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    Vous êtes fatigués ? On n'est pas fatigués ! ( Libre o/ ) Terminé

    Roxanne Dupont
    Roxanne Dupont 
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    Date d'inscription : 17/01/2018
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    Localisation : Une tente d'un camping

    Cela faisait un mois que l’ex roubaisienne avait rejoint la Bretagne. Avoir enfin le droit d’agir comme elle le voulait avait du bon. Elle organisait ses journées comme elle le souhaitait sans se prendre de réflexion. L’ère du conflit était terminée. La rockeuse décidait de ce qu’elle mangeait, bien que pour le moment elle en soit réduite à manger des sandwichs peu chers. C’était une question de budget et de côté pratique car elle n’avait pas de cuisine à disposition dans le camping. La liberté a du bon mais ses débuts sont souvent complexes. Qu’importe, elle ne se laisserait pas démontée pour autant. Elle s’attardait sur le positif, et il y en avait. Ce qui était génial, c’était de pouvoir profiter de l’air de la forêt quand elle le voulait avec son matou adoré. Souvent, elle faisait des promenades nocturnes. Ce n’était peut-être pas conseillé mais que craignait-elle ? Franchement, ce n’était pas comme si des tarés l’attendaient dans les bois. Et, si ça avait été le cas, elle savait viser les parties sensibles facilement avant de s’enfuir sans être attrapée vue sa petite taille. Comme quoi, être courte sur pattes avait son côté pratique.

    Si la nature apaisait toujours Roxanne, après une longue semaine à avoir entendu biper les articles scannés à sa caisse, elle avait envie de se défouler plutôt que d’arpenter les bois. Ce qu’il lui fallait c’était un bon concert ou, à défaut, une soirée en boite de nuit. Elle pourrait danser et sautiller comme une petite hystérique sans qu’on lui dise rien : ce serait parfait. Mais avant tout cela, elle devait passer au camping nourrir Jiji et le prévenir qu’elle rentrerait tard ou tôt - cela dépend comment on voit les choses.

    Le minou accueillit sa meilleure amie avec des ronrons et des léchouilles attendrissantes. Elle ne put s’empêcher de lui faire plein de papouilles avant de le nourrir et de lui expliquer qu’elle sortirait juste après s’être changée.

    « Je t’aurai bien emmené mais je ne sais pas quelles personnes fréquentent ce genre d’endroit. Si tu restes ici, je ne m’en ferai pas pour toi. »

    Le chat miaula, bien qu’il n’avait sans doute pas compris un traitre mot de ce qu’elle avait dit. Mais sa participation faisait chaud au coeur. Elle sourit et le caressa avant de le laisser. La jeune femme avait sorti une tenue classique mais efficace : un débardeur noir du groupe Muse, un jean près du corps de la même couleur, une ceinture cloutée et des converses. Tout ceci mettait en valeur son petit corps bien proportionné et sa petite poitrine. Détrompez-vous, elle n’allait pas en boîte pour draguer. Par contre, se faire payer des verres par des gars qui ne pensaient qu’avec leurs parties génitales était largement envisageable. Pourquoi avoir du scrupule envers des individus à la conduite aussi abjecte ? Chacun tentait sa chance, c’est juste que Roxanne gagnerait ce soir. Bien sûr, elle ferait bien attention que la bouteille soit ouverte devant elle pour ne pas être droguée, pas folle la guêpe !

    Elle rangea son portefeuille dans la poche à glissière droite de son pantalon. Enfin, elle entra dans “la Harde” et plus précisément dans la boîte se nommant le Cernunnos. Il y avait de l’ambiance : aussi, elle alla de suite se déhancher et sauter sur la piste de danse. Ne connaître personne ne la l'empêcherait pas de profiter de ce moment : elle était là pour se défouler avant tout. Après une bonne demi-heure et quelques regards échangés avec quelques gars mignons, elle alla se poser sur une chaise haute au bar. Elle pouvait se payer la première boisson mais comptait bien s’en faire offrir par la suite. D’ailleurs, c’était bizarre mais elle avait l’impression qu’on la regardait. Elle tourna ses yeux bleus pour en avoir le coeur net.
    Melion Erwin
    Melion Erwin 
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    Date d'inscription : 23/06/2017

    HRP : (En vrai jme suis grave chauffer en fait, jpensais faire ça plus tard et tout, mais blam, y'a l'inspiration qui m'a mit une mandale et qui m'a fait "écris."

    (Bon en vrai, jsais pas si quelqu'un devait répondre, mais j'ai vu libre alors voilà. )



    Histoire de ce mettre dans l'ambiance du Rp ~ (Faut cliquer c'est un lien Youtube :3





    « Souviens-toi, souviens toi Budapest gro’, c’était… c’était le feu. On était des machines de guerre. Certes complètement défoncer et pourris jusqu’à la moelle après, mais pendant, pendant. Des machines à tiser. Haha ! »

    Cette bribe extirpa Mélion de sa sieste, la joue enfoncé dans le clavier de son ordinateur de bureau. Il ouvrit les yeux puis se redressa en sursaut, comprenant qu’il s’était assoupi au travail une fois de plus.

    Se frottant les yeux, il regarda les 23 heures affichées par l’horloge numérique au-dessus de la porte et prit une résolution ferme, décisive : Ce soir je sombre, au diable mes principes.
    Il ôta sa blouse et enfila son trenchcoat, ferma les bureaux à clef avant de se diriger sur le parking en dansant, écouteur dans les oreilles il se connaissait assez pour savoir commencer s’auto-chauffer en un rien de temps.
    Arrivé chez lui en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire, il ne quitta pas sa petite bulle, switchant des écouteurs à son système son Marshall, il s’engouffrait un peu plus dans la nuit, sa nuit. Car les journées sont toutes différentes, séparées. Mais les nuits sont unies, les nuits sont toujours la nuit, la même ; il n’y a qu’une seule nuit, au fond de laquelle nous retombons chaque soir comme des noyés.

    Lui qui prends généralement une demi-heure par douche s’était lavé en 5 minutes top chrono, habillé d’une chemise blanche, une cravate bleu cobalt aux fleurs de lys ne réagissant qu’aux UVs, comme la lumière bleue en boite de nuit, celle pour que vous ne voyez vos veines afin de ne pas vous piquer.
    Surmonté d’un chino vert canard et de sa veste de costume bleu marine, ll alla attraper un petit sachet dans son réfrigérateur, contenant cinq petites pastille verte en forme de canard, puis Mélion fila tout droit vers le Cernunnos.

