Adrìas se demanda un instant s'il avait l'air d'un oiseau battu pour qu'Ailbe insiste autant sur le fait qu'il ait dû garder son caban sur lui. A y réfléchir, il avait déjà le dessous des yeux assez bleutés comme ça, alors avec la fatigue il devait ressembler à un hibou. Il sourit et baissa les yeux quand le brun se rapprocha. Il ne savait pas trop ce qui lui arrivait, il était toujours si assuré, voire audacieux, et là il devenait timide... Il se concentrait plus à refroidir ses joues qu'à écouter ce que son voisin lui disait. Il lui répondit quand même : "Fais attention alors, si tu cicatrises mal. Surtout l'hiver, à cause des gerçures, parfois ça s'ouvre... Faudrait peut-être mettre de la crème". Adrìas ne supportait pas la crème, trop gras. D'ailleurs il n'en avait jamais eu besoin : la peau de ses mains et de son visage avait toujours été très souple, même en hiver. Mais ces derniers temps elle s’asséchait, il n'en était pas encore au point de gercer, mais presque. Il avait surtout peur pour ses lèvres en fait, ce sont elles qui allaient le moins bien, déjà sèches début décembre. Qu'est-ce que cela sera en février ? Il allait devoir s'acheter du "baume à lèvre". Adrìas fit la moue. Pas top le baume.
Il sursauta à l'entente du nom "Irlande".
"Tu viens d'Irlande ? Je ne connais pas mais... j'ai toujours rêvé d'y partir... Ça doit te paraître bizarre, mais il y a certains pays qui exercent une attirance très forte sur moi, que j'ai très envie de visiter, même si je ne connais rien d'eux. Je crois que c'est parce qu'ils constituent le lieu de légendes ou d'histoires qui m'ont plu. Bali et ce livre, l'Irlande et cette légende, l'Ecosse et ce film, l'Angleterre et ce préjugé. Le sable noir, les trèfles, la rousse et la pluie. Mes quatre destinations de cœur, où je n'ai jamais mis les pieds." dit-il plus pour lui-même que pour son interlocuteur. Mais il finit par dire ce qu'Ailbe attendait de lui : "Je n'y connais vraiment rien, mais si tu veux tout savoir, l'Irlande m'évoque le vert, la nature. Elle m'évoque aussi le trèfle comme je l'ai dit, des lutins mais je ne sais pas si je suis juste. La pluie aussi un peu, et le froid. Les lacs et l'océan, les falaises et les châteaux. C'est tout je crois..."
Il releva les yeux vers Ailbe et lui sourit. Se penchant presque imperceptiblement vers lui, il lâcha : "Tu veux bien me parler de l'Irlande ?".
Il sursauta à l'entente du nom "Irlande".
"Tu viens d'Irlande ? Je ne connais pas mais... j'ai toujours rêvé d'y partir... Ça doit te paraître bizarre, mais il y a certains pays qui exercent une attirance très forte sur moi, que j'ai très envie de visiter, même si je ne connais rien d'eux. Je crois que c'est parce qu'ils constituent le lieu de légendes ou d'histoires qui m'ont plu. Bali et ce livre, l'Irlande et cette légende, l'Ecosse et ce film, l'Angleterre et ce préjugé. Le sable noir, les trèfles, la rousse et la pluie. Mes quatre destinations de cœur, où je n'ai jamais mis les pieds." dit-il plus pour lui-même que pour son interlocuteur. Mais il finit par dire ce qu'Ailbe attendait de lui : "Je n'y connais vraiment rien, mais si tu veux tout savoir, l'Irlande m'évoque le vert, la nature. Elle m'évoque aussi le trèfle comme je l'ai dit, des lutins mais je ne sais pas si je suis juste. La pluie aussi un peu, et le froid. Les lacs et l'océan, les falaises et les châteaux. C'est tout je crois..."
Il releva les yeux vers Ailbe et lui sourit. Se penchant presque imperceptiblement vers lui, il lâcha : "Tu veux bien me parler de l'Irlande ?".