Totarnec Fête la musique

J'avais décidé d'aller faire un tour à la fête de la musique après avoir vu les affiches un peu partout en ville. De souvenir, je n'avais jamais assisté à ce genre d'évènements et ça me tentais bien.

J'avais enfilé un short en jeans, un débardeur jaune et des sandales marron et orange en cuir. J'avais pris mon sac en bandoulière et c'était partie.
Je décidais d'y aller à pied, profitant de la balade que ça me ferait. Et plus j'approchais de l'endroit, plus je voyais des gens allant dans la même direction, certains courraient et chantaient déjà. Ca me faisait sourire.
Sur les affiches, j'avais vu qu'il y aurait Julien Dore, et j'avais hâte.

Lorsque j'arrivais sur la plage, il y avait beaucoup de monde proche de la scène, en train de chanter et danser et je ne pus me retenir de repenser à un rêve que j'avais fait. Un concert, des places VIP, et une cohue incroyable à laquelle je n'avais pas voulu participer.

C'était un groupe étrange. Je n'appréciais pas trop ce genre de musique, mais je pouvais toujours attendre un peu. Je faisais le tour des stands, profitais pour me prendre des frites puisque je n'avais pas mangé.

Et puis, en me décalant pour laisser quelqu'un passé, j’eus une vue incroyable sur la mer.
J'étais apaisée. Et je ne comprenais pas cette état.
Je m'avançais vers l'eau tout en mangeant mes frites. Les vagues faisait toujours le même bruit, mais il ne semblait plus vraiment m'effrayer. Les vagues s'écrasaient toujours de la même façon sur le sable et venaient me rafraîchir les doigts de pied. Je fronçais les sourcils, ne comprenant pas pourquoi je n'avais plus peur.
Après toute les pseudo explications que j'avais pu trouver dans mon esprit... J'en étais venu à me dire que ça ne pouvait être qu'à cause de mon totem.
Je m'avançais un tout petit peu plus et barbotais avec mes pieds, profitant de l'eau qui n'allait pas plus haut que mes chevilles. Et je profitais de mes frites.

Elle était finalement sortie de son manoir pour retourner dans la civilisation. Après quelques jours passés dans les coins les moins bruyant de l’instituts, puis en procédant par de petits ajustements jour après jour, Florence avait pu s’habituer de nouveau à “la vie” telle que le concevait l’Homme actuel. Son pouvoir personnel étant près de son apogée, s'entraîner plus aurait été fortuit, gratifiant mais extrêmement peu utile au final. La qualité devait chercher la quantité pour l'amener à son niveau de ce qu’elle avait compris en regardant sa maîtresse faire.

La jeune femme jetait un regard à la fenêtre, en quête d’un potentiel mince.. Rien à l’horizon. Sebastien, le majordome lui donna l’idée de se rendre à la fête de la musique qui se déroulait sur la plage, alors elle accepta. Elle se rendit à sa garde robe, et ne trouva rien de passe partout, elle choisit donc une grande robe, comme à son habitude. Elle en pris une couleur sable, puis chaussa des espadrilles, puisque les chaussures n’allaient pas de pair avec les grain de la plage. Son chauffeur l'emmena sur place.

De la rue, Florence toisa l’installation, mais plus encore, les gens qui s’animaient. Le groupe qui jouait était inconnu à l’oreille de la jeune femme, l’air lui rappelait certaines chanson d’Elmer Food Beat, ce qui la fit sourire quand elle pensa au répertoire très salace du groupe. Les spots étaient éloignés, les câbles serpentaient dans le sable, semi-enfouis pour ne pas gêner la population tout en étant naturellement rafraîchis, les buvettes affichaient complet en cete saison chaude, autant pour l’alcool que pour les jus de fruits. La piste de danse était presque déserte, mais ses seuls habitants étaient très animés, et comptaient parmis eux une jeune femme habillée d’un haut rose et d’un shorty blanc. Elle descendit son regard et constatat que tout le monde ou presque déambulait pieds nus. Elle fît signe de s'arrêter au chauffeur qui s’excusait puis déchaussa avant de poser les espadrilles dans la voiture avant de partir en remerciant le domestique.