    Espérant intimement qu’une boite d’une taille aussi ridicule soit aussi grandiose que le Corvin ou encore le Fogashaz de ces foutu Hongrois, quoi que le Bateau-phare ou la Concrète made in Paris lui aurait suffi.
    Peu lui importait en fait.
    Il attrapa son sachet et sourit bêtement avant d’avaler une pastille et de sortir de son véhicule afin d’entrer en boite, chose simple dans une si petite ville. Même habillé en clochard il serait rentré sans difficulté…

    La musique le galvanisait peu à peu, et tandis que minuit approchait, c’était une explosion de sensation qui se produisait dans son cerveau. Le métabolisme en fusion, il se rendit à nouveau au bar, commandant un cocktail avant de fixer la chose miniature sur une chaise haute –qui du coup ne touchait même plus le sol ! – avec une insistance presque gênante.
    Il se figea un instant alors qu’elle se tournait vers lui -surement le 6e sens qu’on a un peu tous quand on se sent épié ou que l’on est paranoïaque- et s’arrêta de respirer. Elle le regarder, elle, là, tout de suite, maintenant ? Wow ? Ces yeux ! Ces putains de yeux bleu ! Dire un truc ? Facile, quand on est aussi haut que lui. Il aurait pu parler une heure sans qu’elle ouvre la bouche une fois !

    « T’as des… t’as de ces yeux bleuuuuuuuuuu ! Mais bleuuuuuuuu ! Et c’est assorti avec ta couleur de cheveux mais genre, t’as pas une couleur bleu dégueulasse genre délavé, toi ça fait… écume ! Tu sais, genre l’écume qui y’a au bords des récifs !  C’est un truc de l’espace, je te jure ! C'est dingue! »

    Sans crier gare, il se tourna vers la serveuse qui mélangeait vodka, gin, rhum, tequila, pour lui offrir son Tokyo Iced Tea, absolument fasciné par ce qu’elle faisait. Mélion fouilla alors dans la poche intérieure de sa veste et lui tendit un billet de petite coupure en lui disant de garder la monnaie, de toute manière il en restait peu.

    Le blondinet survolté se tourna de nouveau vers la jeune fille qu’il avait fait poireauté 20 secondes et qui pourtant lui avait semblait une éternité, et s’excusa aussi rapidement et honnêtement que cela était imaginable.

    « Pardon, j’étais… absorbé ! T’as vue comment elle jongle avec le shaker ? jtrouve ça trop fou ! Ouais désolé tout à l’heure, j’ai dû te fixer un peu bizarrement mais genre… »
    Il la regarde des pieds à la tête, puis de la tête aux pieds, sans une once de vulgarité ou de désir, une pure fascination, puis rajoute :
    « Mais genre t’es… trop bien. Avec tes petites converses, ta petite ceinture à pointe, tes cheveux bleus et tout, ça te vas trop bien ! C’est comme si ça avait été créer pour toi ! »
    Mélion pouffa de rire, torpillant son cocktail tel de l’eau avant de réagir en écarquillant les yeux :
    « Pardon ! Je suis complètement impoli ! tu en veux ? »
    Sans même attendre sa réponse, il interpella la serveuse pour en commander 2 autres, laissant à la jeune fille le loisir de changer le verre qu’il venait de commander pour elle, si elle avait assez de cran pour.
    « Au fait, moi c’est Mélion ! »
    Roxanne Dupont
    Roxanne Dupont 
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    H.R.P ( J'ai trop rigolé du coup je réponds même si je sais que le #girlPower va arriver lol)

    Il ne fallut pas longtemps pour qu’un gars morde à l’hameçon. Vu comment il l’avait regardée, Roxanne se dit qu’elle venait de tomber sur le profil typique du gars qui ferait tout pour draguer. Finalement, elle n’aurait pas à se payer de verre du tout : parfait. Quoi ? On était dans un monde hostile et c’était d’autant plus vrai dans les boîtes de nuit. Elle ne roulait clairement pas sur l’or alors profiter de l’argent d’un dragueur était totalement acceptable. Bien sûr, la jeune femme allait devoir subir la phase gênante de drague bien lourde. Il faut bien dire qu’en général les dragueurs de ces endroits n’étaient pas vraiment du haut du panier.  Ca y est, le gars parla et confirma. Oua, elle avait des yeux bleus assortis avec ses cheveux. Il avait trouvé ça tout seul ? Elle avait envie de lui donner une image pour avoir cité le coloris tout seul comme un grand. Franchement, étant donné la manière dont il s’exprimait soit il avait déjà bien bu et consommé d’autres trucs louches, soit il était vachement bizarre ! Ben, tant qu’il ne la tripotait pas c’était déjà ça. Les mecs tactiles elle avait horreur de cela et ça se terminait souvent en bagarre. Ouais, elle savait de battre comme une fille : sans aucune pitié et en s’autorisant tous les coups. N’essayez pas vous le regretteriez.

    Voilà que le blond lui disait que cela faisait bleu écume, que c’était un truc de l’espace ? Mais d’où sortait-il des idées pareille ? Il était ivre, clairement. Lorsqu’il dit que c’était dingue, elle répondit d’une voix mielleuse et un rien moqueuse :

    « Olala TOTALEMENT dingue. »


    Ce qu’il ne fallait pas dire pour avoir un verre gratos. Allez, passe à l’addition blondie, qu’elle retourne danser avec des types un rien moins éméché que toi. D’ailleurs, la concentration n’était trop le truc de sa prise : voilà qu’il était en train de bloquer sur la serveuse. Quoi ? Il n’avait jamais vu une fille en train de faire un cocktail de sa vie ? C’est fou comme l’abus d’alcool peut rendre totalement stupide. Cela se voit surtout quand soi-même on n’est totalement sobre et les autres bien ivres. Bon, il réussit à tendre un billet pour payer le cocktail puis se tourna de nouveau vers elle. Brave petit. Allez, finis de draguer qu’on en finisse, se dit-elle mentalement.

    Il s’excusa et expliqua qu’il trouvait fou la manière dont elle jongle avec le shaker. En tant que serveuse, tenant de temps en temps le bar d’un restaurant, elle n’était pas plus épatée que cela. C’était un classique. Mais elle mit encore cela sur le compte de son “état”. L’heure était décidément aux excuses car il demanda qu’elle lui pardonne la manière dont il l’avait regardée puis recommença comme s’il était devant une drôle de créature fascinante. Au moins n’était-il pas là en train de baver comme certains. Etre regardée comme le steack d’un chien affamé n’était pas spécialement agréable. Lui ne faisait pas cela : il était bizarre mais pas trop dérangeant.

    Voilà qu’il complimenta sa tenue et il dit qu’on aurait dit que cela avait été créé pour elle. Ouais, pour elle et les milliers d’autres rockeuses de la planète. C’était bien d’essayer mais elle était clairement trop sobre pour que cela lui fasse le moindre effet. Bon, ce verre, il allait le lui proposer ou elle allait devoir le lui suggérer car il était trop bourré pour cela ?

    Ca y est : il avait ENFIN tilté et lui en proposa. Comme quoi, il suffisait d’être patiente. Elle n’allait pas refuser car elle avait bien surveillé le verre et son contenu. Tout semblait normal. Allez ! Un bon cocktail n’était pas de refus, surtout vu le prix ! Roxanne prit son verre et se mit à le boire sans aucune gêne. Ah ! C’était rafraichissant mais bien alcoolisé : pile ce qu’elle aimait.

