Background supplémentaire :
Etant donné le surplus d’idée pour ce personnage –l’aspect contemporain y joue pour pas mal je penses- j’ai décidé de recenser ici ce que j’écrirais, parce que voilà, c’est cadeau. Pour l’instant je vais juste y mettre des bribes d’histoires caractéristique à Mélion, sa psychologie et sa sociabilité. Plus tard je mettrais peut-être des rétrospectives de celui-ci ! Pour les plus curieux(ses) et avides !
Si vous ne voulez pas le lire jm’en tape, moi ça me fais plaisir d’écrire Je vous l’offre, c’est tout.
Melion Erwin
RP - 1 Avec Blanche de Morcerf :
Toi tu disais 'prend garde à toi, y'a des couteaux dans nos sourires'
Rp -2 Avec Roxanne Dupont :
Pas besoin d'un palace, ma place est ailleurs. Mon bonheur c'est ton crâne, coincé dans un broyeur.
RP - 1 Avec Roxanne Dupont & Julie Lescomb Résumé en dernier message
Rp - 2 Avec Roxanne Dupont Résumé en dernier message
AVEC: XXX
AVEC:XXX
Wulgrim Erwin
Etant donné le surplus d’idée pour ce personnage –l’aspect contemporain y joue pour pas mal je penses- j’ai décidé de recenser ici ce que j’écrirais, parce que voilà, c’est cadeau. Pour l’instant je vais juste y mettre des bribes d’histoires caractéristique à Mélion, sa psychologie et sa sociabilité. Plus tard je mettrais peut-être des rétrospectives de celui-ci ! Pour les plus curieux(ses) et avides !
Si vous ne voulez pas le lire jm’en tape, moi ça me fais plaisir d’écrire Je vous l’offre, c’est tout.
- 18 Nuances plus sombres:
- Noir brou de noix. :
- "Depuis je fume pour l’oublié, je fume pour oublier que je l’ai tué."
Goeffroy, c’est… un de mes favoris, avec deux autres, enfin, un et demi, Jordan je l’aime aussi, mais j’ai un peu moins ce… feeling. C’est comme quand un jour il m’a demandé mon laptop pour prendre des notes. Sauf que dans mon laptop j’ai un paquet de truc que… je préfère que les gens ne voient pas. Ils me verraient sous un autre œil, inutilement d’ailleurs. Moi quand on fouille dans mes fichiers ou mes historiques, faut s’attendre à trouver tout et n’importe quoi, vraiment.
Bref, j’ai plein d’anecdotes sur moi et goeffroy, mais j’en ai deux pépites, qui me tienne à cœur. La première, chronologiquement, c’était chez Jo’ qui d’ailleurs était rentré chez lui, dans le Nord. Je rentrais de Paris je sais plus trop pourquoi, j’avais demandé à Goeffroy ce qu’il foutait et il me disait qu’il était chez Jo’. Je savais qu’il était en train de bédave, mais je ne pensais pas qu’après mon heure de métro il y soit encore. Du coup, quand je suis arrivé pas loin de chez lui qu’il me restait dix minutes à pied, ça m’a remis d’aplomb. Je n’ai pas grand choses à faire chez moi, et là je pouvais allez me mettre bien avec un de mes meilleurs potes ? ça part direct.
Du coup je l’ai rejoin chez Jo’ qui n’était pas là, on s’est callé devant la TV et on a fumé. Bon, c’était de la grosse merde car il avait vraiment choppé un truc ignoble, mais c’était cool quand même. Moi qui comparé à lui suit bien moins endurant, j’ai remarqué que ce n’était pas de la frappe, d’habitude je suis dans l’espace au bout de trois lattes, la, j’avais rien, vite fais. On en a fumer deux… Je me rappel ! c’était pendant un match de soccer…. France Angleterre je crois ? ptin je me rappel plus en détails, mais je pourrais le retrouver anyway.
Biensur, la foncedalle est arrivé, et on est parti mangé un bout au kébab pas loin, sur place –je ne sais pas trop pourquoi, Goeffroy préférais et moi jm’en battait les couilles, si ça lui faisait plaisir ça me faisait plaisir.
Voila ! on est parti bouffé pendant la mi-temps ! c’est ça ! on avait aussi le match là-bas, mais quand on a commencé à rentrer, ça avait repris –et on a raté un but du coup- quand on est arrivé. On a fumé un autre splif, et puis on est rentré chez nous. –Jo’ avait laissé les clefs à Goeffroy, pour qu’il nourrisse sont chat-.
