Adrìas sortait tout juste du cinéma. Voilà longtemps qu'il n'avait pas autant ri. Il n'était même pas en mesure de donner la date de sa dernière sortie. S'il ne comptait pas les détours forcés comme la supérette du coin ou ses livraisons, il n'avait pas mis un pied dans le centre depuis belle lurette. Mais ce jour-là, il était plutôt serein.
Les soirées qu'il passait à ressasser ses malheurs dans son canapé devant de vieilles séries étaient révolues. Encore plus loin étaient celles où il vomissait ses tripes après avoir bu plus que de raison. Après autant de temps passé seul, il avait finalement retrouvé le goût de la vie.
Pour commencer, il s'était recentré sur son commerce, éconduit définitivement ses fournisseurs pour se lancer dans une production biologique et équitable. Il avait fini d'aménager le petit terrain qu'il possédait derrière sa boutique, plantant fleurs et plantes, épices et arbres fruitiers de la région. Il vendait de tout dans tous les sens, rien de très organisé, mais tout à fait raisonnable et raisonné. Adrìas exerçait des prix très corrects, d'où le retour progressif d'une clientèle fidèle.
Rasséréné par le jardinage et le contact avec ses clients, il avait pu se ressourcer et le voilà qui se sentait capable d'aller au cinéma. Toujours seul, certes, mais serein. Comme il en sortait, il était encore dans cet espèce de flou et de rêveries à la fin de l'histoire. C'est en sentant quelques gouttes qu'il s'abrita sous un porche, non désireux de marcher encore près d'un kilomètre sous la pluie. En découvrant qu'il était à l'entrée d'un salon de thé, il décida de s'installer à une table à l'intérieur, pour fuir la pluie et la solitude, encore un peu.
Les soirées qu'il passait à ressasser ses malheurs dans son canapé devant de vieilles séries étaient révolues. Encore plus loin étaient celles où il vomissait ses tripes après avoir bu plus que de raison. Après autant de temps passé seul, il avait finalement retrouvé le goût de la vie.
Pour commencer, il s'était recentré sur son commerce, éconduit définitivement ses fournisseurs pour se lancer dans une production biologique et équitable. Il avait fini d'aménager le petit terrain qu'il possédait derrière sa boutique, plantant fleurs et plantes, épices et arbres fruitiers de la région. Il vendait de tout dans tous les sens, rien de très organisé, mais tout à fait raisonnable et raisonné. Adrìas exerçait des prix très corrects, d'où le retour progressif d'une clientèle fidèle.
Rasséréné par le jardinage et le contact avec ses clients, il avait pu se ressourcer et le voilà qui se sentait capable d'aller au cinéma. Toujours seul, certes, mais serein. Comme il en sortait, il était encore dans cet espèce de flou et de rêveries à la fin de l'histoire. C'est en sentant quelques gouttes qu'il s'abrita sous un porche, non désireux de marcher encore près d'un kilomètre sous la pluie. En découvrant qu'il était à l'entrée d'un salon de thé, il décida de s'installer à une table à l'intérieur, pour fuir la pluie et la solitude, encore un peu.