    « Merci Mélion. »


    C’était quoi ce prénom ? Un nom du coin peut-être ? Elle n’avait jamais entendu quelque chose de ce genre avant. Après, elle ne tenait pas une encyclopédie sur tous les prénoms existants. La rockeuse s’était retenue de rire en se disant qu’elle aurait pu le surnommer “mémé” par la suite, s’ils avaient été amis. Non, des amis venus de boîte ? C’était super rare. Déjà, il faudrait qu’elle se souvienne encore de son nom d’ici la fin de soirée. C’était peu probable.

    Puisqu’il s’était présenté, elle répondit pour la forme :

    « Moi c’est Roxanne. Je finis ton verre, si ça te dérange pas ? »

    La question était posée totalement pour la forme. Il aurait voulu le reprendre, elle aurait léché le verre et craché dedans comme le faisaient les petits pour s’approprier quelque chose. Ouais, pas de limite. De toute façon, il était sans doute trop bourré pour pouvoir porter un jugement sur son comportement.

    Maintenant qu’elle avait eu ce qu’elle voulait, elle pouvait délier sa langue et passer sur un ton un rien plus sarcastique.

    « Alors, Mélion, dis-moi, offrir un verre aux minettes que tu croises en boite de nuit ça fonctionne bien ? Parce que bon, accoster une fille de cette manière c’est du vu et revu. Ca doit te valoir des râteaux monumentaux la plupart du temps, non ? Enfin, je veux dire une fois qu’elles ont le verre en main. »


    Roxanne afficha un sourire malicieux avant de boire une autre gorgée de son verre. Elle s’occuperait maximum cinq minutes avec lui et retournerait sur la piste de danse. Il ne faudrait pas non plus que les autres gars du bar pensent que Mélion avait réussi à la séduire. La vérité était que la demoiselle n’était clairement pas du genre à se laisser courtiser. Manque de chance pour lui. Cela dit, il y avait des gars courageux - ou idiots ça dépend comment on voit les choses - qui s’accrochaient et tentaient quand même leur chance. Peut-être était-il de ceux-là. Allez Mélion, montre à Roxanne ce que tu as en réserve. Si ce pauvre garçon était mal parti pour la séduire, il avait au moins le mérite de la faire rire avec son comportement et ses phrases sortis de nulle part.

    La rockeuse chercha discrètement du regard un éventuel échappatoire si jamais il se faisait vraiment insistant et lourd. Mais elle ne s’en faisait pas : se défaire des lourds, elle avait vécu ça toute sa vie. Et elle préférait encore les lourds de boite de nuits que les fils à papa et maman.
    Melion Erwin
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    HRP (tant mieux, j’ai bien trippé en l’écrivant ! Punaise, en fait je suis vraiment trop chaud dans ce RP ! Si tes yeux saigne, hésite pas à m'envoyer une pique, je ferais plus attention)


    On reste chaud patate ! (petit lien musical ~ )



    De plus en plus, il sentait son esprit pétiller, bouillir, l’envie furieuse de crier, hurler, danser. La musique l’entrainait et cela était aisément visible par son corps qui bougeait machinalement, sa tete, son buste, ses jambes, en pleine transcendance.

    Le cadre dirigeant ne sentait pas spécialement l’alcool, mais ses pupilles prenaient toute la place imaginable dans ses yeux normalement bleus. Son étonnement fut certain alors qu’elle lui répondait, créant un nouveau regard au fond de ses prunelles. Si la profonde fascination qu’elle avait créer fut intense, elle lui mangeait désormais l’âme. Il buvait ses paroles aussi bien qu’il boit l’eau ou le cocktail qu’il avait en main, et ces réactions étaient toutes aussi diverses que variés, mais surtout exacerber à un point peu imaginable quand on n’a pas connu un tel état.

    Elle s’était moquée de lui non ? Il en aurait mis sa main à couper ! Toute entière ! Bien qu’il n’eut pas réagi de prime abord, le doute et la méfiance dans son regard avait eu un côté effrayant. De la pile électrique joviale et curieuse de tout, il était passé pendant un court instant à un regard patibulaire, qui lui aussi s’estompa brutalement suite à son « Merci Mélion ».
    Cependant, l’affront fut certain alors qu’en plus de poser ses lèvres sur la paille afin d’en drainer son cocktail, et sans vergogne alors qu’il venait de lui commander un verre ! Quelle impatience !

    Mélion se complu alors dans son premier sentiment de méfiance qu’elle avait endormi, et fronça cette fois-ci les sourcils alors que son visage arborait un air foncièrement vindicatif.
    Il tendit les deux mains et attrapa son cocktail des mains de la petite femme qui en plus de tirer des plan astronomique sur la comète, tenter de le dépouiller de son bien ! Et malgré son air ahurit et ses humeurs changeante et exacerbé, il restait parfaitement sobre, et parfaitement conscient de son environnement.
    Posant une main sur la coupe et l’autre sur celle de la jeune Roxanne, il tira vers lui le verre, annonçant d’un air outré :

    - Mais t’es folle, c’est à moi, jt’ai laissé gouter, pas torpiller mon verre !

    La surprise fut totale, alors qu’elle se mettait à cracher ostensiblement dans le verre après avoir souillé la paille de sa bille. Il ecarquilla grand les yeux, choqué au plus haut point avant de se mettre à rire aux éclats. De toute manière c’était hors de question, c’était à lui, si lui ne l’avait pas, personne ne l’aurait ! Surtout quand on demande aussi mal ! Pour qui elle se prenait ?

    - Haha ! T’es géniale comme meuf ! En vérité tu mvends du rêve en barre presque. Celle-là on ne me l’a jamais faite ! Toi je t’aime bien. Mais t’as pas de chance, ce qui est à moi est à moi, et quand c’est à moi je lache rien.

    Sans hésitation lui non plus, il approcha sa bouche de la main de Roxanne tenant le verre, lui mordant les doigts (ou tentant) jusqu’à ce qu’elle le lache, avant de finir son verre d’une traite, qu’importe la salive à l’interieur. De toute manière il avait l’habitude de partager ses verres avec les inconnus, une fois à 3 gramme il marchait en mode automatique le petit !

    Malheureusement pour lui, la serveuse était en train de le servir, et entendit la jeune femme le clouer sur place. Elle prit presque Mélion en pitié. Mais ce dernier ne se laissa pas démonter.

    Il paya les 2 cocktails et tendit le sien à Roxanne, se retenant avec une rare violence de ne pas cracher dans le verre qu’il lui offrait. Non pas pour être méchant, simplement pour lui rendre la pareille, comme quand on fait une farce après en avoir subit une. Un jeu bon enfant somme toute.

