Melion Erwin
A chaque merde son emballage
Melion Wulgrim Erwin, née à Toulon, désormais 27 ans, Chef de Projet chez Constellium Ussel. Français d’un père Français et d’une mère japonaise. Quelques douleurs musculaires au niveau du dos. Mon père est professeur et ma mère est au foyer. J’ai une sœur, et personne n’a pris mal mon départ, moi encore moins, j’ai adoré, adoré quitter ces traitres. Du haut de mon mètre 83, ma constitution athlétique du fait que je m’entretiens, enfin, je suis un peu maigrelet aussi, 65 kilos. Des cheveux blonds et des yeux bleu/vert en fonction de la lumière…
Marguerite c’est mes nuits blanches, c’est mes nuits noires, c’est mes nuits rouges.
J’ai toujours été versatile, un tant soit peu… sociopathe. Ma petite sœur, noirceur, à grandit à merveille, surtout grâce à moi. Il y’a quelques années, j’ai un peu changé (le premier qui me dit qu’on ne change jamais, je lui ôte la vie), j’ai découvert le Club Rogier Nimier sur Facebook, et leur vision de la vie, je l’ai adopté. Il faut vivre, vivre à l’excès, faire les choses pleinement, tout donner, faut tout niquer. Pas de place pour les lâches et les flegmatiques. La loyauté est un de mes maitres mots, et vous me verrez l’employé souvent, surtout quand je commence à être ivre. Mais en parallèle, j’ai déjà retourné ma veste avec une aisance infini… Un jour, j’avais rencontré une fille sur les internets, on s’entendait à merveille. Un jour elle m’a envoyé une photo d’elle, je lui n’ai plus jamais parlé. Le pire, c’est que ça me n’a même pas heurté. J’ai pas eu mal, comme jadis j’eu pu avoir mal en faisant ça.
Je suis aussi cinéphile, comme un peu tout le monde. Mais ce qui me décris par-dessus tout, c’est tout et rien. J’aime tout, et rien. J’ai énormément de passion, de centre d’intérêt, mais je n’ai jamais aimé quelque chose au points de déplacer des montagnes. Donc tout fini par m’ennuyer, même si tout m’intéresse… Par ailleurs, j’adore me définir de manière indéfinie. Quand les gens me disent « soit toi-même » par exemple. Non, sérieusement, ça veut dire quoi « soit toi-même » ? et si être moi-même c’est être quelqu’un d’autre ? Ah, ce bullshit de l’extrême…
Le passé reste présent pour mon futur
Cet instant de douceur s'efface de mon trajet,
La douleur me pourchasse comme un chien enragé.
J'ai craché sur des morts seul avec mes démons,
Quelques maux quand la vie patiemment te démonte.
C’est toujours pareil, tous à gratter, à essayer de me connaitre, de savoir qui je suis, pourquoi, juste pour analyser mes mécanismes de réflexions, tout ça pour mieux m’enculer après. Et bah tu sais quoi ? Je vais te la donner ma putain d’histoire. T’aura tout, tous les détails que tu n’aurais pas voulu savoir. Toi, être animé par la curiosité mais rebuté dès qu’il entends quelque chose qui ne lui plait pas. Mais mon histoire, elle n’est pas toute rose, oh non, elle à rien de rose. Je ne sais pas pourquoi. Quand je prends du recul, je n’ai pas eu une enfance aussi ignoble que ça. Mais tu sais ce que j’ai fait tous les jours depuis la fin de mon enfance ? Je me suis subit. La fin de mon enfance c’est quoi ? C’est quand mes parents m’ont trahi. Quand on a déménagé et que j’ai dû abandonné mon meilleur ami. A dire vrai, je n’ai plus aucun souvenir de lui, hormis qu’il s’appelait Bertrand. Mais ce jour-là, un bout de mon âme est resté dans la demeure que nous avons quitté le jour de son anniversaire auquel nous ne sommes pas aller, car il est tombé le même jour de notre déménagement. Dérisoire n’est-ce pas ? comme trahison ? Pourtant je ne peux pardonner. La deuxième, c’était après notre déménagement, bien après, j’étais… encore enfant, deux ans après en fait, putain, je m’en rappel… J’étais en… CE1, ou CM1. Mon ‘nouveau’ meilleur ami m’avait invité à son anniversaire, par lettre. Je l’avais lu et j’avais dit à mon père « ça commence à 16h ! » tout fier d’avoir réussi à lire, et refusant catégoriquement que mon père valide. Bien sûr, tu vois arriver ça gros comme une maison. Ça commençait à 14h oui, quand je suis arrivé, la fête terminait. Et je ne pardonnerais jamais ça à mon père, m’avoir fait raté le seul anniversaire de mon meilleur ami que je me rappelle encore. Après, je peux encore parler du fait que j’ai les pieds plats, vous savez, je porte des semelles orthopédiques, à vie. Pourquoi ? Car un fils de pute de géniteur n’était pas foutu de me foutre deux claques pour m’obliger à les mettre. C’est ça ? c’est ça élevé son enfant ? le laisser enchainer échec sur échec, et ce dernier m’handicapant à vie ? J’ai déjà pensé à sa mort vous savez, au final, je pense que je ne serais même pas triste. Comme dis mon oncle « C’est la vie. » Ouais. Qu’il aille bien se faire enculé. Handicaper et trahir son enfant pour seul principe de « il apprendra de ses erreurs ». Non putain de merde, j’avais 8 ans ! 8 ans ! T’apprends pas de ton erreur ! tu subis un putain de traumatisme !