Je ne sais pas trop si c’était le week end d’après, un les deux jours suivant par contre… Si, c’était les deux jours suivant, car on avait fait ça un vendredi, et Jo’ rentrait samedi dans l’aprèm. Ils m’ont appelé dans le samedi aprèm pour savoir ce que je foutais, bien évidemment, je foutais rien, je me faisais chier. Alors quand ils m’ont proposé de venir, c’était le petit truc qui m’a remis bien –sans compter dans quel état j’allais finir normalement, mais vue la dobe qu’on avait à se mettre dans les poumons, c’était un peu moins mon leit motiv pour aller voir mes potes. Etant donné qu’il faisait 800 degrés, j’ai pris 4 bières, du reblochon (oui oui) et je sais plus quoi d’autre à manger, je les ai rejoints dix ou vingt minutes après.
Malheureusement pour mon esprit, ils étaient partis chercher un truc de qualité. Ah oui ! le pain ! j’avais ramené mon pain de mie ! Du coup on a bouffé, bière plus croquemonsieur, puis on est parti dans la chambre maté la TV, et se mettre à l’envers. Enfin, moi je suis toujours le premier à partir. Puis on a eu la foncedalle, et c’est là qu’intervient le reblochon (mon fromage préféré), je l’avais acheté au marché, la veille, un bon truc. On l’a défoncé comme des malpropres. Maintenant que je m’en rappel, ce n’est pas ce jour-là les croquemonsieurs, c’était le lendemain. Ce jour-là ça devait être la pizza que j’avais ramené… Bref, j’avais ramené de la bouffe à chaque fois.
Le soir on est sorti –moi j’aurais bien dormi, je fermais les yeux et j’étais plus là- mais eux préfère toujours sortir, ils trouvent qu’on profite vachement plus de la défonce quand on sort, et je ne les contredirais pas là-dessus, c’était fun. On a pris une bouteille avec nous (une bouteille d’eau, oui oui) et on s’est baladé jusqu’aux quais, puis aux quais opposé…
Je ne sais pas trop à quelle heure je suis rentré par contre. On en a fumé un autre sur je sais plus quels quais, et je suis rentré.
Le lendemain, rebelottes, ils m’appellent à nouveau, je sais plus de la pizza ou du pain que j’ai ramené, mais j’ai encore amener de la bouffe, on s’est chargé avec le matos qu’ils avaient, et je sais plus du tout, ce qu’il s’est passé ensuite… Je crois que je suis rentré cette fois-ci, ou peut-etre qu’on est sorti se baladé un peu… Je crois que je suis parti avec eux mais que j’ai écourté, je m’en rappel pas.
Enfin bref, vous l’aurez remarqué, mais à mes yeux, j’étais un profiteur.
Le dénouement, c’était la fin du semestre (une ou deux semaine après, à tout cassé). Dernière soirée alors on prévoit d’aller en ville. On commence à domicile, vers 00h on se force à bouger, sinon plus de métro et c’était mort. Evidemment, on prenait le dernier métro alors pas question de revenir avant 6h du mat’, à moins de prendre un taxi ou un Uber, les puristes diront Hitch.
Sur le chemin déjà, Goeffroy m’envoie du rêve en mode : Les gars, j’ai 5 bonbons, qui voudras en prendre un ?
Moi je n’ai pas hésité, je lui ai dit « mec, tu régale, ça fais genre… depuis que vous en parlé, j’ai pas eu l’occaz d’être avec vous pour tester ça, si tu veux bien je t’en prends un »
Bien évidemment, y’avais pas de soucis. Un autre pote à refuser, il avait trop peur de pas savoir ce que ça allait lui faire. Moi je suis… beaucoup plus téméraire, et surtout curieux, de tout, même sexuellement parlant, haha.
Enfin bref, on prend le métro et sur le chemin de la boite il me file un cacheton, on le prend tout puis on passe l’entrée de la boite (sincèrement, jm’en rappel à peine de ça, genre une toute petite bribe)
On va au bar, on prend bouteille à trois –le groupe s’était scindé en 2 car y’en a qui était trop lent, et Goeffroy, moi, et celui qui avait refusé, on voulait pas attendre (enfin, surtout goeffroy, haha).
