ARABELLA GRAVE
Premier contact
• Arabella est née à Londres, et son enfance a été ponctuée de voyages dans le Sud de l’Angleterre, au bord de la mer. Sa mère française lui a appris sa langue, si bien qu’elle est parfaitement à l’aise dans les deux langages.
• Elle a 36 ans, et vit à Totarnec depuis déjà quelques années. Elle est venue s’installer en France après la mort de son mari, tentant tant bien que mal d’échapper au deuil et à sa douleur.
• Si elle est apaisée aujourd’hui, elle est devenue assez dure, cynique et grinçante. Elle apparaît comme une misanthrope notoire, mais quelque part, son bon fond est resté. Elle ne mâchera pas ses mots, mais si vous avez besoin d’elle, elle vous aidera.
• Lors de sa jeunesse, elle a accompagné son mari dans de nombreux voyages (notamment en Egypte où il était archéologue). Elle a étudié l’histoire et est très intéressée par les différentes cultures du monde.
• Elle tient une sorte de pub-pension à Totarnec, “The Sword in the Stone”. L’endroit est ouvert le soir pour ceux qui désirent boire une pinte de bière ou de cidre, et le matin pour un brunch à l’anglaise. Elle loue quelques chambres, rien de très luxueux. Elle vivote ainsi. Elle possède une grande bibliothèque de livres en anglais qu’elle prête volontiers.
• Ses cheveux sont d'un noir de jais, et sa peau pâle comme l'aube. Elle a toujours un éclat défiant qui brille au fond de ses yeux bleus, un petit air farouche qui peut impressionner les plus timides. Elle est grande, fine, un peu trop peut-être. Elle a un style vestimentaire particulier, quasiment toujours sombre, parfois semblant d'un autre temps. Elle aime les longues robes.
• Elle a une voix grave, un peu rauque en raison de la cigarette. Elle parle doucement, et murmure beaucoup de choses. Elle se parle à elle-même parfois, et quand elle est seule, à son défunt mari. Elle n'a jamais réussi à passer outre sa mort.
• Elle croit aux esprits, aux fantômes, et au folklore. Elle aime la science et est rationnelle et pragmatique, mais elle ne peut pas s'empêcher de croire que l'homme en sait beaucoup moins sur la nature qu'il ne le pense.
• Elle a 36 ans, et vit à Totarnec depuis déjà quelques années. Elle est venue s’installer en France après la mort de son mari, tentant tant bien que mal d’échapper au deuil et à sa douleur.
• Si elle est apaisée aujourd’hui, elle est devenue assez dure, cynique et grinçante. Elle apparaît comme une misanthrope notoire, mais quelque part, son bon fond est resté. Elle ne mâchera pas ses mots, mais si vous avez besoin d’elle, elle vous aidera.
• Lors de sa jeunesse, elle a accompagné son mari dans de nombreux voyages (notamment en Egypte où il était archéologue). Elle a étudié l’histoire et est très intéressée par les différentes cultures du monde.
• Elle tient une sorte de pub-pension à Totarnec, “The Sword in the Stone”. L’endroit est ouvert le soir pour ceux qui désirent boire une pinte de bière ou de cidre, et le matin pour un brunch à l’anglaise. Elle loue quelques chambres, rien de très luxueux. Elle vivote ainsi. Elle possède une grande bibliothèque de livres en anglais qu’elle prête volontiers.
• Ses cheveux sont d'un noir de jais, et sa peau pâle comme l'aube. Elle a toujours un éclat défiant qui brille au fond de ses yeux bleus, un petit air farouche qui peut impressionner les plus timides. Elle est grande, fine, un peu trop peut-être. Elle a un style vestimentaire particulier, quasiment toujours sombre, parfois semblant d'un autre temps. Elle aime les longues robes.
• Elle a une voix grave, un peu rauque en raison de la cigarette. Elle parle doucement, et murmure beaucoup de choses. Elle se parle à elle-même parfois, et quand elle est seule, à son défunt mari. Elle n'a jamais réussi à passer outre sa mort.
• Elle croit aux esprits, aux fantômes, et au folklore. Elle aime la science et est rationnelle et pragmatique, mais elle ne peut pas s'empêcher de croire que l'homme en sait beaucoup moins sur la nature qu'il ne le pense.
Pourquoi l'esprit te choisirait ?
Arabella n'est ni écologiste, ni militante, ni quoi que ce soit de ce genre.
Mais elle aime la beauté des choses. Elle croit en la Terre et en la Nature et en sa force. Elle respecte la vie. Elle écoute le bruit du vent dans les arbres, le cri des mouettes. Elle observe les petits oiseaux, elle sourit aux chevreuils égarés. La nature l’apaise, la calme.
Et Arabella est une guerrière à sa manière. Malgré les drames, elle est encore là. Elle se bat toujours contre les mauvais souvenirs, elle croit à la joie, au bonheur. Elle refuse de se laisser abattre, malgré son aspect un peu sinistre. Quand elle commence quelque chose, elle ne le lâche pas. Quand elle croit, elle croit à jamais. Quand elle aime, c'est pour toujours.
Une fois sa loyauté acquise, elle ne la reprendra pas.
De loin, elle a l'allure d'un corbeau, d'un oracle un peu macabre. Et pourtant, elle porte un espoir immense en elle, bien caché sous des remarques pessimistes et acerbes.
Ton histoire
Il y avait quelque chose d’étrange dans mon attirance maladive pour l’océan. Où que j’aille, la vaste étendue marine apparaissait en toile de fond, et malgré mes nombreux voyages, j’avais été incapable de m’en séparer. Peut-être que l’air salé apaisait ma respiration saccadée lors des nuits sans lune. Peut-être que j’aimais les légendes qui couraient sur les îles lointaines.