    - Franchement ? Genre, jvais être honnête avec toi. Je suis encore sobre mine de rien, alors mon discours sera parfaitement cohérant même si tu ne comprendras pas forcement la logique, mais je ne vais pas commencer à douter de ton intelligence ou de tes mécanisme de réflexion. Je consoit que tu estime que je te drague parce que je t’ai fais des compliments, mais non. J’ai vraiment trouvé ta couleur de cheveux à tomber le cul par terre, et ton regard, ton regard putain. Genre, t’as pas le droit d’être ici seule au bar avec un regard pareil. Tu devrais être duchesse ou je ne sais quoi. *Il serre le poing et frappe le comptoir* Y’a une telle intensité dans ton regard, c’est ouf ! vraiment ! Non, je t’ai pas dragué, je t’ai simplement dit ce que je pensais, j’avais pas d’arrière pensé, je suis pas ici pour chopper dla schnek. Je suis sortie du taf y’a 2 heures a cause d’un groupe de travail sur un nouveau produit mais balekouille, et sincèrement, SINCEREMENT, je suis là pour me décalquer la tête. Après, ouais, j’aurais pu trouver ça plus qu’interessant de discuter avec toi, d’apprendre à te connaitre, de voir si en plus de ton physique envoutant, y’a un truc chez toi. LE truc. Mais ce soir, je serais satisfait de ma soirée à 7 heures du mat, quand je sortirais en marchant comme un cadavre pour me faire éblouir par les rayons du soleil. Donc non, j’ai pas beaucoup de rateaux, je suis pas ici pour chopper, j’ai même pas mon telephone.

    En plus pour une fois, putain y’a de la bonne musique !
    Mais j’ai bien compris que ne t’en a rien à foutre et que tu voulais juste un coup à boire. Alors savoure ton verre, moi je vais danser, si tu mcherche je suis sur la piste !


    Sans demander son reste, il se dirige vers le DJ en prenant place dans la piste, les fleurs de Lys de sa cravate s’illuminant.
    Julie Lescomb
    Julie Lescomb 
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    (HRP: Des fleurs de lys sur sa cravatte, HO MELION!!!! Niveau ringardise tu te pose là MDR!)

    La HARDE! Quelques jours que Julie venait de revenir de son tour du monde et elle avait décidé, sans en dire mots, de laisser Franz quelques heures afin de retrouver son chez-elle... La HARDE, que de frissons en mettant de nouveaux les pieds ici, la nuit n'était pas encore tombé, et le Cernunnos pas encore ouvert, mais elle se sentait si bien ici... Elle ne prit même pas le temps d'aller dire de suite bonjours aux propriétaires des lieux mais elle passât par le refuge accompagné de Dakota, accrocher à son coup, comme d'habitude et de Nala qui courait partout, trop heureuse de découvrir le lieu où tout a débuter pour Julie.

    " Ho c'est fou! Regarde Juju! Tout ces animaux! Eux aussi ils étaient en danger? C'est pour ça qu'ils sont là? Qu'est-ce qu'ils sont beaux!!!"

    "Tu va te calmer le sssac à pussse, tu me donne le tournis..."

    Dakota fit tourné sa tête pour mimer ces dires, ce qui fit rire Julie de bon cœur.

    "Aller calmez-vous un peu tout les deux, et n'oubliez pas que beaucoup de monde peut vous entendre ici.

    Julie regarda les animaux qui arpentait le refuge en toute aisance, elle pouvait les entendre parler entre eux, se chamailler, rigoler, elle se souvenait que c'était beaucoup plus calme pour elle un ans auparavant... Mais les choses avaient bien changer depuis... Soudain le bip de sa montre la rappelât à l'ordre, elle était en retard... Pour ne rien changer à ces habitudes. Mais quant on savait qu'elle avait rendez-vous avec Piotr Mikhailovitch, un des grand manitou du clan des Cerfs... Très charismatique et plutôt pas mal, Julie se souvenait encore de leurs première rencontre dans ce bar, des réactions que ces amies et elles avaient eue, surtout de celle de Flo... Elle avait perdu tout contrôle. Ha le bon vieux temps, mais ça ne faisait qu'une année en réalité, ce qui semblait des lustres pour Julie. Arrivé devant le bureau du DRH ces jambes commençaient à tremblé... Même si au fond elle savait que maintenant ils étaient sur un pied d'égalité, il avait toujours ce don de rendre les gens totalement soumis à ces côté. Après une grande bouffé d’oxygène elle frappa à la porte plus fort qu'elle ne l'aurait voulu. Une voix forte d'homme à qui on ne refuse jamais rien se fit entendre lui disant d'entrer, ce qu'elle fit sans attendre. Contrairement à la dernière fois, l'homme se leva pour saluer la jeune femme d'une poignet de main ferme mais convivial. Ce qui eue le dont de déstabiliser un peu Julie, pas habituer à cette proximité avec Piotr. Il lui proposa un verre qu'elle accepta sans hésitation puis parlèrent en premier lieu d'elle, de son voyage, de ces découvertes et de ces exploits, à croire que tout les cerfs étaient déjà au courant... Puis ils en vinrent aux sujets qui fâches, sa place au sein de la harde et comme agent de sécurité au Cernunnos, malgré son statut au sein des totems, et son argent mit de côté, il lui fallait tout de même continuer de gagner sa vie. Après près de deux heures de discussion elle repartie avec son contrat en poche, un jolie petit CDI à mis temps afin de pouvoir formé ces protégés accompagnée de Franz. D'ailleurs à l'élocution de ce nom, Piotr ne put s'empêcher de dessiner un sourire sur son visage, mais vous savez, ce genre de sourire qui vous dis, Ho ma pauvre, je te plein... Mais Julie ne tint pas rigueur, elle avait apprit à apprécier ce fou de Franz.

    A la sortie du bureau elle prit la décision de reprendre ces marques au Cernunnos en commençant par y allez se défouler un peut. Elle laissait Dakota au refuge, un cobra ferait mauvaise impression dans une boite de nuit, elle aurait bien laisser Nala également mais cette dernière était en totale désaccord, folle de musique et très sociable, elle voulait s'amuser aussi... Julie leva les yeux au ciel et prit la petite chienne avec elle, personne ne l'aurait laisser entrer si elle n'avait pas été Cerf, et puis avec sa carte d'agent de sécurité, son Doberman de presque un an faisait très bon chien de sécurité. Julie entra donc sans problème, à peine arriver dans la discothèque certain regard se tournait déjà sur elle, en premier lieu d'autre Cerf la saluait d'un signe de tête respectable et d'autre regardait l'animal qui se déplaçait dans le lieu comme si elle était chez elle. La jeune femme se dirigeât vers le bar où était déjà attrouper quelques soiffard et autre "gueule soul", si une chose ne lui avait pas manquer c'était bien ça. Mais c'était comme ça dans toute les boite de nuit après tout, à sa droite se trouvait une jeune femme qui ne passait nullement inaperçu avec son look rock et ces cheveux bleu, elle semblait en pleine conversation avec le roi du mauvais gout... Déjà plus personne ne met de cravate de nos jours et encore moins avec des Lys... Dommage, il pourrait être canon... Mais pas comme ça. Elle s'adossa au bar, un Mojito à la main et regarda le jeune homme partir se trémousser maladroitement sur le piste. La jeune femme se mit à rire, puis s'adressa à la jeune femme bleu.

