« Un éveillé d’esprit ? » des mots chargés de sens dans bien des cultures et des traditions spirituelles, qui valent au blondinet un battement de coeur plus fort quand il les entend, sursaut d’orgueil idiot, à cette mention du « graal » que tant cherchent en vain des années, avant qu’il ne se reprenne et calme son mental qui s’emballe déjà avec ça. ** Tout doux mon grand, calme-toi avec ça. D’abord, c’est elle qui le dit. Et tu la connais même pas. Et puis ça nous fait une belle jambe hein ! Et puis quoi ?! Tu vas en faire quoi ? T’as pas l’graal et tu l’auras jamais. Tu l’auras jamais parce que c’est le genre de chose qu’on ne peut pas posséder. Inutile donc de t’exciter comme une puce.** Il laisse passer ses pensées de triomphe imbécile… La réalité de l’instant Présent n’est pas changée pour autant, ils sont là, tous les deux, à respirer sur l’herbe et s‘interroger sur ce que la Vie veut pour eux, et attend d’eux. Il revient à leurs moutons. Passant sa main dans ses cheveux il fixe le visage de Natÿre… Elle répond à sa dernière question, puis va s’occuper de son cheval qui attire beaucoup trop l’attention. * C’est un non-événement d’accord ? Il n’y a rien à dire et rien à faire de ça ! « La totalité du temps se déroule au présent ». Tais-toi ! ** Finit-il par lâcher à son mental qui lâchait pas. Ce dernier se calme pas mais David ne l’écoute plus discuter, le laissant seul avec « lui-même ». Il se lèvres ramassant ses affaires… De ce temps-là la rousse qui a récupéré son cheval revient à lui. Il défroisse sa veste, debout,
-« Oui, bougeons d’ici. Ton tcheval attile bowcoup tlop l’attontion, hé hé hé… »
Il enfile sa veste, arrange sa tenue, range ses papiers dans son petit sac à dos,
-« Tiou say, ils font dey vélos tlès bienne aussi, qui attilent beaucoup moins ley leugalds ey ley kioulieux qu’ioune tcheval. »
Il enfile son sac à dos sur une épaule.
-« Je souis pley. Où tiou ilas j’ilay. »
Conclut-il en la fixant droit dans les yeux avec un regard sincère et un petit sourire malicieux. Même si c’est pas tout à fait vrai dans l’instant. Au fond de lui, i sait qu’il ira où la Vie l’invite à aller, où que cela soit. Il sent… Il sait déjà, que ça implique sûrement de tout quitter. C’est pas grave. Il est prêt. Ça fait des années qu’il s’y prépare.
-« Oui, bougeons d’ici. Ton tcheval attile bowcoup tlop l’attontion, hé hé hé… »
Il enfile sa veste, arrange sa tenue, range ses papiers dans son petit sac à dos,
-« Tiou say, ils font dey vélos tlès bienne aussi, qui attilent beaucoup moins ley leugalds ey ley kioulieux qu’ioune tcheval. »
Il enfile son sac à dos sur une épaule.
-« Je souis pley. Où tiou ilas j’ilay. »
Conclut-il en la fixant droit dans les yeux avec un regard sincère et un petit sourire malicieux. Même si c’est pas tout à fait vrai dans l’instant. Au fond de lui, i sait qu’il ira où la Vie l’invite à aller, où que cela soit. Il sent… Il sait déjà, que ça implique sûrement de tout quitter. C’est pas grave. Il est prêt. Ça fait des années qu’il s’y prépare.