Bref, ça c’était le début de la déchéance. La deuxième déchéance, c’est… à partir du collège je pense. Au commencement déjà, sombre était la chanson.
Non au collège j’étais déjà assez « noir » j’étais pas forcement quelqu’un de malheureux, je pouvais être joyeux, mais j’avais un… penchant pour le macabre ? pas dans le sens j’aime les macchabés. Mais plutôt… la mort me fascine, la destruction, le chaos. Mais du coup, c’est à cette période-là que j’ai pris conscience que j’étais seul, seul avec le diable, seul contre le monde. Que je ne pouvais compter sur rien ni personne d’autre que moi. Absolument personne.
Sentimentalement parlant… J’ai ‘aimé’ une fille, enfin, je la trouvais belle, je ne sais pas si c’est de l’amour, j’ai toujours pas compris ce que c’était de toute manière, l’amour. Mais bon, il n’y a rien eu, elle aimait un nabo de ma classe, une sale race de bougnoule racaille. Il l’a tringlé et puis c’est tout. Le plus drôle ? j’ai regardé avec un ami la scène, par le trou de la serrure de sa porte. Véridique.
Sinon, l’ami de cette fille m’aimait, enfin, voulait sortir avec moi, elle avait un corps franchement badass, forte poitrine, svelte, mais son visage ne me rendait pas. Avait son bout de dent manquant, je ne pouvais pas. Oui, je suis… super difficile, en matière de fille. J’admire les gens qui peuvent aimer quelqu’un pour sa seule « beauté intérieure ». Moi je ne peux pas. Destiné à finir seul, que voulez-vous.
Le lycée. Le lycée fut à la fois ma plus grande ascension, et ma plus grande déchéance. C’est à partir de là que j’ai commencé le rp sur forum. Oh, et j’avais dit que depuis le collège j’étais un gros gamer ? pas les jeux grands publique genre fifa, je jouais à un mmorpg avec des potes de classes. Bref. J’étais dans une lycée générale, avec une classe à la parité respectable, et je ne trainais qu’avec des filles. J’étais presque le seul mec du groupe. Jusqu’à ce que ce fils de pute vienne. Un type qui ne devait pas être dans ma classe initialement, mais à cause d’un désistement, voilà. Franchement, il n’était pas canon, bon, il était pas laid, ni con d’ailleurs. Mais il s’est incrusté dans notre groupe, et sa seule présence à saboté tout mon plan à conquérir Elsa, la blonde du groupe. Une merveille, si vous aviez vu à quel point elle était belle… J’aurais tué pour une personne comme ça. Bref, j’ai redoublé pour rien, j’ai changé de lycée pour un truc qui me passionné, l’électronique (de par les Pc) et y’avait presque pas de fille dans la classe, dont cette grosse bougnoule qui avait une sorte de béguin pour moi, mais bon, de par ses fréquentations, son langage, son comportement, jamais on aurait été ensemble. Toute façon, j’ai toujours hais les gros.