    "Un ami à vous? Ou un de ces lourdingues qui drague tout ce qui bouge? "

    Pendant se temps Nala tournait autour de la jeune demoiselle, remuant la queue et criant à qui voulait l'entendre que cette fille avait un chat... Julie se retenait de lui répondre, ne ressentant aucun signe d'éveille en la jeune femme, mais elle avait presque envie de lui dire qu'elle était un des rare animaux admis ici... Et que son chat ne devait pas être là.
    Roxanne Dupont
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    H.R.P ( Je suis désolée j'ai fait un pavé, j'ai pas fait exprès c'est venu tout seul  gloubs Je ferai moins long la prochaine fois)

    Visiblement un problème allait se poser : l’autre voulait récupérer son verre et décrétait qu’il l’avait juste laissé goûter. Ben tiens ! C'est ce qu'il croyait. Ni une, ni deux, elle mit à exécution son plan et cracha dans le verre avant de lécher la paille. Ah, quelle tête il tira ! C’était juste magique ! Roxanne ne put s’empêcher de rire de bon coeur, fière d’elle et de son manque de bonne manière. Étrangement, lui aussi finit par rire aux éclats. Vraiment ? Il le prenait bien ? Elle aurait cru que cela aurait plus tourner en bagarre qu’en rire. Mais bon, l’important était de conserver sa précieuse boisson. La jeune femme gardait les doigts bien serrés sur le verre, pas du tout décidée à lâcher prise.

    C’est alors qu’il lui dit qu’elle était géniale et qu’elle lui vendait du rêve en barre. Sérieusement ? Elle ne put contenir une certaine surprise. Elle pensait l’écoeurer et voilà, qu’au contraire, elle avait gagné des points. Il l’aimait bien ! Les habitants de Totarnec étaient-ils si ouverts d’esprit ? En tout cas, ce gars commençait à l’intriguer. Il lui dit ne rien lâcher quand c’était à lui et il lui mordit les doigts ! Hé ! Mais c’était elle la spécialiste des mordillages pour attaquer les gens. Il lui volait SA technique. Ah mais c’est qu’elle sentait sa salive : YEURK. Elle lâcha en grimaçant et secoua sa main pour faire partir un peu la salive avant de récupérer une serviette qu’elle demanda rapidement à la serveuse. C’était une grande première qu’on lui morde les doigts. A Roubaix ses camarades n’avaient jamais eu tant d’audace. Il n’y avait qu’elle pour se défendre de manière aussi bestiale. Il n’y avait pas à dire : Mélion était vraiment bizarre dans sa tête. Peut-être autant qu’elle. La rockeuse se mit à éclater de rire en le voyant finir le verre d’une traite. Ce gars était un grand malade ! Il n’avait même pas hésité. Elle ne savait pas si c’était l’alcool qui le faisait agir de la sorte mais, en tout cas, qu’est-ce qu’elle s’éclatait. C’était le genre de gars qu’il fallait avoir sous le coude en cas de déprime : impossible de broyer du noir avec cet énergumène. Ouais, elle l’aimait bien.

    Cela ne l’empêcha pas de le remettre à sa place. Pourtant, il lui tendit tout de même un cocktail. Elle sourit et se mit à le siroter tout en l’écoutant. Il était sobre ? Non ?! Impossible ! Ca voulait dire qu’il était naturellement comme ça tous les jours ? Rolala… Mais ça devait être quelque chose de le croiser de jour dans un lieu normal ! Oh mon dieu, il ne fallait pas qu’elle le revoit un jour alors qu’elle était caissière au supermarché sinon elle exploserait de rire. Ce n’était pas son genre de perdre son sérieux mais… Regardez-le : il était drôle qu’il en soit conscient ou non.

    Mémé lui expliqua donc, ouais c’est bon elle le surnommait comme ça c’était officiel. Pas besoin de son accord tant que cela ne lui échappait pas oralement. Bref, il lui dit ne pas la draguer mais avoir trouvé sa couleur de cheveux et son regard magnifiques. Il semblait sincère mais cela lui faisait bizarre qu’on la complimente de la sorte. Les gens de son école et de la fac avaient été des coincés et l’avaient toujours regardée plus comme un phénomène de foire qu’avec respect. Ne parlons pas de ses parents et ses grands-parents. Et voilà que Mémé décréta qu’elle n’avait pas le droit d’être ici seule au bar avec un regard pareil. Elle aurait dû être duchesse ! Voilà que Roxanne explosa de rire, l’aspergeant un peu de sa boisson qu’elle avait encore en bouche. Elle avait failli s’étouffer avec ses conneries. Voilà qu’il frappa le comptoir avec conviction pour lui dire qu’elle avait vraiment de l’intensité dans son regard et que c’était impressionnant. Ro s’il ne la draguait pas il était amoureux ou en mode fan service. Elle n’avait jamais eu de fan ni de petit ami d’ailleurs. En tout cas, il n’en démordait pas : il adorait son regard et n’était pas là pour se faire un coup d’un soir. Bien, au moins les choses étaient claires. Il était donc juste généreux et lui avait payé un verre pour admirer l’intensité de son regard. Elle n’avait jamais eu réellement conscience que ses yeux puissent avoir un tel impact sur qui que ce soit.  

    Bref, Mémé lui dit être là pour se “décalquer la tête”, sans doute comme tout le monde, elle le comprenait. Elle comptait bien aussi finir très très joyeuse en fin de soirée. Roxanne aurait pu en placer une s’il n’avait pas été si bavard. Mais quelle pipelette ! Une vraie fille ! Remarque, ça vallait mieux : elle n’était pas des plus à l’aise question discussion quand c’était pour faire réellement connaissance et pas pour embêter son monde ou lâcher des vérités douloureuses. Voilà qu’il évoqua qu’il aurait aimé mieux la connaître pour savoir si elle avait LE truc. Quel truc ? Il n’y avait rien à chercher chez elle, elle était bien trop associable et rentre dedans pour avoir un truc hors du commun. Si, elle parlait à Jiji : ça faisait d’elle la folle au chat mais ce n’était sans doute pas cela qu’il cherchait.  