Florence descendit les marches qui menaient à la plage en contrebas, puis ses pieds rencontrèrent le sable avec lesquels elle était plus familière dernièrement. Elle fût tentée de jouer de son talent mais n’en fît rien. A la place, elle dégaina sa carte bleue, pris une monster et un jus de fruit et se faufila vers Nezzy avant d’arriver près de son groupe de furieux. Avec un sourire gêné, elle s'écarta quelques instant et attendit que la chanson se termine pour que la danseuse la remarque. Elle préparait déjà son excuse de pas savoir qu’elle Monster la fille préférait et que donc elle avait choisi l’assault par défaut.

La fête de la musique, j’avais deux articles à écrire à ce propos. Un pour mon journal, l’autre pour le journal d’un rédacteur qui était devenu mon ami au fil du temps. Du coup j’avais passé un temps fou devant ma garde-robe, est-ce que je devais m’habiller comme si je devais bosser ou porter quelque chose de plus décontracté ? Je soupirai en regardant ma combi-short en coton noir. C’était un compris : classe mais assez décontract pour ne pas déparer dans l’environnement festival qu’il y a ici. J’ai vu Nezzy arrivé, et Florence. J’ai cru voir Rose passer en arrière-plan. Marcel se balade, prêt à me rejoindre quand il en aura envie, je suis là depuis l’installation du groupe, j’ai pu discuter avec eux, je compte aussi interviewer les autres groupes… Et même Rammstein s’ils le veulent bien. J’ai mon pass journalistique pour pouvoir les atteindre au moins quelques minutes.

Je souris quand je remarque qu’il y a un stand avec quelqu’un que je connais. Tiens donc ? Il fait soif. Je fais la queue et m’adosse au petit stand.

« J’ai le droit à une bière gratuite pour t’avoir trouvé ce boulot ou pas ? » demandai-je avec un clin d’œil complice.

« Tu t’amuses bien, Little monkey ? » remarquai-je en voyant repartir la fille d’un pas chancelant.

Je lui tire la langue et retourne à mon boulot, le groupe vient de terminer sa chanson. Je fais un signe à Nezzy et Florence, pour qu’elles m’aperçoivent. Les gens se retournent en passant à côté de moi. J’espère qu’elles vont me voir quand même, je n’ai pas trop envie de rentrer sur la piste de danse. Les gens sont surexcités, je n’aime pas trop les bains de foule.

Bon je viens seulement de débarquerà Tatarnac … toternec ? Euh … terteurnac ? Au pis merde vous m'avez compris … je crois bien que je m'y ferais jamais à ce nom bizarre.

Bref tout ça pour dire que j'ai appris qu'il y avait une fête de la musique …. Et ben ma fois Autant commencer sur une bonne note ! (Vous noterez le jeu de mot haha achevez-moi putain !)

Du coup pour l'occasion j'avais opté pour une tenue un peu plus adaptée pour une soirée que mes vêtements habituels. Ou pas en fait … vu que je ne connais personne je m'en pète royalement un rein de ce que pensent les gens. Déjà fuck les chaussures et les chaussettes il fait bien trop chaud pour en porter et d'une manière générale je n'en porte que quand c'est vraiment nécessaire ou obligatoire … hors là je ne pensais pas que c'était le cas. Je m'étais donc vêtu d'un short bleu marine, et d'un t-Shirt violet sans aucun motif. Mon inséparable Ambre en pendentif autour du cou et le dernier détail notable mes ongles vernis de noir.

Une fois sur place je pouvais entendre un groupe et une chanson totalement inconnus. Pas trop mon style de musique … vers le bar … beaucoup trop de monde pour que je me risque à y venir. Même la belle gueule du serveur qui s'amuse a roulé des pelles à ses clientes ne suffira pas à me convaincre de m'y aventurer …. Quoique …. Pour l'instant je ne ressens ni faim ni soif et la musique actuelle ne m'intéressant pas je préférais plutôt partir en direction de la mer. Venant du jura ça fait une éternité que je ne l'ai pas vu …. ! Le son des vagues, le parfum iodé de l'océan, le chant des oiseaux marins mêlé au brouhaha de la fête … je dois dire que c'est plutôt plaisant.

Sur place je remarquais d'ailleurs une jeune fille, plus petite que moi, cheveux foncé aux extrémités bleutées et le regard azur. Elle était habillée de vêtements légers et colorés et mangeait des frites …

Bref … autant la laissé tranquille elle a l'air perdu dans ses pensées j'allais donc tremper les pieds dans l'eau moi aussi a quelque mètre de l'inconnue sans me soucier de sa présence. Je daignais simplement lui adresser un simple « bonjour » accompagné d'un sourire amical si elle me remarquait.