Je vous ai dit que j’étais un ancien gros ? Un gros lard. C’est ce qu’on me disait. Je me rappelle encore mon père me demander « mais tu te plais comme ça ? gros ? ». Moi j’aimais bien, manger du Nutella, mac do… c’était cool. Au final j’ai fait du rugby, et j’ai perdu du poids.
Entre temps je m’étais amouraché avec une de mes partenaires de rp, elle avait… 5 ans de moins que moi. Ou 4, ou 6. Je sais plus trop. Puis on faisait de ses rps… un truc de fou. On passait nos journées à ça, par MSN, sms, forum, chatbox, tout et n’importe quel support utilisable. Et puis elle est tombée amoureuse de tocards qui habitait sa ville (en même temps elle habitait la capitale, salope de merde). J’ai fait le sous-marin, on continuait à rp et dès que j’en avait l’occasion, je disais que son mec était un tocard.
Mais en parallèle je suis sorti avec une autre fille que j’avais rencontré sur un autre forum de rp, -dit le baisodrome- Et qui n’habitait pas non plus ma ville. Mais à ce moment-là, j’entrais en DUT, et comme mes parents était pauvre… J’avais la bourse. Oh et ils ont divorcé en 2007 aussi, vers mes 15-16 ans jcrois. Mais du coup, je m’entendais vachement bien avec celle-là, enfin, elle était beaucoup moins toxique, beaucoup plus loyale. Elle m’a proposé de sortir avec elle et j’ai accepté, on est resté deux ans ensemble. On se voyait quoi… 1 à 2 fois par ans ? Mais j’épargne les détails croustillants là, j’expédie. Donc on a fini par rompre. Parce que j’étais qu’un trou du cul, un putain de bouffon de merde. Enfin bref, c’est trop facile de se suicider, alors je suis toujours là. Je vous l’ai dit, ce que je fais du matin au soir : je me subis. Bref, ça m’a détruit, alors que c’est moi qui ai poussé tout ça. Enfin bref. Oui, beaucoup de bref, mais je n’assume pas tout, y’a des trucs que je me pardonnerais jamais. Dont ça.
Evidemment, je parlais toujours avec l’autre, et quand j’étais en moyen d’aller la voir, ça ne s’est pas fait. Et quand je disais faire le sous-marin, elle le faisait elle aussi. Je pense qu’elle est aussi responsable de ma rupture. M’enfin bon.
Bon après y’avait aussi les filles de ma promo sur qui j’avais le béguin. Y’en avait que 2. Les deux je les kiffais grave. L’une était petite à forte poitrine, un peu bête mais agréable à vivre, l’autre encore un peu plus bête –mais le genre de bêtise qu’on tolère facilement- mais encore plus magnifique. Sportive, qui faisait du cosplay, beau visage, belles mains, un fessier du feu de dieux. Non cette fille-là, physiquement c’était une machine de guerre. Bon pas encore un avion de chasse qui provoque une fracture de la rétine, mais vraiment, violent.
Bon, j’ai encore 2 échec à mon actif que je tairais (les pires d’ailleurs) et un troisième qui est… vous ne pourriez pas comprendre, je… j’ai pas trop encore envie d’en parler.
Pour l’une d’elle, et sans rien dire, je vous laisse écoutez ça : ça parlera pour moi :
https://www.youtube.com/watch?v=TtpqCMG63fI
Enfin bref, j’ai voyagé pour un stage, puis je me suis inscrit dans une école d’ingénieur. Et là-bas ça a été ma renaissance, c’était un truc de fou. Je m’étais mis à regarder « Black Sails » en plus, et… c’est une série qui m’a énormément appris sur le point sentimental. Déjà, j’avais toujours abhorré les clichés et les ‘on dit’ sociétale, la définition de l’amour, de l’amitié, ce genre de connerie. Là-bas, j’ai rencontré des personnes que j’aimais. J’avais 3-4 mecs dans mon entourage, vraiment, je les aimais. Rien de sexuel hein –je me suis déjà posé la question, et la réponse était non- mais je les aimais, je serais allé jusqu’au bout du monde pour eux. Bref, j’avais déjà fais des soirées à m’en rendre malade, mais là, pour mon école, j’étais à la capitale, avec mes nouveaux frères, et je peux vous dire que j’ai appliqué à la perfection l’une de mes maximes : toujours plus loin, toujours plus vite, toujours plus fort.
Bon après j’ai toujours eu la solitude qui m’a rongé, me ronge, et me rongera.