Je me rappel pas avoir payé un tier de bouteille en tout cas, mais mon compte en banque s’en rappel ! On a pris notre vodka red bull, et on est parti s’assoir du coup. Avec Goeffroy, on a parlé, sincèrement, je ne sais pas combien de temps, jusqu’à ce que les autres arrivent, et même après je crois. Je me souviens il les a appelés « Ouais les gars, vous foutez quoi ? ça fait XX qu’on vous attend, nous on est rentré, Mélion il est déjà parti là –dans le sens, la chose fait effet- et moi je sens que ça commence à monter. J’avais ce regard, je m’en souviendrais toujours, une rare intensité. Bref, on a continué à parler.
Le plus « intéressant » de la conversation, c’est quand j’ai commencé à parler de loyauté (ah bah, jvous avais dit, moi bourrée…), et puis après on a parlé machin. J’ai dit comme quoi, je me sentais un peu comme un profiteur, car je n’ai jamais rien ramené où acheter de truc concernant ça, et je sais que ça a son prix –bon j’en ai pas super eu l’occaz non plus, certes-. Et là, ça m’a à la foi enlevé un poids, et en même temps, j’ai pris conscience du lien qui nous liait. Je me souviendrais toujours de son regard, son discourt, son intonation, et même si je ne me rappel pas les mots exacts, mais on a dit :
- Meeeec, ne te prends pas la tête avec ça. Ok, tu ne ramènes pas de matos, mais mec, à chaque fois que tu viens, tu viens pas comme un profiteur, pas pour moi. Sincèrement, regarde, la dernière fois, t’es venue, t’as ramené des bières, de la pizza, du fromage, tu nous as régalé.
- Oui mais mec, c’est juste de la bouffe, ce n’est pas comparable
- Mais c’est là que tu te trompes, ça vaut autant gros, nous ça nous a fait super plaisir, tu n’es pas juste là pour fumer en juif et te barrer, t’essaye de nous faire kiffer le moment comme tu peux, avec tes moyens, et c’est ça qui compte. Alors vraiment mec, te tracasse plus avec ça, à nos yeux, tu n’es pas un profiteur, sinon on t’appellerait même pas. Au contraire, on kiffe, quand t’es là on passe un bon moment.
Ça m’a… ça m’a vraiment fait du bien. Bon, j’ai quand même dis que la prochaine fois, c’est moi qui régale, parce que même si je me sentais moins, ou plus coupable du tout, j’ai envie de leur faire plaisir, de les régaler autant qu’ils me régalent.
C’est quelque chose que j’aime particulièrement, ces discussions à cœur ouvert, celles où tu peux dire les choses, avec des mots vrai, sincères.
Et enfin, je vous épargne la suite de la soirée, même si croyez-moi, le reste est aussi priceless.
- Noir d'ébène:
- "C’est comme les miens, je peux pas les trahir."
Ce qui me ressemble ? jt’ai dis, la loyauté ; à chaque fois que je suis bourré.
Je me rappel d’une fois, une soirée, on était chez une amie à moi, l’été, et on se minait tranquillement le long de la soirée. On devait être une trentaine environ, je n’en connaissais pas beaucoup à dire vrai, donc je me suis rapidement fait target quand on a commencé un jeu à boire.
Je n’avais pas trop mangé en plus, donc j’étais un peu handicapé en prime, sur ma tenue dans la durée. J’avais sympathisé avec un petit groupe, surtout l’un, un blondinet qui été en pharma.
Bref, on s’était un peu isolé, on avait besoin de place pour commencer le jeu et préparer tout ce qu’il fallait. Je me rappellerais toujours ce jeu de merde, fuck the dealer. Putain ça porte bien son nom ce truc de fils de pute.
Enfin bref ! J’explique rapidement, mais grosso modo, quelqu’un commence avec le paquet de carte, et demande à une personne de deviner la carte qu’il tire. Si le mec donne la carte, le dealer boit une gorgée (ou le poids de la carte dans la version hard, 5 ça fait 5 gorgée quoi), sinon, le dealer dit plus ou moins, et l’autre à une dernière chance pour trouver. S’il ne trouve pas, il boit la différence entre la carte qu’il à donner, et celle que le dealer avait. Par exemple, si le dealer avait 6, et que l’autre à dit 3, il prendra trois gorgées. Le dealer peut passer le tas de carte au suivant (le mec à sa gauche) s’il réussit à faire boire 3 personne d’affilé, sinon, le ‘compteur’ retombe à 0. Bien évidemment, toute les cartes sorties sont affichées sur la table. Donc rapidement… on devine de plus en plus ce qui va tomber, et le dealer se fait enculé.
je n’étais pas dealer au début, malheureusement, mais je l’ai été vers la fin, et là, j’ai pris tarif… J’ai pris verre sur verre, et ça à commencer à être un peu rude… J’ai fini par réussir à faire tourner le paquet, mais il restait plus assez de carte pour que le suivant prenne pire que moi.