    Il poursuivit sur son monologue en expliquant ne pas avoir beaucoup de râteaux puisqu’il n’était pas là pour chopper mais pour s’éclater. Soit disant il n’avait même pas son téléphone. Et voilà qu’il se réjouissait également de la musique. Ouais, c’est vrai que c’était pas mal bien que ce ne fut pas ce qu’elle préférait : ça permettait de bien s’éclater. Elle aussi avait envie de danser. Cela dit, il ne fut pas insistant plus longtemps, ayant compris que son but avait juste été de se faire payer un verre. Elle sourit : au moins n’était-il pas bête. Il lui dit être sur la piste de danse si elle le cherchait. Comme si elle pouvait le louper ? Regardez cette cravate d’un autre temps. Il vivait au moyen âge ? C’était pour ça qu’il était si particulier ? Elle rit mentalement en le regardant danser. Ben, pourquoi pas discuter avec lui par la suite. Il n’avait pas l’air bien méchant et, s’il l’avait été, elle lui aurait montré ce que c’est de vraiment mordre pour obtenir la victoire.

    Une femme s’adossa au bar, juste à côté d’elle et rit en regardant Mélion. Ouais, il y avait de quoi. Mémé était vraiment un sacré personnage. Puisque l’inconnue s’adressa à elle, Roxanne détourna le regard du blond pour découvrir une très belle jeune femme au charisme impressionnant et à la chevelure rouge. On aurait dit un mannequin ou une actrice de cinéma. A elle, Mémé aurait pu dire qu’elle était envoûtante, ça ce serait bien mieux compris. Ouais, la rockeuse n’avait pas énormément d’estime d’elle-même.

    Elle venait de lui demander s’il était un ami à elle ou un lourdingue dragueur. Roxanne rit et répondit sincèrement :

    « Pas tout à fait l’un et pas tout à fait l’autre. Cela dit, il est plus drôle que lourd. Il parle comme une personne bourrée alors qu’il est sobre, du coup je suis curieuse de l’entendre parler quand il sera vraiment ivre. Et il m’a offert un verre même s’il était conscient que ça ne lui amènerait rien. »

    Elle sourit et termina son verre. Ah, que c’était bon les cocktails alcoolisés et tellement traître à la fois. Elle sentait bien que l’alcool faisait petit à petit effet. C’était agréable. Cette soirée s’annonçait vraiment bien. Cette boîte de nuit était vraiment cool ou bien elle avait de la chance d’être venue le bon soir.

    Tiens, une drôle de sensation la surprit au niveau des jambes. Elle baissa le regard et vit, avec stupéfaction, un doberman lui tourner autour. Ayant un self control et surtout un rien d’expérience avec les animaux, elle ne stressa pas, voyant bien qu’il était très amical !

    « Ooooooh ! C’est votre chien ? Il est magnifique ! Mais il n’y a pas trop de bruits ici pour ses pauvres oreilles ? »

    Roxanne n’aurait jamais emmené son chat à l’intérieur et l’aurait plutôt laissé courir sur les toits. Les animaux avaient des sensibilités accrues aussi elle se posait la question. Mais la bête n’avait pas l’air d’être malheureuse ici, au contraire. L’ex roubaisienne ne put s’empêcher de se lever de sa chaise pour mieux regarder la chienne, oui, maintenant elle pouvait voir que c’était une fille. Elle se dit alors que si l’animal lui tournait tant autour, c’était sans doute à cause de Jiji.

    « Elle doit sentir mon chat, il se roule dans absolument tous mes vêtements. »


    Dit-elle d’une voix amicale. Elle entendit alors une super musique passer et demanda à la jeune femme :

    « Vous venez danser ? Moi ça commence à me démanger ! »


    Dit-elle en commençant déjà à se déhancher comme pour motiver celle dont elle ignorait encore l’identité. Si elle disait oui, tant mieux car elle ne danserait pas seule. Si elle refuserait cela ferait plus de verres gratuits pour elle. Il ne fallait pas rêver : un mannequin pareil allait forcément faire diminuer ses chances d’avoir des boissons à l’oeil. Dans tous les cas, elle pouvait juste danser une chanson et revenir auprès de la jeune femme si elle ne voulait pas danser.

    Mais le temps qu'elle décide, elle s'excusa auprès de la jeune femme, fila rapidement auprès de Mémé pour lui arracher son horrible cravate. Non mais même sans vouloir dragueur, il fallait qu'il enlève cette horreur ce n'était pas possible. Elle fut assez expéditive : elle arriva à sa hauteur, le fixa en secouant la tête, s'approcha de lui et lui enleva sa cravate d'un geste vif mais sans menacer de l'étrangler. Elle lui fit un clin d'oeil et lui dit à l'oreille :

    « Tu me remercieras plus tard. »


    Puis elle retourna aussi vite auprès de l'autre femme, montrant la cravate d'un air victorieux.

    « Non mais qui porte ce genre de choses ? »
    Julie Lescomb
    Julie Lescomb 
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    Julie avait tapée juste, pas une éveillé, mais tout de même proche des animaux, elle lui révéla l’existence de son chat, chose déjà fougueusement dite par Nala, et s'inquiéta de l'ouï de la jeune chienne. Julie lui sourit tout en se baissant et lui dévoilant les boules quies qui ornait les oreilles de la jeune chienne.  

    " C'est un compromit entre elle et moi, soit elle les met, soit elle ne vient pas, mais pour un chien de sécurité il est préférable qu'elle accepte, sinon je perds mon emploi au Cernunnos."

    " Ouais bas c'est plus une torture qu'une bénédiction ton truc... Non mais ça va hein c'est pas la musique qui va me rendre sourde... Pffff

    Nala gratta un peut son oreille avec sa patte extérieur pour montrer sa gêne et Julie se mit à rire au éclat. La jeune chienne adorait se faire plaindre au-près de ceux qui ne la comprenait pas toujours. Pour se faire elle frôlât également sa tête contre les jambes de la jeune femme, cherchant encore plus de caresses et d'attention, elle adorait être le centre du monde.

    Puis après avoir parler de ce jeune homme la jeune rockeuse partie comme une furie arracher la cravate du jeune homme ce qui fit éclater de rire Julie, elle ne put s'empêcher d'applaudir la jeune femme avec frénésie. Puis appela la barman.

    "Angie! Briquet et champagne s'il te plaie, trois verres!

    Puis elle se tourna vers sa partenaire tout en brûlant la cravate puis levant son verre

    "A la mort des look ringard!"

    Puis elle se tournât vers la piste de danse tout en levant son verre avec un clin d’œil en direction du jeune fou à qui appartenait cette horreur d'une autre époque.