Je me suis toujours emballé pour des causes perdues et pour des personnages sans avenir, dont j'ai épousé les folies au point d'en souffrir presque autant qu'eux. Quand on est voué à se tourmenter, ses propres tourments, si grands soient-ils, ne suffisent pas ; on se jette encore sur ceux des autres, on se les approprie, on se rend doublement, triplement, que dis-je ? Centuplement malheureux ?"
J’ai obtenu mon diplôme y’a quelques années, 3 maintenant. Et j’ai été embauché à Constellium Ussel, en Bretagne. J’ai un peu peiné à trouver un appart, puis j’ai finalement atterri ici, à Totarnec. Personnellement, je préfère Paris, on peut aller partout là-bas, y’a tout, c’est incroyable. M’enfin, le prix de la vie est dérisoire. Ici y’a pas grand-chose, mais au moins ce n’est pas cher. Et puis y’a de quoi chasser. Je vous ai dit que j’avais un permis chasse ? et pêche aussi.
En fait, j’ai omis teeeeeeellement de choses. C’est dur à raconter, l’histoire d’une vie.
- Depuis je fume pour l’oublier, je fume pour oublier que je l’ai tué.:
Goeffroy, c’est… un de mes favoris, avec deux autres, enfin, un et demi, Jordan je l’aime aussi, mais j’ai un peu moins ce… feeling. C’est comme quand un jour il m’a demandé mon laptop pour prendre des notes. Sauf que dans mon laptop j’ai un paquet de truc que… je préfère que les gens ne voient pas. Ils me verraient sous un autre œil, inutilement d’ailleurs. Moi quand on fouille dans mes fichiers ou mes historiques, faut s’attendre à trouver tout et n’importe quoi, vraiment. Du coup, je lui ai dit mot pour mot quand il m'a demandé si j'avais pas confiance "non, j'ai clairement pas confiance en toi pour ça". Ca à du faire mal.
Bref, j’ai plein d’anecdotes sur moi et goeffroy, mais j’en ai deux pépites, qui me tienne à cœur. La première, chronologiquement, c’était chez Jo’ qui d’ailleurs était rentré chez lui, dans le Nord. Je rentrais de Paris je sais plus trop pourquoi, j’avais demandé à Goeffroy ce qu’il foutait et il me disait qu’il était chez Jo’. Je savais qu’il était en train de bédave, mais je ne pensais pas qu’après mon heure de métro il y soit encore. Du coup, quand je suis arrivé pas loin de chez lui qu’il me restait dix minutes à pied, ça m’a remis d’aplomb. Je n’ai pas grand choses à faire chez moi, et là je pouvais allez me mettre bien avec un de mes meilleurs potes ? ça part direct.
Du coup je l’ai rejoin chez Jo’ qui n’était pas là, on s’est callé devant la TV et on a fumé. Bon, c’était de la grosse merde car il avait vraiment choppé un truc ignoble, mais c’était cool quand même. Moi qui comparé à lui suit bien moins endurant, j’ai remarqué que ce n’était pas de la frappe, d’habitude je suis dans l’espace au bout de trois lattes, la, j’avais rien, vite fais. On en a fumer deux… Je me rappel ! c’était pendant un match de soccer…. France Angleterre je crois ? ptin je me rappel plus en détails, mais je pourrais le retrouver anyway.
Biensur, la foncedalle est arrivé, et on est parti mangé un bout au kébab pas loin, sur place –je ne sais pas trop pourquoi, Goeffroy préférais et moi jm’en battait les couilles, si ça lui faisait plaisir ça me faisait plaisir.
Voila ! on est parti bouffé pendant la mi-temps ! c’est ça ! on avait aussi le match là-bas, mais quand on a commencé à rentrer, ça avait repris –et on a raté un but du coup- quand on est arrivé. On a fumé un autre splif, et puis on est rentré chez nous. –Jo’ avait laissé les clefs à Goeffroy, pour qu’il nourrisse sont chat-.
