Cela faisait une semaine que je me reposais chez moi.
Mon bras allait mieux, bien qu'encore abimé. Mon esprit lui...C'était autre chose.
Je m'apprêtais à me lever lorsqu'on toqua à la porte de ma chambre.
- Entre papa ! Je suis réveillée.
Mon père entra dans ma chambre avec un plateau dans les bras.
- Qu'est-ce que c'est que ça ?
- Un petit déjeuner de princesse pour ma fille ! Dit-il avec un énorme sourire.
- Papa... Ça va...Je vais bien, je suis en vie. Vraiment, ça va, je t'assure.
- Je n'ai pas le droit de faire plaisir à ma petite fille ?
- J'ai vingt ans maintenant.
- Et alors ? Tu es toujours ma petite fille chérie, tu es blessé et je prends soin de toi. Dit-il en posant le plateau sur mes genoux.
Je me contentais de lui sourire.
Ces derniers jours n'avait pas été facile pour lui non plus...Il avait eut très peur pour moi et s'en voulait d'avoir été en déplacement. S'il m'était arrivée quelque chose... Il se serait retrouvé tout seul... Rien que cette idée me donnait envie de pleurer.
Je jetais un œil au plateau pour me changer les idées.
Du jus de fruit, des crêpes, de la confiture, du yaourt, des croissants, des bonbons, des petites fleurs pour la déco et du courrier.
- Tu t'imagines quand même pas que je vais manger tout ça ?!
- Rassures toi, ce n'est pas moi qui est cuisiné... J'ai tout pris à la boulangerie.
- Ahhh... Je suis sûre de survivre alors! Dis-je en riant.
- Je t'ai mis ton courrier aussi. J'ai réunis celui que tu as reçu au salon, et celui de la maison.
- Merci papa !
Il m'embrassa sur le front et partit.
Je restais un petit moment dans mon lit, parfaitement statique, profitant du silence, des rayons bien pâles du soleil qui parvenaient tout de même à entrer dans la chambre. Je profitais de l'aura de sécurité qui continuait systématiquement à se dégager de l'endroit.
Je secouais la tête afin de sortir de mes rêveries et revenir à la réalité. Je mangeais un peu et commençais à trier mon courrier : Urgent / Pas urgent.
Je remarquais une lettre, sans enveloppe. Attirant ma curiosité, je l'ouvrais et en commençais la lecture.
J'en laissais tomber mon croissant. Gwendal... Il voulait travailler pour moi ?... A moins qu'il ne savait pas que le salon m'appartenait ?
Je n'avais revu personne depuis l'incident de l'usine. Je m'étais "légèrement" terrée dans ma maison... Par peur, par envie, par besoin, par fatigue...Je ne savais pas trop. Et je n'avais pas vraiment envie de me poser la question...
Le reste de la matinée passa rapidement et en ce début d'après-midi, je ressortais enfin mon nez dehors. Enfin, mes écailles. Ou ma nageoire. Bref.
J'avais décidé d'aller rendre visite à Gwendal chez lui, grâce à l'adresse de la lettre, et j'y allais à pied, mon bras ne me permettant pas, pour le moment, de conduire. Et puis l'air ne pouvait pas me faire de mal ...
Avant de sonner, j'attendis un instant. J'avais un peu peur de ce que je pourrais ressentir en le revoyant. Est-ce que les mauvais souvenirs prendraient le pas ?...
Je fronçais les sourcils et sonnait. Je n'allais tout de même pas vivre dans la peur tout le temps... C'était du passé, je devais aller de l'avant. C'était essentiel !
Après quelques secondes d'attente, une vieille dame vint m'ouvrir.
Que ne fut pas ma déception lorsque j'appris que Gwendal n'était pas là... Je remerciais sa grand-mère - puisque c'était ainsi qu'elle c'était présenté à moi - et lui transmis un message pour Gwendal.
- Dites lui que je serais au salon tout l'après-midi. Je l'attends pour un entretien d'embauche. Bonne journée !
Elle me salua et je reparti dans la foulée.
L'après-midi s'écoula à un rythme plutôt lent.
Je peaufinais la décoration, faisait le ménage, et préparais quelques ingrédients pour le test que je réservais à Gwendal.
Je me fis rapidement un café que je sirotais en lisant un vieux livre de poésie.