    ]"Angie garde la coupe pour le jeune homme la-bas, ça sera pour le dédommager de sa cravate, enfin si on peut appeler ça comme ça... "

    Elle repoussa avec un faut dégoûts les cendres qui se trouvait sur le bar avant de se pencher vers l'intérieur de se dernier pour prendre une éponge et nettoyer les dégâts. Puis elle se tournât vers la jeune femme qui venait de lui proposer une dance quelques minutes plus tôt, elle la prit par la main et la traînât au centre de la piste, là où était le jeune homme. La taille imposante de Julie, jurait violemment avec les 1.50m de la jeune femme, mais ça ne faisait qu’attiser plus de regard sur leurs personnes, et la petite chienne qui s'éclatait à danser avec elle n'ajoutait rien à leurs fausse discrétion. Mais tout ce qu'espérait silencieusement Julie c'était que Franz les rejoigne, mais elle n'était pas folle, et savait parfaitement que s'il venait ici ça ne serait que pour la sermonné sur divers choses sans intérêt... Et soit disant qu'il n'en avait rien à faire d'elle... Elle était bonne celle-la.
    Melion Erwin
    Si vis pacem para bellum > Sam 20 Jan - 1:24:59
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    Petite musique de fin de soirée? Clique Clique !

    Car il s’en rappel, il l’a lu dans un livre un jour, cela disait « la célérité des châtiments est tout à la fois la terreur des coupables et la meilleure des consolations pour ceux qu’ils ont fait souffrir. » C’est de Plutarque, alors croyez-moi, il n’a pas inventé l’eau chaude pour ce coup-là. Non non, ce coup-là, il découvrait le feu.

    C’était un tendre sourire et une danse presque complice qu’il avait obtenue de Roxanne en échange de sa magnifique cravate bleu cobalt aux fleur de lys couleur albâtre s’illuminant aux néons UV de la boite, un cadeau de sa marraine quand il était chez les Arts, un bien d’une certaine valeur.
    « Prends en soin » fut les seuls mots qu’il avaient réussi à articuler avant qu’elle ne s’en aille au compteur retrouver le nouveau venu qui avait trouvé l’idée rocambolesque d’emmener un clebs dans une boite. A par se faire marcher dessus par des cadavres ambulants à peine conscient de son entourage, il n’allait pas s’amuser longtemps, mais c’était son avis personnel.
    Ses yeux s’écarquillèrent comme jamais alors qu’une lueur attira son regard agressé par la lumière. Revêtait-il ou cette triple conne était en train de bruler un bien ne lui appartenant pas ?

    Les sensations exacerbées, il n’avait surement jamais autant haï quelqu’un. Malheureusement pour lui, et pour elle, il n’était pas en état de se retenir.

    Mélion tenta de garder son calme, de continuer à danser sagement alors qu’elle venait de lui meurtrir à tout jamais. A la place, il venait de tirer un trait sur sa soirée. Ce soir-ci, il ne sortirait pas à 7 heure du matin, complètement cadavre. Non, ce soir-là, il ne savait plus. Il s’approcha des deux jeunes femmes, offrant un petit clin d’œil à Roxanne en dansant proche d’eux sans pour autant s’immiscer grossièrement.

    Non, il attendit patiemment, une dizaine de minutes, répondant aux affirmations avec gentillesses ou politesse, ou feintant de ne pas entendre ou comprendre. Finalement, l’atmosphère détendu, il profita d’un pas de danse et se tourna vers Julie avant de briser son verre contre son crâne, n’y allant pas de main morte.

    Ca c'était ma cravate, MA cravate. Je sais pas pour qui tu t'est prise, mais j'espère que t'avoir aider à te rappeler que tu n'est rien.

    Il tremblait de rage, d’excitation, gardant un œil sur le chien qu’il n’hésiterait pas à frapper quitte à briser son museau s’il le mord. De toute manière, si ce sale clebs venait à le mordre, il porterait plainte, et en graissant une patte ou deux, il le ferait euthanasier. Jackpot.
    Il n’avait pas les poings serrés, parfaitement détendu, il scrutait son environnement comme un gladiateur dans une arène, prêt à bondir suivant la menace. Déjà, elle avait de la chance qu’il y’ait le clebs, sinon il serait parti et dans cette foule, personne ne l’aurait remarqué avant qu’il soit loin, chez lui.
    Roxanne Dupont
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    Roxanne pouvait vraiment avoir un caractère de cochon, être une vraie plaie ouverte pour ceux qu’elle croisait mais il y avait toujours une règle invisible. Qu’elle crache dans un verre soit, si c’était fait contre quelqu’un d’abjecte, qu’elle morde pour se défendre, qu’elle crie comme un chien sur quelqu’un qui agissait comme une ordure, tout ça était justifiable et à faire sans l’ombre d’une hésitation. Oui mais elle n’était pas non plus pour la méchanceté gratuite. Ce n’était pas parce qu’elle n’était pas très sociable qu’elle était une grosse vilaine. Pourquoi je vous écris tout cela ? Pour que vous compreniez mieux la suite des évènements.

    Alors oui, Roxanne avait piqué la cravate hideuse de Mémé. Cependant elle comptait bien la lui rendre en fin de soirée ou, au pire, un de ces quatre quand ils se seraient croisés. Ca aurait fait l’objet de souvenir, d’une blague pas drôle, qui sait. Si elle en avait parlé à l’autre, c’était sans doute pour sortir des blagues sur un look plus que décalés, pour jouer avec. Mais elle ne comprit pas pourquoi elle demanda un briquet et des coupes de champagne. Peut-être pour faire peur à l’autre et le forcer à venir ? Cela l’intrigua tellement qu’elle en oublia l’adorable chienne.

    C’est alors que le drame se produisit. Elle n’avait pu noter l’heure du décès de l’accessoire mais la femme y mit le feu en levant son verre sous le regard consterné de Roxanne. La pauvre fille était en train de culpabiliser comme c’était pas permis. Non, elle n’avait jamais voulu ça. C’était juste pour s’amuser qu’elle la lui avait prise. Jamais elle ne l’aurait brûlée ou fait quelque chose du genre. Mais, mais… Ils étaient fous les gens ici ou quoi ?! Cette femme avait une superbe chienne et la traitait avec égard et, à côté de cela, elle brûlait la cravate de quelqu’un qui ne lui avait, à priori, rien fait.

    La rockeuse était trop mal psychologiquement pour lever un verre ou même réagir. Elle rêvait hein ? Oh mon dieu : qu’allait dire Mémé ? Il allait lui en vouloir à mourir. A sa place, elle aurait sans doute exploser de fureur et aurait déclenché la bagarre de sa vie avec la personne qui avait osé détruire une de ses affaires. Certes cet accessoire avait été de mauvais goût mais ça lui appartenait. Des gens avaient détesté son look lorsqu'elle vivait sur Roubaix, elle savait bien ce qu'on pouvait ressentir lorsque l'on était mal considérée. Si on lui avait piqué et brûlé ses affaires...

    Voilà que la jeune femme dit à l’autre de préparer une coupe de champagne “en dédommagement”. Mais qui lui disait que cela suffirait ? Si ça se trouvait, sa cravate hideuse était son porte bonheur hérité de génération en génération et elle avait commis l'irréparable. Et Roxanne payerait pour non assistance à cravate en danger.

