Adrìas eut du mal à avaler sa dernière gorgée d'Apple Rose, et pourtant le mélange que lui avait servi Ailbe était délicieux, mais il ne s'attendait pas à une telle suggestion. Jamais les hommes avec qui il avait déjà discuté ne prenaient les devants. Il avait plutôt l'habitude de devoir mener la danse, de se jeter à l'eau, et ce n'était souvent pas concluant. Pour une fois cela avait été différent ; Adrìas était touché. Il n'en montra rien, ses joues s'empourprèrent tout au plus.
Il glissa sa mains dans celle que lui tendait le jeune homme, et sa poignée se fit rapide, comme à son habitude. Il observa les mains d'Ailbe un instant et fut frappé par la générosité qu'elles dégageaient : on voyait qu'il travaillait beaucoup, et pas seulement pour lui. Peut-être travaillait-il la terre ? Il présentait les mêmes égratignures qu'Adrìas avait déjà essuyées à cause de son travail sur les roses et autres piquants. Ou peut-être que non, peut-être qu'il se fourvoyait. Dans la main du brun, sa main à lui semblait fine à l'extrême, fragile et surtout très froide. Seules les fameuses petites égratignures pouvaient évoquer un travail de la fleur, sinon on aurait dit des mains d'enfants, taille exclue, évidemment.
"La fatigue se fait sentir en effet" admit-il, luttant pour ne pas bailler. "Je vous accompagne avec plaisir. Il me tarde de prendre l'air, la fraîcheur me secouera sans aucun doute." Il se leva en rendant son verre au barman, l'air jovial : "Merci, c'était délicieux, vraiment. Le parfait mélange entre le sucre et l'acide. Vous êtes bon !"
Il attendit qu'Ailbe se libère en jetant un œil à son environnement. Le bar s'était un peu vidé, il ne restait que quelques courageux et d'autres, beaucoup moins frais. Il reconnut un visage, un habitué des bars, comme lui. A la différence que l'inconnu était un habitué de la boisson alors que lui-même était un habitué de la piste. Ses yeux parcouraient la salle, inconscients vraiment de ce qu'ils regardaient.
Lorsqu'Ailbe le rejoignit, Adrìas marcha devant lui et lui tint la porte, espérant qu'il ne trouve pas cela vieux jeu. C'était simplement une marque de politesse pour lui, au mieux d'attention. Une fois dehors, il inspira profondément et se sentit plus éveillé. Il se rendit alors compte qu'il avait oublié quelque chose : il avait un peu froid en polo... "Vous pouvez juste m'attendre une minute ? Désolé..." marmonna-t-il avant de remonter les marches quatre à quatre. Il chercha son blouson en cuir noir partout et finit par mettre la main dessus - Dieu soit loué. En redescendant il se fit la réflexion que vouvoyer Ailbe le dérangeait. Les joues roses et le souffle un peu court, il lui demanda en revenant s'ils pouvaient se tutoyer. Ils se connaissaient à peine, cela pouvait surprendre, mais pourtant cela lui paraissait naturel.
Il glissa sa mains dans celle que lui tendait le jeune homme, et sa poignée se fit rapide, comme à son habitude. Il observa les mains d'Ailbe un instant et fut frappé par la générosité qu'elles dégageaient : on voyait qu'il travaillait beaucoup, et pas seulement pour lui. Peut-être travaillait-il la terre ? Il présentait les mêmes égratignures qu'Adrìas avait déjà essuyées à cause de son travail sur les roses et autres piquants. Ou peut-être que non, peut-être qu'il se fourvoyait. Dans la main du brun, sa main à lui semblait fine à l'extrême, fragile et surtout très froide. Seules les fameuses petites égratignures pouvaient évoquer un travail de la fleur, sinon on aurait dit des mains d'enfants, taille exclue, évidemment.
"La fatigue se fait sentir en effet" admit-il, luttant pour ne pas bailler. "Je vous accompagne avec plaisir. Il me tarde de prendre l'air, la fraîcheur me secouera sans aucun doute." Il se leva en rendant son verre au barman, l'air jovial : "Merci, c'était délicieux, vraiment. Le parfait mélange entre le sucre et l'acide. Vous êtes bon !"
Il attendit qu'Ailbe se libère en jetant un œil à son environnement. Le bar s'était un peu vidé, il ne restait que quelques courageux et d'autres, beaucoup moins frais. Il reconnut un visage, un habitué des bars, comme lui. A la différence que l'inconnu était un habitué de la boisson alors que lui-même était un habitué de la piste. Ses yeux parcouraient la salle, inconscients vraiment de ce qu'ils regardaient.
Lorsqu'Ailbe le rejoignit, Adrìas marcha devant lui et lui tint la porte, espérant qu'il ne trouve pas cela vieux jeu. C'était simplement une marque de politesse pour lui, au mieux d'attention. Une fois dehors, il inspira profondément et se sentit plus éveillé. Il se rendit alors compte qu'il avait oublié quelque chose : il avait un peu froid en polo... "Vous pouvez juste m'attendre une minute ? Désolé..." marmonna-t-il avant de remonter les marches quatre à quatre. Il chercha son blouson en cuir noir partout et finit par mettre la main dessus - Dieu soit loué. En redescendant il se fit la réflexion que vouvoyer Ailbe le dérangeait. Les joues roses et le souffle un peu court, il lui demanda en revenant s'ils pouvaient se tutoyer. Ils se connaissaient à peine, cela pouvait surprendre, mais pourtant cela lui paraissait naturel.