Mon bras allait mieux, bien qu'encore abimé. Mon esprit lui...C'était autre chose.
Je m'apprêtais à me lever lorsqu'on toqua à la porte de ma chambre.
- Entre papa ! Je suis réveillée.
Mon père entra dans ma chambre avec un plateau dans les bras.
- Qu'est-ce que c'est que ça ?
- Un petit déjeuner de princesse pour ma fille ! Dit-il avec un énorme sourire.
- Papa... Ça va...Je vais bien, je suis en vie. Vraiment, ça va, je t'assure.
- Je n'ai pas le droit de faire plaisir à ma petite fille ?
- J'ai vingt ans maintenant.
- Et alors ? Tu es toujours ma petite fille chérie, tu es blessé et je prends soin de toi. Dit-il en posant le plateau sur mes genoux.
Je me contentais de lui sourire.
Ces derniers jours n'avait pas été facile pour lui non plus...Il avait eut très peur pour moi et s'en voulait d'avoir été en déplacement. S'il m'était arrivée quelque chose... Il se serait retrouvé tout seul... Rien que cette idée me donnait envie de pleurer.
Je jetais un œil au plateau pour me changer les idées.
Du jus de fruit, des crêpes, de la confiture, du yaourt, des croissants, des bonbons, des petites fleurs pour la déco et du courrier.
- Tu t'imagines quand même pas que je vais manger tout ça ?!
- Rassures toi, ce n'est pas moi qui est cuisiné... J'ai tout pris à la boulangerie.
- Ahhh... Je suis sûre de survivre alors! Dis-je en riant.
- Je t'ai mis ton courrier aussi. J'ai réunis celui que tu as reçu au salon, et celui de la maison.
- Merci papa !
Il m'embrassa sur le front et partit.
Je restais un petit moment dans mon lit, parfaitement statique, profitant du silence, des rayons bien pâles du soleil qui parvenaient tout de même à entrer dans la chambre. Je profitais de l'aura de sécurité qui continuait systématiquement à se dégager de l'endroit.
Je secouais la tête afin de sortir de mes rêveries et revenir à la réalité. Je mangeais un peu et commençais à trier mon courrier : Urgent / Pas urgent.
Je remarquais une lettre, sans enveloppe. Attirant ma curiosité, je l'ouvrais et en commençais la lecture.
J'en laissais tomber mon croissant. Gwendal... Il voulait travailler pour moi ?... A moins qu'il ne savait pas que le salon m'appartenait ?
Je n'avais revu personne depuis l'incident de l'usine. Je m'étais "légèrement" terrée dans ma maison... Par peur, par envie, par besoin, par fatigue...Je ne savais pas trop. Et je n'avais pas vraiment envie de me poser la question...
Le reste de la matinée passa rapidement et en ce début d'après-midi, je ressortais enfin mon nez dehors. Enfin, mes écailles. Ou ma nageoire. Bref.
J'avais décidé d'aller rendre visite à Gwendal chez lui, grâce à l'adresse de la lettre, et j'y allais à pied, mon bras ne me permettant pas, pour le moment, de conduire. Et puis l'air ne pouvait pas me faire de mal ...
Avant de sonner, j'attendis un instant. J'avais un peu peur de ce que je pourrais ressentir en le revoyant. Est-ce que les mauvais souvenirs prendraient le pas ?...
Je fronçais les sourcils et sonnait. Je n'allais tout de même pas vivre dans la peur tout le temps... C'était du passé, je devais aller de l'avant. C'était essentiel !
Après quelques secondes d'attente, une vieille dame vint m'ouvrir.
Que ne fut pas ma déception lorsque j'appris que Gwendal n'était pas là... Je remerciais sa grand-mère - puisque c'était ainsi qu'elle c'était présenté à moi - et lui transmis un message pour Gwendal.
- Dites lui que je serais au salon tout l'après-midi. Je l'attends pour un entretien d'embauche. Bonne journée !
Elle me salua et je reparti dans la foulée.
L'après-midi s'écoula à un rythme plutôt lent.
Je peaufinais la décoration, faisait le ménage, et préparais quelques ingrédients pour le test que je réservais à Gwendal.
Je me fis rapidement un café que je sirotais en lisant un vieux livre de poésie.