*DRIIIING !!*
La sonnerie de son réveil arracha Alex de cet angoissante réalité onirique. Quel étrange rêve !
6h. Il était 6h du matin quand Alex fut forcé de sortir de son nid si confortable.
Il avait cours très tôt ce matin. Et pas n'importe quel cours : un examen très important qui allait très probablement déterminer si il allait pouvoir continuer ses études l'année prochaine.
En anticipation à cela, il s'était couché très tôt : quasiment à 20h, ce qui était énorme pour un étudiant de son âge.
Et malgré cela... il était plus épuisé que jamais. Sans qu'il ne sache si il s'agissait d'une angoisse par rapport aux études, à un souci de santé ou à quoi que ce soit d'autre... il avait à peine réussi à fermer l'oeil de la nuit, et les rêves qu'il avait fait étaient... étranges. Le genre de rêves dont on ressort plus fatigué que reposé.
Il s'était levé, en sueur et mort de fatigue. Il avait plus fait un cauchemar qu'autre chose. De quoi s'agissait-il déjà... ? Emprunter de l'argent ? Avoir des problèmes avec des gens peu recommandables ? Se retrouver en situation de crise... ?
Ridicule, il était bien trop lâche pour pouvoir se retrouver potentiellement un de ces jours dans cette situation, et tenait à la stabilité rassurante de sa vie.
Néanmoins, il venait de voir ce qui se serait passé si tout devait dérailler du jour au lendemain... et ça ne lui plaisait pas.
Mais ce qui avait été le plus dérangeant, c'est que dans ses rêveries il avait expérimenté un étrange sentiment de malaise. Comme si la moindre de ses actions, la moindre de ses pensées... était fixée en permanence par un quelconque espion invisible.
Cette sensation qu'une paire d'yeux était braquée sur lui, et qu'il ne savait pas d'où elle provenait. Tel un prédateur camouflé attendant patiemment quelque chose pour frapper. Un oubli ? Un moment de faiblesse ? Une erreur ?
Quoi que ça soit, ça ne lui plaisait pas, et lui avait gâché sa nuit.
Mais le plus déstabilisant... c'est que même après son éveil, ce sentiment perdurait.
Avec autant d'énergie qu'un zombie, Alex prit à peine le temps de s'habiller grossièrement, de grignoter quelque chose et de se passer de l'eau sur le visage. Woaw, il n'était pas beau à voir : il avait le visage pâlot et ses yeux contrastaient avec les grandes cernes qui longeaient ses orbites.
Probablement les conséquences de son absence de repos.
Tant pis. C'était un concours de marketing, pas de beauté. Alex était obsédé par les apparences... mais il avait le sens des priorités. Et là, il devait absolument être à l'heure.
Partant de chez lui en vitesse, il se dirigea machinalement vers son arrêt de bus pour ne pas louper le sien. Mais le sentiment d'être épié le poursuivait...
Toujours aussi mal à l'aise, Alex reprit sa vieille habitude : basculer les yeux de gauche à droite, de haut en bas, balayer la zone du regard, examiner tous les éléments de son environnement, analyser toutes les personnes qui l'entouraient... et s'assurer qu'aucune d'elle ne focalisait son attention sur lui, ne s'intéressait à lui.
Mais cette fois-ci, rien ne lui permettait de se rassurer : le regard de l'éternel observateur était toujours là...
A plusieurs reprises, il eut même le réflexe de se retourner subitement au détour d'une rue ou d'une allée dans l'espoir de surprendre son poursuivant... mais il n'y avait rien. Il n'y avait que lui, et son malaise.
Il finit enfin par arriver à son arrêt de bus. Attendre sur place immobile lui donna le sentiment d'être affreusement vulnérable... et pourtant, rien ne se passait jamais.
Finalement, la délivrance arriva sous la forme du bus qui arrivait au loin et s'arrêta devant lui. Arborant le numéro 14, celui-ci ouvrit ses portes.
Soudainement, un énorme doute frappa Alex : Quel bus est-ce qu'il était censé prendre pour arriver à l'école de Commerce ?!
Ce doute était totalement absurde ! Ca faisait des années qu'il faisait le même trajet ! C'était probablement à cause de la fatigue, mais quand même... il se souvenait quand même du cours qu'il avait révisé pour aujourd'hui, alors pourquoi oublier un truc comme ça ?
Pris par le doute et pressé alors que le bus s'apprêtait à refermer ses portes, il décida sous le coup de l'adrénaline d'y monter quand même. Étrangement, lui qui était si à cheval sur le planning quelques instants auparavant ne se sentit pas trop mal à monter dans un bus dont il ne connaissait pas la destination.
Alex prit une posture droite et digne pour présenter sa carte de bus au chauffeur, avant de se trouver une double-place libre pour s'écrouler dans un coin.
Le bus reprit sa route, sans qu'Alex sache vraiment si il allait dans la bonne direction. Il commença à s'arrêter à plusieurs arrêts dont aucun ne lui était connu. Bizarrement, il s'en moquait. On pourrait même presque dire que ça le soulageait dans un sens.
Et puis après tout, quelle importance ?
Était-on vraiment encore à ça près ?
En plus, il venait de se rendre compte qu'il avait oublié son sac.
La sonnerie de son réveil arracha Alex de cet angoissante réalité onirique. Quel étrange rêve !