    Celle qui passait pour une lilliputienne par rapport aux autres regarda les cendres de l’objet et saisit avec effroi les restes de l’accessoire.

    « Mais pourquoi… ? »

    Ca y est ! Elle avait enfin réussi à articuler un mot avant de lancer un regard plein d’incompréhension à la top modèle. Franchement, elle n’avait plus du tout envie de boire. Elle avait participé malgré elle à la destruction de cette cravatte et était en train de culpabiliser. Il faudrait absolument qu’elle se rachète. Peut-être en trouvant une cravate équivalente ? Sur internet il y en avait peut-être encore ce type ? Olala, elle se sentait tellement mal à l’aise. Elle dansa mais plus parce qu'elle était sous le choc et ne savait pas encore obéir à ses propres pulsions.

    Puis, ce fut le retour de Mémé. La rockeuse avait presque entendu une musique angoissante en le voyant pointer le bout de son nez. Oh non, la juste sentence allait tomber. Elle ferma les yeux, honteuse et en avait les larmes aux yeux. Roxanne avait beau faire sa peste et son regard blasé la plupart du temps, elle n’en restait pas au fond une brave fille. Elle était à deux doigts de pleurer pour se confondre en excuse. Mais le blond ne lui dit rien et s'en prit à la jeune femme en lui brisant son verre sur le crâne. Olalala, tout ceci allait tourner en bagarre générale : elle le sentait.

    Roxanne sauta entre les deux, tentant d’apaiser les choses bien que la communication ne soit habituellement pas son fort. Elle prit délicatement, entre ses petites mains d’enfant de dix ans, la main de Mémé et lui dit en le regardant de ses petits yeux larmoyants :

    « Je suis vraiment désolée. Jamais je n’aurai pensé qu’elle aurait fait ça. Je me rachèterai, j’essayerai de t’en trouver une autre si c’est possible. Ou je t’en ferai une moi-même. »

    Elle proposait cela mais n’avait clairement pas tant d’argent que cela à sa disposition pour le faire. La location de son appartement allait se voir reculer pour un moment avec cette affaire ! Mais elle affronterait les conséquences de ses actes. La rockeuse se tourna vers la femme et essaya de voir si elle ne saignait pas. Elle lâcha la main de Mémé et demanda :

    « Vous n’êtes pas blessée ? Peut-être devrions-nous tous respirer et nous détendre ? »


    C’est tout ce qu’elle pouvait demander. Elle n’était pas infirmière et n’aurait pu proposer une quelconque aide pour des soins. Il était déjà bien de s’assurer de son état. Bon, il restait juste à espérer qu’ils ne la poussent pas comme un petit meuble pour régler leurs comptes entre grands. Si c’était le cas, elle essayerait sans l’ombre d’une hésitation de s’interposer entre eux deux quitte à se retrouver à l’hôpital. Tout ceci était sa faute, elle en était convaincue. Elle n’était qu’une idiote qui aurait dû rester avec son chat plutôt que d’essayer d’être sociable.
    Julie Lescomb
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    "Nala, stop.

    Ses mots fut ferme et presque amusé, il était sérieux se petit merdeux... S'il avait attendue quelques minutes, ou quelques heures. Il aurait trouvé l'expérience plutôt impressionnante. Mais non il avait fait LA chose de trop, oser la frapper, devant tout ces collègues. Nala grognait tout crocs dehors, mais comme lui avait demandé, ou plutôt ordonner la jeune femme elle ne bronchât pas, mais sa colère était bien présente.

    "Laisse moi lui sauter dessus, aller, juste une morsure ou deux, je peut même l'éventrer? Lui faire manger ces visières... S'il te plaie Juju

    Un sourire carnassier Julie caressa la Doberman avant de se lever, une plait saignante à la tête.

    "Sombre idiot"

    Elle sortie de sa poche la dite cravate soit disant brûler, un tour qu'elle avait prit de Franz, mais avec un torchon. Son sourire illuminait son visage tout comme la colère son cœur. Soudainement violemment, son révère partie et s’écrasa sur le visage du jeune homme avec force et fracas. Puis la jeune femme leva la main pour stopper deux malabars qui arrivait en direction de la petite altercation.

    "Si tu veux te battre gamin c'est dehors... Pas dans un lieu public, mais je te le déconseille fortement, tu y perdrais plus qu'une cravate, qui est en parfaite état.Mais je ne t'en veux pas, je trouve juste ton geste quelques peut exagéré pour cette chose...

    Le jeune femme lui rendit son bien, en parfait état puis caressa de nouveau Nala tendrement pour qu'elle se calme, elle semblait plus sur les nerfs que les trois autres personnes concerné.

    Je ne l'aime pas lui Juju, tu as vu comment il m'a regardé? Il n'aime pas les animaux, je te le jure, ça se sent. Vient on le laisse à sa connerie humaine, c'est pas tes tours de magie qui vont lui donner un cœur crois moi... Il put le sang à des kilomètre.

    Julie leva un regard haineux vers l'homme, Nala ne se trompait jamais, en presque un an, elle débusquât plus de braconnier que d'os. La jeune femme aurait bien aimer lui sauter au cou, mais aucune preuve ne venait lui en donner l'autorisation, et puis on était en France, plus en Afrique, la justice ne se faisait plus soit même... Dommage.

    "Aller vient Nala, on retourne au bar. Et un verre t'attend là-bas l'affreux."

    Elle ne chercha pas à entendre sa réponse, surement vindicative, elle avança vers le bar tout en levant la main pour saluer ce fou furieux. Elle leva également les yeux au ciel, se rendant compte que sa vie à l'étranger l'avait vraiment rendu intolérante à la connerie humaine. Elle aurait put jouer de son influence d'éveiller sur lui, le clamer directement comme un insecte, mais user de ces dont en public et devant des non éveillé était risquer, surtout si Nala avait raison et que c'était un chasseur, on ne sait jamais avec ces gens là, il peuvent très vite te prendre pour de la chaire à disséquer... La jeune femme passât derrière le bar près d'Angie qui l'a regardait avec de grand yeux.

    "Les gens ont de moins en moins d'humour."

    Lui lança Julie tout en essuyant le sang qui coulait sur son visage, comment elle allait expliquer ça à Franz encore? Ce n'est pas comme si elle avait obtenue cette plaie en sauvant un animal ce coup si... Il sera surement moins compréhensible.

    "Comment tu as fais ça? Je te jure que j'ai bien cru que tu l'avais brûler sa cravate... C'est pourtant pas ton genre, enfin après tout, ça fait des années, mais tu aurais bien changé."

    Julie ne put s'empêcher de sourire à la jeune femme

    "Un magicien ne révèle jamais ses secret ma belle Angie"

    Puis Julie lui prit le torchon qui pendait à son tablier et lui mit le feu devant tout le monde, avant de le ressortir de sa poche.

    "Comme tu vois, c'est magique!"

    Puis la jeune femme se servit un Whisky avant de se reposer au bar.