Je n’avais pas toujours vécu à Totarnec, j’avais eu une autre vie, avant. Avant tout cela. Avec Lui.
James était un scientifique, un rationnel, mais malgré tout un rêveur. Nous avions fait le tour du monde, visité les paysages les plus fantastiques, et avions juré dans un élan de naïveté légèrement écoeurant que jamais nous ne nous quitterions. Quels idiots nous étions alors.
J’avais suivi des études d’histoire, et j’étais son assistante sur les chantiers de fouilles. Ma peau pâle était brûlée par le soleil et mes mains desséchées et calleuses, mais je ne m’en souciais guère.
Je passais ma jeunesse entre l’Afrique et l'Angleterre. Il était passionné par ses recherches en Egypte et bien que je préférais le folklore de mon pays, j’appréciais l’aspect mystique des temples de l’Ancien Temps. Les Merveilles d’autrefois.
Après l’accident, j’abandonnais l’archéologie, et je rentrais à Londres, la mort dans l’âme. Rien ne parvenait à me distraire. Les rues si vivantes de mon enfance étaient devenues grises et ternes. Mes amis, qui me soutenaient au départ, s’éloignèrent peu à peu de moi. Je restais seule dans la triste capitale. Peu à peu, je devins sombre, misanthrope même. Je ne supportais plus la foule, les rires gras, ces relations humaines si vaines et mensongères. Je n’étais plus à ma place. La ville était sale. La mer me manquait. Je voulais revoir le vert éclatant des arbres, l’éclat du soleil sur les flots frémissants. Alors je partis. Loin, hors de mon pays. En France, là d’où venait ma mère.
J’avais toujours été superstitieuse. Oh non, pas comme ces vieilles femmes qui hurlent en voyant un chat noir non. Mais je croyais qu’il existait d’autres forces. Des forces qui nous dépassent. Esprits, goules, lutins. Appelez cela comme vous voulez. C’est sans doute pour cette raison que je peine à trouver le sommeil depuis la disparition de James. Le silence me pèse trop.
Même ici, à Totarnec, où je vis désormais depuis plusieurs années, le trouble n’a jamais disparu. Depuis quelques temps, mes rêves se font intenses, lourds de signification. Et pourtant, quand je m’éveille, ils s’évaporent, comme si j’avais un mot sur le bout de la langue et que je ne parvenais pas à le saisir...
Je n’avais pas toujours vécu à Totarnec, j’avais eu une autre vie, avant. Avant tout cela. Avec Lui.
James était un scientifique, un rationnel, mais malgré tout un rêveur. Nous avions fait le tour du monde, visité les paysages les plus fantastiques, et avions juré dans un élan de naïveté légèrement écoeurant que jamais nous ne nous quitterions. Quels idiots nous étions alors.
J’avais suivi des études d’histoire, et j’étais son assistante sur les chantiers de fouilles. Ma peau pâle était brûlée par le soleil et mes mains desséchées et calleuses, mais je ne m’en souciais guère.
Je passais ma jeunesse entre l’Afrique et l'Angleterre. Il était passionné par ses recherches en Egypte et bien que je préférais le folklore de mon pays, j’appréciais l’aspect mystique des temples de l’Ancien Temps. Les Merveilles d’autrefois.
Après l’accident, j’abandonnais l’archéologie, et je rentrais à Londres, la mort dans l’âme. Rien ne parvenait à me distraire. Les rues si vivantes de mon enfance étaient devenues grises et ternes. Mes amis, qui me soutenaient au départ, s’éloignèrent peu à peu de moi. Je restais seule dans la triste capitale. Peu à peu, je devins sombre, misanthrope même. Je ne supportais plus la foule, les rires gras, ces relations humaines si vaines et mensongères. Je n’étais plus à ma place. La ville était sale. La mer me manquait. Je voulais revoir le vert éclatant des arbres, l’éclat du soleil sur les flots frémissants. Alors je partis. Loin, hors de mon pays. En France, là d’où venait ma mère.
J’avais toujours été superstitieuse. Oh non, pas comme ces vieilles femmes qui hurlent en voyant un chat noir non. Mais je croyais qu’il existait d’autres forces. Des forces qui nous dépassent. Esprits, goules, lutins. Appelez cela comme vous voulez. C’est sans doute pour cette raison que je peine à trouver le sommeil depuis la disparition de James. Le silence me pèse trop.
Même ici, à Totarnec, où je vis désormais depuis plusieurs années, le trouble n’a jamais disparu. Depuis quelques temps, mes rêves se font intenses, lourds de signification. Et pourtant, quand je m’éveille, ils s’évaporent, comme si j’avais un mot sur le bout de la langue et que je ne parvenais pas à le saisir...
Ton personnage est-il originaire de Totarnec?
A l'origine, Arabella est anglaise, mais elle s'est installée à Totarnec il y a quelques années déjà, après la mort de son mari. Sa mère étant française, elle maîtrise parfaitement la langue.
Résumé
Je me permets cette rubrique simple en plus pour les infos essentielles
• 36 ans, Veuve, anglaise, est arrivée à Totarnec il y a quelques années.
• Tient le pub / pension "The Sword in the Stone"
• Un aspect sombre et cynique, mais un bon fond et plein d'espoir.
• Ancienne assistante de son mari archéologue, elle adore l'histoire et les cultures étrangères. Elle a beaucoup voyagé.
Et toi alors?
Je suis tombée sur vous par un partenariat (Never Neverland)
Quand je suis revenue 3/4 fois de suite sur le forum "juste pour voir" j'ai craqué et je me suis inscrite !