Le rp tient place sur la nationale adjacente au Camping, parce que voila
Lache prise, laisse couler ♫
Quelle heure était-il ? minuit ? Non. Trois heures? Peut-etre quatre? Il ne savait pas. La seule chose qu'il entendait désormais était le bruit du moteur rugissant et sa musique mélancolique, ou dévastatrice, tout dépend du point de vue.
La soirée avait été rude, la monté du parachute qui l'avait fait décollé haut, très haut, les rencontres impromptu, la colère, la haine, la frustration, le calme, et puis cette envie, encore elle. Cette envie de tout broyer, toujours là, au fond des tripes.
Elle gronde, grogne, elle est prête à se répandre,
À fracasser le silence elle sait comment se faire entendre.
Elle le transit d'effroi très vite il ne sens plus mes membres,
Il tremble, confus, c'est impossible de se détendre.
Il s'abandonne dans les méandres de ses reflux,
Il n'est plus que l'ombre de lui-même depuis son entrevue.
Il ne connaîtra le repos qu'une fois son appétit repu,
En vain il cherche le repli, mais il ne subi que des refus.
A chaque fois qu'elle revient, c'est pour faire pencher la balance,
Quand plus rien ne la retient quand il subit son influence.
La science de la furie, l'art, de la guerre,
Réveillent tous ses démons si il l'écoute, si il coopère.
Mélion fixa le compteur un instant, 180. De quoi finir sans permis! S'estimant pas assez bête ou au fond du gouffre pour encourir un tel risque, il leva son pied de l'accélérateur afin de ralentir.
155, 45km/h d'excès de vitesse, de quoi prendre une grosse amande, mais l'argent, il s'en moquait tout autant que sa vie et celles de quelques personnes.
Elle l'avait jadis déjà mis en garde, d'une manière assez sévère, et l'une des plus pédagogique qui soit. Car il n'y a rien de mieux qu'une femme qui vous gifle pour vous faire comprendre la gravité de votre faute. Il s'en souviendra toujours:
"Mélion! Mélion sale petit fils de... Ne me refais plus jamais ça!" Juste après, sa joue avait rougit, sa machoire même, s'était endoloris. "C'est quoi ton problème?! Non! Quand on est triste, révolté contre le monde, à bout, on ne prends pas ses clés de voitures pour aller faire du 160 sur l'autoroute! Tu sais ce qu'il reste quand on a un accident à 160?! DE LA PUTAIN DE PÂTE A CRÊPE"
Mais désormais qu'elle n'était plus là, et qu'il avait faillit en perdre l'un des derniers vestige, il faisait une exception.
"Et je me retrouvai seul, roulant sous la pluie du jour agonisant, et les essuie-glace étaient en pleine action, mais que pouvaient-ils contre mes larmes ?"
Le bruit fut fracassant, un vacarme tonitruant qui figea son pied droit dans le frein tandis que son véhicule devenait incontrôlable suite au choc. Qu'étais-ce ? Un cerf, un fan? un putain de sanglier? Il n'en savait rien.
Le pare-brise était ruiné, impossible de voir au travers dans la nuit.
Heureusement pour lui, il eut le temps de ralentir assez pour que l'impact ne soit pas mortel lorsque le véhicule, une Mustang, glissa jusqu'au ravin qu'il percuta de face. Le véhicule actionna ses airbags à l'impact puis sous l'inertie du véhicule, entama un puis deux tonneau, secouant le blondinet jusqu'à la moelle.
Le jeune homme resta conscient tandis que le véhicule appelait les secours, et sans trop savoir pourquoi, il annonça aller bien et répondit correctement aux opérateurs en charge d'estimer l'envoie ou non de secours.
Puis l'adrénaline s'estompa et il tomba inconscient, une demi-heure, avant de se réveiller sous la douleur. Étrangement, son intégrité physique n'était pas remise en cause. Et il sortit de son véhicule sans trop de difficulté après avoir récupéré deux-trois trucs par automatisme.
Il ne la reconnu pas au premier coup d'œil alors qu'elle accourait vers le lieu de l'accident, visiblement seule.
Mais comment oublier sa tignasse bleuâtre qui se fondait dans l'obscurité nocturne ?
Mélion s'approcha d'elle, le pas lent et parfois maladroit, avant de se laisser tomber à genoux quand il arriva à sa hauteur. Il l'enveloppa dans ses bras, se serrant à ce petit corps qu'il estimait amical en plaçant ses mains à des endroits discutables, avant de fondre en larme. Pas un mot de français ne sortait d'entre ses lèvres, juste des hoquets de sanglots, des balbutiements, son nez coulant et le visage se trempant peu à peu.
10 minutes.
10 longues minutes durant lesquelles il fut absolument incapable de répondre quoi que ce doit, durant lesquelles la seule chose qu'il fut capable de faire eut été de serrer ce à quoi il s'agrippait.
Après alors, il reprit le contrôle, il reprit possession de ses moyens, conscience de lui-même, de son environnement, de ce qu'il était en train de faire. Ils étaient là, proche de la route que personne n'avait emprunté depuis, personne d'autres n'était là.
- R-r-r-r-Roxanne?.. Furent ses premiers mots avant qu'il ne commence à relâcher sa prise. Pour se retourner, fixer son véhicule avant de s'assoir par terre sur le gazon et de rire.
Mélion fut épris d'un fou rire incontrôlable et presque interminable, se roulant par terre avant de se mettre à pleurer à nouveau, mais beaucoup moins longtemps, puis se calmer.
Le jeune homme semblait à bout en tout cas. Se rasseyant sur son fessier, il fixe alors son épave, la mâchoire serré, ayant de nouveau qu'une seule envie : bouffer le monde.
