[Serpent] L'éveil d'Adrìas

Au monde je m'éveille

A la terre j'ouvre mon coeur

Il s'appelle Adrìas Indigo et a 21 ans. Il provient d'une famille extrêmement aisée du centre de Paris. Il est hermaphrodite et est passionné par les fleurs, dont il se sent proche, semblable. Suite à des relations houleuses avec ses géniteurs, il a quitté le domicile familial très tôt et n'a pas d'autres amis proches qu'une jeune femme nommée Lilou, qui pour sa part considère le départ d'Adrìas comme un renouveau bienvenu. Adrìas mesure 1 mètre 86 pour 80 kilos, porte des lentilles violettes et se teint les cheveux en mauve. Les roses mauves sont en effet ses fleurs préférées. Initialement, ses yeux sont verts et ses cheveux châtains.





Souvent considéré comme une "erreur de la nature", Adrìas se révèle être un atout indiscutable, au contraire. Après ses études poussées des plantes, il est parfaitement capable d'échanger avec ces créatures si nobles. Entre plantes et hommes il a très rapidement fait son choix. Son camp serait celui de l'inhumanité. Au sens propre du terme, mais au sens figuré également, s'il le fallait. Il usera de ses charmes les plus envoûtants que lui ont offerts la dualité de ses deux sexes et sa proximité avec ces êtres sources de poisons mortels que sont les plantes, mais il usera également de la barbarie la plus terrible que les hommes savent si bien utiliser. Il sait comment faire en sorte que l'homme se retrouve démuni, de retour à son état simplissime, sa nature première, le plus faible des créatures de l'univers.



Suite à sa naissance, les parents d'Adrìas ont prit conscience de son "handicap", comme ils se plaisaient à nommer la différence de leur "fils". La "honte" qu'ils pouvaient éprouver à l'égard de cet enfant "du diable", Adrìas la perçut bien vite. Cela avait le bon goût de lui laisser un champ d'action plus étendu : aucun de ses proches ne se souciait de ce qu'il pouvait bien faire pendant des heures enfermé dans sa chambre. La fierté quand il ramenait les meilleures notes en sciences de la vie, c'était dans ses yeux qu'on pouvait la lire. Il en était de même en philosophie et en français. Ses notes de sciences humaines et naturelles lui valaient les compliments de ses professeurs, et l’indifférence de ses parents. Quant à ses copies blanches rendues en mathématiques et en physique, personne ne lui en tenait rigueur. Ses camarades de classe, quant à eux, inutile d'en parler : les adolescents et la différence, ça fait quelques étincelles. Il était tout bonnement et tout simplement seul avec lui-même, introverti au possible.
Mais lorsque la majorité arriva, il mena quelques expériences singulières. Se faisant des amis, il se mit à voir à quel point il pouvait jouer de ses charmes pour arriver à ses fins. Filles ou garçons, plus jeunes ou plus vieux, quels qu'ils soient, il trouvait toujours le moyen d'attirer l'attention de ses cibles. Pas trop difficile quand on porte les cils longs et les muscles fins, quand on a l'élégance naturelle et la douceur d'une rose. Quand la force du poison et le piquant de l'épine rencontrent le pétale satiné du bouton.
Certes la pratique d'un mentalisme poussé à l'extrême sur ses camarades révèle plus son sadisme naturel que la bienveillance qu'il porte à la nature, mais ses deux comportements feront de lui un puissant soldat.