Je ne sais pas trop si c’était le week end d’après, un les deux jours suivant par contre… Si, c’était les deux jours suivant, car on avait fait ça un vendredi, et Jo’ rentrait samedi dans l’aprèm. Ils m’ont appelé dans le samedi aprèm pour savoir ce que je foutais, bien évidemment, je foutais rien, je me faisais chier. Alors quand ils m’ont proposé de venir, c’était le petit truc qui m’a remis bien –sans compter dans quel état j’allais finir normalement, mais vue la dobe qu’on avait à se mettre dans les poumons, c’était un peu moins mon leit motiv pour aller voir mes potes. Etant donné qu’il faisait 800 degrés, j’ai pris 4 bières, du reblochon (oui oui) et je sais plus quoi d’autre à manger, je les ai rejoints dix ou vingt minutes après.
Malheureusement pour mon esprit, ils étaient partis chercher un truc de qualité. Ah oui ! le pain ! j’avais ramené mon pain de mie ! Du coup on a bouffé, bière plus croquemonsieur, puis on est parti dans la chambre maté la TV, et se mettre à l’envers. Enfin, moi je suis toujours le premier à partir. Puis on a eu la foncedalle, et c’est là qu’intervient le reblochon (mon fromage préféré), je l’avais acheté au marché, la veille, un bon truc. On l’a défoncé comme des malpropres. Maintenant que je m’en rappel, ce n’est pas ce jour-là les croquemonsieurs, c’était le lendemain. Ce jour-là ça devait être la pizza que j’avais ramené… Bref, j’avais ramené de la bouffe à chaque fois.
Le soir on est sorti –moi j’aurais bien dormi, je fermais les yeux et j’étais plus là- mais eux préfère toujours sortir, ils trouvent qu’on profite vachement plus de la défonce quand on sort, et je ne les contredirais pas là-dessus, c’était fun. On a pris une bouteille avec nous (une bouteille d’eau, oui oui) et on s’est baladé jusqu’aux quais, puis aux quais opposé…
Je ne sais pas trop à quelle heure je suis rentré par contre. On en a fumé un autre sur je sais plus quels quais, et je suis rentré.
Le lendemain, rebelottes, ils m’appellent à nouveau, je sais plus de la pizza ou du pain que j’ai ramené, mais j’ai encore amener de la bouffe, on s’est chargé avec le matos qu’ils avaient, et je sais plus du tout, ce qu’il s’est passé ensuite… Je crois que je suis rentré cette fois-ci, ou peut-etre qu’on est sorti se baladé un peu… Je crois que je suis parti avec eux mais que j’ai écourté, je m’en rappel pas.
Enfin bref, vous l’aurez remarqué, mais à mes yeux, j’étais un profiteur.
Le dénouement, c’était la fin du semestre (une ou deux semaine après, à tout cassé). Dernière soirée alors on prévoit d’aller en ville. On commence à domicile, vers 00h on se force à bouger, sinon plus de métro et c’était mort. Evidemment, on prenait le dernier métro alors pas question de revenir avant 6h du mat’, à moins de prendre un taxi ou un Uber, les puristes diront Hitch.
Sur le chemin déjà, Goeffroy m’envoie du rêve en mode : Les gars, j’ai 5 bonbons, qui voudras en prendre un ?
Moi je n’ai pas hésité, je lui ai dit « mec, tu régale, ça fais genre… depuis que vous en parlé, j’ai pas eu l’occaz d’être avec vous pour tester ça, si tu veux bien je t’en prends un »
Bien évidemment, y’avais pas de soucis. Un autre pote à refuser, il avait trop peur de pas savoir ce que ça allait lui faire. Moi je suis… beaucoup plus téméraire, et surtout curieux, de tout, même sexuellement parlant, haha.
Enfin bref, on prend le métro et sur le chemin de la boite il me file un cacheton, on le prend tout puis on passe l’entrée de la boite (sincèrement, jm’en rappel à peine de ça, genre une toute petite bribe)
On va au bar, on prend bouteille à trois –le groupe s’était scindé en 2 car y’en a qui était trop lent, et Goeffroy, moi, et celui qui avait refusé, on voulait pas attendre (enfin, surtout goeffroy, haha).
Je me rappel pas avoir payé un tier de bouteille en tout cas, mais mon compte en banque s’en rappel ! On a pris notre vodka red bull, et on est parti s’assoir du coup. Avec Goeffroy, on a parlé, sincèrement, je ne sais pas combien de temps, jusqu’à ce que les autres arrivent, et même après je crois. Je me souviens il les a appelés « Ouais les gars, vous foutez quoi ? ça fait XX qu’on vous attend, nous on est rentré, Mélion il est déjà parti là –dans le sens, la chose fait effet- et moi je sens que ça commence à monter. J’avais ce regard, je m’en souviendrais toujours, une rare intensité. Bref, on a continué à parler.