6h. Il était 6h du matin quand Alex fut forcé de sortir de son nid si confortable.
Il avait cours très tôt ce matin. Et pas n'importe quel cours : un examen très important qui allait très probablement déterminer si il allait pouvoir continuer ses études l'année prochaine.
En anticipation à cela, il s'était couché très tôt : quasiment à 20h, ce qui était énorme pour un étudiant de son âge.
Et malgré cela... il était plus épuisé que jamais. Sans qu'il ne sache si il s'agissait d'une angoisse par rapport aux études, à un souci de santé ou à quoi que ce soit d'autre... il avait à peine réussi à fermer l'oeil de la nuit, et les rêves qu'il avait fait étaient... étranges. Le genre de rêves dont on ressort plus fatigué que reposé.
Il s'était levé, en sueur et mort de fatigue. Il avait plus fait un cauchemar qu'autre chose. De quoi s'agissait-il déjà... ? Emprunter de l'argent ? Avoir des problèmes avec des gens peu recommandables ? Se retrouver en situation de crise... ?
Ridicule, il était bien trop lâche pour pouvoir se retrouver potentiellement un de ces jours dans cette situation, et tenait à la stabilité rassurante de sa vie.
Néanmoins, il venait de voir ce qui se serait passé si tout devait dérailler du jour au lendemain... et ça ne lui plaisait pas.
Mais ce qui avait été le plus dérangeant, c'est que dans ses rêveries il avait expérimenté un étrange sentiment de malaise. Comme si la moindre de ses actions, la moindre de ses pensées... était fixée en permanence par un quelconque espion invisible.
Cette sensation qu'une paire d'yeux était braquée sur lui, et qu'il ne savait pas d'où elle provenait. Tel un prédateur camouflé attendant patiemment quelque chose pour frapper. Un oubli ? Un moment de faiblesse ? Une erreur ?
Quoi que ça soit, ça ne lui plaisait pas, et lui avait gâché sa nuit.
Mais le plus déstabilisant... c'est que même après son éveil, ce sentiment perdurait.
Avec autant d'énergie qu'un zombie, Alex prit à peine le temps de s'habiller grossièrement, de grignoter quelque chose et de se passer de l'eau sur le visage. Woaw, il n'était pas beau à voir : il avait le visage pâlot et ses yeux contrastaient avec les grandes cernes qui longeaient ses orbites.
Probablement les conséquences de son absence de repos.
Tant pis. C'était un concours de marketing, pas de beauté. Alex était obsédé par les apparences... mais il avait le sens des priorités. Et là, il devait absolument être à l'heure.
Partant de chez lui en vitesse, il se dirigea machinalement vers son arrêt de bus pour ne pas louper le sien. Mais le sentiment d'être épié le poursuivait...
Toujours aussi mal à l'aise, Alex reprit sa vieille habitude : basculer les yeux de gauche à droite, de haut en bas, balayer la zone du regard, examiner tous les éléments de son environnement, analyser toutes les personnes qui l'entouraient... et s'assurer qu'aucune d'elle ne focalisait son attention sur lui, ne s'intéressait à lui.
Mais cette fois-ci, rien ne lui permettait de se rassurer : le regard de l'éternel observateur était toujours là...
A plusieurs reprises, il eut même le réflexe de se retourner subitement au détour d'une rue ou d'une allée dans l'espoir de surprendre son poursuivant... mais il n'y avait rien. Il n'y avait que lui, et son malaise.
Il finit enfin par arriver à son arrêt de bus. Attendre sur place immobile lui donna le sentiment d'être affreusement vulnérable... et pourtant, rien ne se passait jamais.
Finalement, la délivrance arriva sous la forme du bus qui arrivait au loin et s'arrêta devant lui. Arborant le numéro 14, celui-ci ouvrit ses portes.
Soudainement, un énorme doute frappa Alex : Quel bus est-ce qu'il était censé prendre pour arriver à l'école de Commerce ?!
Ce doute était totalement absurde ! Ca faisait des années qu'il faisait le même trajet ! C'était probablement à cause de la fatigue, mais quand même... il se souvenait quand même du cours qu'il avait révisé pour aujourd'hui, alors pourquoi oublier un truc comme ça ?
Pris par le doute et pressé alors que le bus s'apprêtait à refermer ses portes, il décida sous le coup de l'adrénaline d'y monter quand même. Étrangement, lui qui était si à cheval sur le planning quelques instants auparavant ne se sentit pas trop mal à monter dans un bus dont il ne connaissait pas la destination.
Alex prit une posture droite et digne pour présenter sa carte de bus au chauffeur, avant de se trouver une double-place libre pour s'écrouler dans un coin.
Le bus reprit sa route, sans qu'Alex sache vraiment si il allait dans la bonne direction. Il commença à s'arrêter à plusieurs arrêts dont aucun ne lui était connu. Bizarrement, il s'en moquait. On pourrait même presque dire que ça le soulageait dans un sens.
Et puis après tout, quelle importance ?
Était-on vraiment encore à ça près ?
En plus, il venait de se rendre compte qu'il avait oublié son sac.
- Spoiler:
- Voilà, c'est le premier RP de mon personnage donc je sais pas si ça se passe exactement comme ça... mais je me lance !
J'ai laissé libre pour que celui qui le désire devienne ma première rencontre.
Je laisse le destin (et probablement les esprits aussi du coup !) décider de ma première interaction !