J’ai quand même eu la lucidité d’arrêter de boire un petit bout de temps –le temps que ça m’ont en fait…- puis on a refait un autre jeu, le palmier, et vue mon état, c’était la débandade, la mort assurée. Néanmoins entre nos deux jeux, Lou, l’hôte de la soirée et mon ami, avait vu mon état, notre état d’ailleurs. Et quand elle m’a vue commencer un autre jeu et prendre mon premier cul sec d’entrée de jeu… Je ne sais pas si elle passait par là, ou si elle attendait que je prenne tarif d’entrée, mais elle s’est approché, m’a gentiment pris mon verre vide des mains et la posé sur la table, puis elle s’est accroupi entre mes jambes pour avoir son visage à hauteur du mien et l’a pris en coupe afin de m’inciter à la regarder droit dans les yeux, ces jolis yeux verts.
Bref, j’avais ces mains chaudes contre mes joues, et… Je ne pourrais pas expliquer le regard qu’elle avait, ni même l’intonation de sa voix quand elle m’a dit
« - Wulgrim ? Wulgrim ?
-Oui ?
-Tu veux bien arrêter de boire ?
-A-arrêter ? pourquoi ?
-Parce que je veux que tu arrêtes, j’ai besoin d’un argument supplémentaire ?
-Non, mais je veux quand même savoir la raison
-Parce que je tiens à toi, et je sais que si tu continues, tu vas finir mal.
-Ce n’est pas grave, je prendrais une bassine…
Lou sourit, caressant lentement mes joues de ses pouces tout en continuant à me fixer
-Non Wulgrim, tu vas arrêter de boire, d’accord ?
On pouvait entendre ses amis me narguer, la charrié, etc, le genre de moquerie qui vous oblige normalement à laver votre honneur, à prouver que non, vous n’êtes pas faible ou quoi que ce soit. Alors elle m’a souri une dernière fois et m’a dit
-Ne les écoutes pas, j’ai confiance en toi. Tu as confiance en moi, toi ?
-Oui…
-Alors tu vas m’écouter, et tu vas arrêter de boire de l’alcool, d’accord ?
-D’accord.
-Promis ?
-Promis.
-Tu tiendra ta parole hein ? comme toujours ? Tu ne me trahira pas pour eux ?
Et là, j’ai compris que j’étais ken. Elle avait titillé le point sensible, bien plus sensible que toute les moqueries ou remarques de ses soi-disant amis. J’ai souri à mon tour, et elle à remarquer que j’avais compris où elle voulait en venir.
-Je ne peux pas te trahir.
Elle m’a souri de toute ses dents puis m’a embrassé le front avant de se lever et de s’en aller.
Alors j’ai dégainé mon smartphone, et jusqu’à la fin de la soirée, j’ai joué à des petits jeux tout en participant dans la mesure de mon possible aux conversations, j’ai fait arbitre des autres jeux aussi bien que j’y arrivait, et j’ai aussi fait une micro-sieste, enfin, je somnolais quoi, mais je ne dormais pas, sinon j’étais dead, car c’était de vrai trou de cul.
Je pense qu’elle m’aurait quand même pardonné si j’avais échoué, et ça aurait pu être possible, si un avion de chasse m’avait mis au défi, mais là il n’y avait que des mecs. Pas de fracture de la rétine en perspective.
Je me suis réveillé le lendemain, le gros plaid de Lou sur les bras tandis que tous les autres tanches étaient surement en train de se les geler visiblement. J’ai levé ma personne, il devait être 7 ou 8h, non en fait il était avant 10 heures, mais je ne sais pas quelle heure précisément, entre 7 et 10. J’ai pris deux trois bricole puis je suis rentré dans la maison, j’ai préparé le déjeuner et j’ai allumé la TV, poussant un ou deux cadavre au loisir.
- Noir aile de corbeau:
- "Une histoire Melion-dramatique"
Marqué à vif, ce jour-là je me suis découvert, et mes amis aussi, ils m’ont découvert.