Since you're gone, there is an antispace ♫
Lache prise, laisse couler ♫
Quelle heure était-il ? minuit ? Non. Trois heures? Peut-etre quatre? Il ne savait pas. La seule chose qu'il entendait désormais était le bruit du moteur rugissant et sa musique mélancolique, ou dévastatrice, tout dépend du point de vue.
La soirée avait été rude, la monté du parachute qui l'avait fait décollé haut, très haut, les rencontres impromptu, la colère, la haine, la frustration, le calme, et puis cette envie, encore elle. Cette envie de tout broyer, toujours là, au fond des tripes.
Elle gronde, grogne, elle est prête à se répandre,
À fracasser le silence elle sait comment se faire entendre.
Elle le transit d'effroi très vite il ne sens plus mes membres,
Il tremble, confus, c'est impossible de se détendre.
Il s'abandonne dans les méandres de ses reflux,
Il n'est plus que l'ombre de lui-même depuis son entrevue.
Il ne connaîtra le repos qu'une fois son appétit repu,
En vain il cherche le repli, mais il ne subi que des refus.
A chaque fois qu'elle revient, c'est pour faire pencher la balance,
Quand plus rien ne la retient quand il subit son influence.
La science de la furie, l'art, de la guerre,
Réveillent tous ses démons si il l'écoute, si il coopère.
Mélion fixa le compteur un instant, 180. De quoi finir sans permis! S'estimant pas assez bête ou au fond du gouffre pour encourir un tel risque, il leva son pied de l'accélérateur afin de ralentir.
155, 45km/h d'excès de vitesse, de quoi prendre une grosse amande, mais l'argent, il s'en moquait tout autant que sa vie et celles de quelques personnes.
Elle l'avait jadis déjà mis en garde, d'une manière assez sévère, et l'une des plus pédagogique qui soit. Car il n'y a rien de mieux qu'une femme qui vous gifle pour vous faire comprendre la gravité de votre faute. Il s'en souviendra toujours:
"Mélion! Mélion sale petit fils de... Ne me refais plus jamais ça!" Juste après, sa joue avait rougit, sa machoire même, s'était endoloris. "C'est quoi ton problème?! Non! Quand on est triste, révolté contre le monde, à bout, on ne prends pas ses clés de voitures pour aller faire du 160 sur l'autoroute! Tu sais ce qu'il reste quand on a un accident à 160?! DE LA PUTAIN DE PÂTE A CRÊPE"
Mais désormais qu'elle n'était plus là, et qu'il avait faillit en perdre l'un des derniers vestige, il faisait une exception.
"Et je me retrouvai seul, roulant sous la pluie du jour agonisant, et les essuie-glace étaient en pleine action, mais que pouvaient-ils contre mes larmes ?"
Le bruit fut fracassant, un vacarme tonitruant qui figea son pied droit dans le frein tandis que son véhicule devenait incontrôlable suite au choc. Qu'étais-ce ? Un cerf, un fan? un putain de sanglier? Il n'en savait rien.
Le pare-brise était ruiné, impossible de voir au travers dans la nuit.
Heureusement pour lui, il eut le temps de ralentir assez pour que l'impact ne soit pas mortel lorsque le véhicule, une Mustang, glissa jusqu'au ravin qu'il percuta de face. Le véhicule actionna ses airbags à l'impact puis sous l'inertie du véhicule, entama un puis deux tonneau, secouant le blondinet jusqu'à la moelle.
Le jeune homme resta conscient tandis que le véhicule appelait les secours, et sans trop savoir pourquoi, il annonça aller bien et répondit correctement aux opérateurs en charge d'estimer l'envoie ou non de secours.
Puis l'adrénaline s'estompa et il tomba inconscient, une demi-heure, avant de se réveiller sous la douleur. Étrangement, son intégrité physique n'était pas remise en cause. Et il sortit de son véhicule sans trop de difficulté après avoir récupéré deux-trois trucs par automatisme.
Il ne la reconnu pas au premier coup d'œil alors qu'elle accourait vers le lieu de l'accident, visiblement seule.
Mais comment oublier sa tignasse bleuâtre qui se fondait dans l'obscurité nocturne ?
Mélion s'approcha d'elle, le pas lent et parfois maladroit, avant de se laisser tomber à genoux quand il arriva à sa hauteur. Il l'enveloppa dans ses bras, se serrant à ce petit corps qu'il estimait amical en plaçant ses mains à des endroits discutables, avant de fondre en larme. Pas un mot de français ne sortait d'entre ses lèvres, juste des hoquets de sanglots, des balbutiements, son nez coulant et le visage se trempant peu à peu.
10 minutes.
10 longues minutes durant lesquelles il fut absolument incapable de répondre quoi que ce doit, durant lesquelles la seule chose qu'il fut capable de faire eut été de serrer ce à quoi il s'agrippait.
Après alors, il reprit le contrôle, il reprit possession de ses moyens, conscience de lui-même, de son environnement, de ce qu'il était en train de faire. Ils étaient là, proche de la route que personne n'avait emprunté depuis, personne d'autres n'était là.
- R-r-r-r-Roxanne?.. Furent ses premiers mots avant qu'il ne commence à relâcher sa prise. Pour se retourner, fixer son véhicule avant de s'assoir par terre sur le gazon et de rire.
Mélion fut épris d'un fou rire incontrôlable et presque interminable, se roulant par terre avant de se mettre à pleurer à nouveau, mais beaucoup moins longtemps, puis se calmer.
Le jeune homme semblait à bout en tout cas. Se rasseyant sur son fessier, il fixe alors son épave, la mâchoire serré, ayant de nouveau qu'une seule envie : bouffer le monde.
Since you're gone, there is an antispace ♫