Cher journal. Aujourd'hui, il s'est passé quelque chose d'incroyable ! J'en suis encore toute émue... Mais, histoire de ne pas trop me perdre, je vais commencer depuis le début :
C’était un samedi matin. J'avais plutôt bien dormi malgré la chaleur de la veille. Ma mère et mes sœurs étaient enfin arrivées, et on vivait toujours chez mon oncle, donc on était un peu à l’étroit, mais depuis qu'Anya avait entamé un régime drastique, elle ronflait beaucoup moins ; et mes nuits s'en étaient d’autant améliorées.
Bref, je me levai donc et louvoyai discrètement entre les sacs de couchage dans lesquels mes sœurs dormaient pour sortir du salon. Après quelques tartines de beurre et une toilette de chat, me voilà parée à affronter une nouvelle journée. Je sortis donc de l’immeuble et pris la voiture pour me rendre à Brest. J’étais censée retrouver des amis pour un travail de groupe vers treize heures, mais je voulais prendre le temps d’étudier seule à l’institut de droit de la faculté ; quelque sujet à potasser sur les permis de construire...
C’est en tentant de rejoindre la nationale que je la vis : immense et majestueuse, malgré sa détresse manifeste, une baleine s’était échouée sur un banc de sable de la plage. Une baleine, ici, à Totarnec ! Tu t’en rends compte, cher journal ? Voilà qui m’en a bouché un sacré coin ! Quelques personnes étaient déjà présentes, principalement des surfeurs, qui se grattaient la tête, sans doute en se demandant quoi faire de tout ça. Je les comprends, les pauvres.
Je me garais non loin - c’était le matin, aussi de nombreuses places étaient-elles disponibles - et m’approchai pour observer la situation de plus près. Sur la plage, je constatai que le temps était venteux, même s’il ne faisait pas trop froid. Il y avait de nombreux nuages, mais aucun qui ne semblât chargé de pluie.
Un garde côte semblait de mauvaise humeur, qui parlait avec affectation dans un téléphone. Du peu que je pu en apprendre, les pompiers, qui étaient censés prendre le problème en charge, étaient mobilisés dans le département voisin à cause d’un problème de feu de forêt.
" Ça va pas rendre les choses plus faciles, ça… " Soupirai-je à ma voisine de plage.
Ou, peut-être… mon voisin ?
C’était un samedi matin. J'avais plutôt bien dormi malgré la chaleur de la veille. Ma mère et mes sœurs étaient enfin arrivées, et on vivait toujours chez mon oncle, donc on était un peu à l’étroit, mais depuis qu'Anya avait entamé un régime drastique, elle ronflait beaucoup moins ; et mes nuits s'en étaient d’autant améliorées.
Bref, je me levai donc et louvoyai discrètement entre les sacs de couchage dans lesquels mes sœurs dormaient pour sortir du salon. Après quelques tartines de beurre et une toilette de chat, me voilà parée à affronter une nouvelle journée. Je sortis donc de l’immeuble et pris la voiture pour me rendre à Brest. J’étais censée retrouver des amis pour un travail de groupe vers treize heures, mais je voulais prendre le temps d’étudier seule à l’institut de droit de la faculté ; quelque sujet à potasser sur les permis de construire...
C’est en tentant de rejoindre la nationale que je la vis : immense et majestueuse, malgré sa détresse manifeste, une baleine s’était échouée sur un banc de sable de la plage. Une baleine, ici, à Totarnec ! Tu t’en rends compte, cher journal ? Voilà qui m’en a bouché un sacré coin ! Quelques personnes étaient déjà présentes, principalement des surfeurs, qui se grattaient la tête, sans doute en se demandant quoi faire de tout ça. Je les comprends, les pauvres.
Je me garais non loin - c’était le matin, aussi de nombreuses places étaient-elles disponibles - et m’approchai pour observer la situation de plus près. Sur la plage, je constatai que le temps était venteux, même s’il ne faisait pas trop froid. Il y avait de nombreux nuages, mais aucun qui ne semblât chargé de pluie.
Un garde côte semblait de mauvaise humeur, qui parlait avec affectation dans un téléphone. Du peu que je pu en apprendre, les pompiers, qui étaient censés prendre le problème en charge, étaient mobilisés dans le département voisin à cause d’un problème de feu de forêt.
" Ça va pas rendre les choses plus faciles, ça… " Soupirai-je à ma voisine de plage.
Ou, peut-être… mon voisin ?