Le plus « intéressant » de la conversation, c’est quand j’ai commencé à parler de loyauté (ah bah, jvous avais dit, moi bourrée…), et puis après on a parlé machin. J’ai dit comme quoi, je me sentais un peu comme un profiteur, car je n’ai jamais rien ramené où acheter de truc concernant ça, et je sais que ça a son prix –bon j’en ai pas super eu l’occaz non plus, certes-. Et là, ça m’a à la foi enlevé un poids, et en même temps, j’ai pris conscience du lien qui nous liait. Je me souviendrais toujours de son regard, son discourt, son intonation, et même si je ne me rappel pas les mots exacts, mais on a dit :
- Meeeec, ne te prends pas la tête avec ça. Ok, tu ne ramènes pas de matos, mais mec, à chaque fois que tu viens, tu viens pas comme un profiteur, pas pour moi. Sincèrement, regarde, la dernière fois, t’es venue, t’as ramené des bières, de la pizza, du fromage, tu nous as régalé.
- Oui mais mec, c’est juste de la bouffe, ce n’est pas comparable
- Mais c’est là que tu te trompes, ça vaut autant gros, nous ça nous a fait super plaisir, tu n’es pas juste là pour fumer en juif et te barrer, t’essaye de nous faire kiffer le moment comme tu peux, avec tes moyens, et c’est ça qui compte. Alors vraiment mec, te tracasse plus avec ça, à nos yeux, tu n’es pas un profiteur, sinon on t’appellerait même pas. Au contraire, on kiffe, quand t’es là on passe un bon moment.
Ça m’a… ça m’a vraiment fait du bien. Bon, j’ai quand même dis que la prochaine fois, c’est moi qui régale, parce que même si je me sentais moins, ou plus coupable du tout, j’ai envie de leur faire plaisir, de les régaler autant qu’ils me régalent.
C’est quelque chose que j’aime particulièrement, ces discussions à cœur ouvert, celles où tu peux dire les choses, avec des mots vrai, sincères.
Et enfin, je vous épargne la suite de la soirée, même si croyez-moi, le reste est aussi priceless.
- C’est comme les miens, je peux pas les trahir.:
Ce qui me ressemble ? jt’ai dis, la loyauté ; à chaque fois que je suis bourré.
Je me rappel d’une fois, une soirée, on était chez une amie à moi, l’été, et on se minait tranquillement le long de la soirée. On devait être une trentaine environ, je n’en connaissais pas beaucoup à dire vrai, donc je me suis rapidement fait target quand on a commencé un jeu à boire.
Je n’avais pas trop mangé en plus, donc j’étais un peu handicapé en prime, sur ma tenue dans la durée. J’avais sympathisé avec un petit groupe, surtout l’un, un blondinet qui été en pharma.
Bref, on s’était un peu isolé, on avait besoin de place pour commencer le jeu et préparer tout ce qu’il fallait. Je me rappellerais toujours ce jeu de merde, fuck the dealer. Putain ça porte bien son nom ce truc de fils de pute.
Enfin bref ! J’explique rapidement, mais grosso modo, quelqu’un commence avec le paquet de carte, et demande à une personne de deviner la carte qu’il tire. Si le mec donne la carte, le dealer boit une gorgée (ou le poids de la carte dans la version hard, 5 ça fait 5 gorgée quoi), sinon, le dealer dit plus ou moins, et l’autre à une dernière chance pour trouver. S’il ne trouve pas, il boit la différence entre la carte qu’il à donner, et celle que le dealer avait. Par exemple, si le dealer avait 6, et que l’autre à dit 3, il prendra trois gorgées. Le dealer peut passer le tas de carte au suivant (le mec à sa gauche) s’il réussit à faire boire 3 personne d’affilé, sinon, le ‘compteur’ retombe à 0. Bien évidemment, toute les cartes sorties sont affichées sur la table. Donc rapidement… on devine de plus en plus ce qui va tomber, et le dealer se fait enculé.
je n’étais pas dealer au début, malheureusement, mais je l’ai été vers la fin, et là, j’ai pris tarif… J’ai pris verre sur verre, et ça à commencer à être un peu rude… J’ai fini par réussir à faire tourner le paquet, mais il restait plus assez de carte pour que le suivant prenne pire que moi.
