Roxanne n’eut pas besoin d’être télépathe pour comprendre qu’elle avait refroidi l’atmosphère. Quoi ? Il ne pouvait vraiment pas comprendre ? Mélion avait pris contre lui quelque chose qui venait d’elle. Ah, ce que partager des pensées avec les autres pouvait être compliqué. Au moins Jiji ne se vexait pas si facilement. Pour une fois qu’elle appréciait quelqu’un, ça tournait mal. Ben, cela ne l’a surprenait pas plus que cela. Il se ficha de sa poire en disant que si elle utilisait ce genre de chose comme cadeau d’anniversaire, cela passerait très mal. Il enchaîna sur le fait qu’être proche n’était pas gênant pour les couples et lui dit devoir partir vers 13h, 13h15. Elle hocha la tête, voyant bien qu’il serait ravi de se casser.
« Pas de problème, moi aussi je vais devoir reprendre du service. »
Dit-elle un peu amère. Après quelques secondes, Roxanne reprit parce qu’elle ne voulait pas qu’une incompréhension s’installe. Ca aurait été vraiment trop dommage. C’est vrai, jusqu’ici, ils passaient un bon moment même s’ils se provoquaient. Jamais elle n’avait penser passer la barrière de provocation à se bouder. Il fallait donc qu’elle éclaircisse tout cela, même si ce ne serait pas fait de gaieté de coeur.
« Peut-être que je me serais faite abattre. A vrai dire, je n’ai jamais eu de pote ou d’ami alors les cadeaux d’anniversaire, j’ai jamais eu à en donner. Je pense que je serai sans doute la fille la moins douée pour en faire. Et tu vas pouvoir te foutre de ma poire... »
Roxanne leva les yeux au ciel, un rien gênée. Il allait pouvoir se foutre de sa poire. Ben, façon elle s’en fichait. C’était la réalité. Qu’elle soit une des seule paumées de son âge à ne jamais avoir ne serait-ce qu’un amoureux n’était pas un problème. Jamais elle ne se serait forcée à aller vers les autres parce qu’il fallait suivre le mouvement. Personne ne lui avait jamais plu, elle passait plus son temps à se battre et se prendre la tête qu’au reste. Puis, en grandissait, elle s’était plutôt isolée. Ca lui allait. Tant pis si elle finissait vieille fille avec son chat.
Elle était si mal à l’aise que son genou tapa malencontreusement celui de Mélion.
« … parce que j’ai dit ça car je n’ai jamais embrassé qui que ce soit, alors le reste... Non plus. Donc, ouais, je pense sincèrement que si tu veux faire du corps à corps en mode sensuel avec une fille, n’importe qui sera mieux que moi. Donc ce n’était pas pour te casser, juste parce que je suis convaincue que tu serais extrêmement déçu. Par contre, si tu veux du corps à corps juste pour te battre, ça je pense que je me débrouille pas si mal au moins par l’originalité. Mais je doute que ce soit un cadeau génial. »
Elle rit et croisa un instant son regard avant de reprendre plus malicieusement.
« Je te trouverai un cadeau à ma portée un de ces quatre. Il faut juste me laisser du temps. »
« Pas de problème, moi aussi je vais devoir reprendre du service. »
Dit-elle un peu amère. Après quelques secondes, Roxanne reprit parce qu’elle ne voulait pas qu’une incompréhension s’installe. Ca aurait été vraiment trop dommage. C’est vrai, jusqu’ici, ils passaient un bon moment même s’ils se provoquaient. Jamais elle n’avait penser passer la barrière de provocation à se bouder. Il fallait donc qu’elle éclaircisse tout cela, même si ce ne serait pas fait de gaieté de coeur.
« Peut-être que je me serais faite abattre. A vrai dire, je n’ai jamais eu de pote ou d’ami alors les cadeaux d’anniversaire, j’ai jamais eu à en donner. Je pense que je serai sans doute la fille la moins douée pour en faire. Et tu vas pouvoir te foutre de ma poire... »
Roxanne leva les yeux au ciel, un rien gênée. Il allait pouvoir se foutre de sa poire. Ben, façon elle s’en fichait. C’était la réalité. Qu’elle soit une des seule paumées de son âge à ne jamais avoir ne serait-ce qu’un amoureux n’était pas un problème. Jamais elle ne se serait forcée à aller vers les autres parce qu’il fallait suivre le mouvement. Personne ne lui avait jamais plu, elle passait plus son temps à se battre et se prendre la tête qu’au reste. Puis, en grandissait, elle s’était plutôt isolée. Ca lui allait. Tant pis si elle finissait vieille fille avec son chat.
Elle était si mal à l’aise que son genou tapa malencontreusement celui de Mélion.
« … parce que j’ai dit ça car je n’ai jamais embrassé qui que ce soit, alors le reste... Non plus. Donc, ouais, je pense sincèrement que si tu veux faire du corps à corps en mode sensuel avec une fille, n’importe qui sera mieux que moi. Donc ce n’était pas pour te casser, juste parce que je suis convaincue que tu serais extrêmement déçu. Par contre, si tu veux du corps à corps juste pour te battre, ça je pense que je me débrouille pas si mal au moins par l’originalité. Mais je doute que ce soit un cadeau génial. »
Elle rit et croisa un instant son regard avant de reprendre plus malicieusement.
« Je te trouverai un cadeau à ma portée un de ces quatre. Il faut juste me laisser du temps. »