J’ai quand même eu la lucidité d’arrêter de boire un petit bout de temps –le temps que ça m’ont en fait…- puis on a refait un autre jeu, le palmier, et vue mon état, c’était la débandade, la mort assurée. Néanmoins entre nos deux jeux, Lou, l’hôte de la soirée et mon ami, avait vu mon état, notre état d’ailleurs. Et quand elle m’a vue commencer un autre jeu et prendre mon premier cul sec d’entrée de jeu… Je ne sais pas si elle passait par là, ou si elle attendait que je prenne tarif d’entrée, mais elle s’est approché, m’a gentiment pris mon verre vide des mains et la posé sur la table, puis elle s’est accroupi entre mes jambes pour avoir son visage à hauteur du mien et l’a pris en coupe afin de m’inciter à la regarder droit dans les yeux, ces jolis yeux verts.
Bref, j’avais ces mains chaudes contre mes joues, et… Je ne pourrais pas expliquer le regard qu’elle avait, ni même l’intonation de sa voix quand elle m’a dit
« - Wulgrim ? Wulgrim ?
-Oui ?
-Tu veux bien arrêter de boire ?
-A-arrêter ? pourquoi ?
-Parce que je veux que tu arrêtes, j’ai besoin d’un argument supplémentaire ?
-Non, mais je veux quand même savoir la raison
-Parce que je tiens à toi, et je sais que si tu continues, tu vas finir mal.
-Ce n’est pas grave, je prendrais une bassine…
Lou sourit, caressant lentement mes joues de ses pouces tout en continuant à me fixer
-Non Wulgrim, tu vas arrêter de boire, d’accord ?
On pouvait entendre ses amis me narguer, la charrié, etc, le genre de moquerie qui vous oblige normalement à laver votre honneur, à prouver que non, vous n’êtes pas faible ou quoi que ce soit. Alors elle m’a souri une dernière fois et m’a dit
-Ne les écoutes pas, j’ai confiance en toi. Tu as confiance en moi, toi ?
-Oui…
-Alors tu vas m’écouter, et tu vas arrêter de boire de l’alcool, d’accord ?
-D’accord.
-Promis ?
-Promis.
-Tu tiendra ta parole hein ? comme toujours ? Tu ne me trahira pas pour eux ?
Et là, j’ai compris que j’étais ken. Elle avait titillé le point sensible, bien plus sensible que toute les moqueries ou remarques de ses soi-disant amis. J’ai souri à mon tour, et elle à remarquer que j’avais compris où elle voulait en venir.
-Je ne peux pas te trahir.
Elle m’a souri de toute ses dents puis m’a embrassé le front avant de se lever et de s’en aller.
Alors j’ai dégainé mon smartphone, et jusqu’à la fin de la soirée, j’ai joué à des petits jeux tout en participant dans la mesure de mon possible aux conversations, j’ai fait arbitre des autres jeux aussi bien que j’y arrivait, et j’ai aussi fait une micro-sieste, enfin, je somnolais quoi, mais je ne dormais pas, sinon j’étais dead, car c’était de vrai trou de cul.
Je pense qu’elle m’aurait quand même pardonné si j’avais échoué, et ça aurait pu être possible, si un avion de chasse m’avait mis au défi, mais là il n’y avait que des mecs. Pas de fracture de la rétine en perspective.
Je me suis réveillé le lendemain, le gros plaid de Lou sur les bras tandis que tous les autres tanches étaient surement en train de se les geler visiblement. J’ai levé ma personne, il devait être 7 ou 8h, non en fait il était avant 10 heures, mais je ne sais pas quelle heure précisément, entre 7 et 10. J’ai pris deux trois bricole puis je suis rentré dans la maison, j’ai préparé le déjeuner et j’ai allumé la TV, poussant un ou deux cadavre au loisir.
Ton personnage veut-il entendre parler des éveillés?
Et toi alors?
A mes yeux, j'ai pas assez de recul pour être objectif, c'est une question un peu hâtive le "comment l'améliorerais tu". Par contre je peux vous dire ce qui m'a amené là. Je cherchais tout simplement un forum pour rp, assez fiable. Et comme j'ai été royalement accueillit et que ça m'a grave mit dans l'ambiance, here am I.