Ça s’est passé en Angleterre, oui j’ai beaucoup voyagé. Et j’ai des anecdotes tellement sordides dans chacun des pays ou j’ai foulé le sol, que vous douteriez probablement de leurs véracités.
On rentrait d’Ecosse, de nuit, en voiture, après un geek end digne du feu de Vulcain. Moi j’étais à l’arrière, en train de somnoler –car pour arriver à dormir en voiture, à mes yeux faut être un surhomme- tandis que deux de mes frères conduisait. Toujours avoir un co-pilote sur des trajets de nuit quand tu dois manger 700km. Moi j’ai fait éviter un accident par exemple, c’était plutôt cool. Mais je m’en suis voulu.
Pourquoi je m’en suis voulu ? Une autre anecdote que j’écrirais un autre jour dans ce journal. Je ne sais même pas pourquoi je tiens ce journal, surement pour léguer quelque chose à ma mort. Car ça ne sera pas pour mes vieux jours, je n’en aurais pas.
Bref. Je somnolais quand mon ami m’a tiré de mon sommeil d’un « Attention ! » avant qu’on heure ce qui était un chien. D’un bon d’un seul, je me suis redresser sur mon siège et j’ai crié « Arrête toi ! ». Le conducteur, encore sous le choc d’avoir touché la bête n’a pas cherché à comprendre pourquoi et s’est arrêté.
J’avais les mains tremblantes, mais pas question de laisser passer l’occasion. Du haut de mes 21 ans, j’ai ouvert la portière, j’ai saisi le couteau qu’il y’avait dans le rangement de celle-ci, puis je suis sorti.
« Qu’est-ce que tu fou Wully ?! »
« Tu ne vas pas le laisser comme ça mec ! S’il n’est pas en état il faut l’achever. Toute façon tous les vétos sont fermés, sans compter qu’on ne sait pas ou y’en a et qu’on est loin d’une ville ! »
A dire vrai, je n’en savais rien, peut-être qu’on aurait pu le sauver. Il y avait même une ville pas loin, j’avais répondu au tac-o-tac pour qu’il ne me fasse pas chier. On aurait pu le voir dans mon regard, ma démarche : j’étais déterminé.
Le co-pilote est sorti à son tour, puis il a couru vers moi, enfin, je n’en sais trop rien, personnellement, je m’étais accroupi auprès de la bête.
Elle m’a fixé dans les yeux, et j’ai senti mon cœur battre la chamade, ma main se crispé contre le manche du schlass. Le chien avait été tapé au niveau de son arrière train, et à 130km/h, c’était surement de la bouillie. Je n’ai pas vraiment cherché à comprendre, à ausculter le truc. Je me suis contenté de serrer les mâchoires, et tandis que mon ami se postait à côté de moi et admirait la scène, j’abattait le couteau au niveau de la gorge. J’ai été déçu. Je m’attendais à décapiter le truc, mais peanuts, c’est à peine si la lame s’est enfoncé. Malheureusement pour le chien, elle était émoussée.
J’ai pris une grande inspiration, puis j’ai appuyé le bout de la lame contre la gorge, avant de lentement l’enfoncer, sous les yeux ébahit de mon ami. C’était comme si… j’étais curieux de voir ses entrailles. Je m’appliquais. Alors que bon, j’étais en train de défoncer sa gorge, j’avais absolument aucune idée d’où était les organes, et aucune intention de sauver la bête.
Pourtant, j’enfonçais mon couteau lentement, avant de lui couper la gorge comme on couperait un steak haché.
« Il est mort là. » a été la seule phrase du pilote, qui s’était surement ramené alors que j’étais absorbé par ‘mon œuvre’. J’étais similaire à un enfant qui joue avec la nourriture, en écartant les petits pois des carottes, ou bien d’un autre qui apprends à construire des châteaux de sable…
J’ai essuyé la lame sur sa fourrure, puis j’ai attrapé la carcasse par les pattes arrières, enfin ce qu’il en restait, dans le ravin à côté. On est rentré dans la voiture, puis on est reparti. J’ai rangé le couteau, mais l’atmosphère était pesante, alors j’ai juste dis « On n’allait pas le laisser agoniser les gars, on est pas des monstres. »
Evidemment, ce n’était pas ça, ce que j’avais dit, qui avait rendu le moment bizarre, gênant, c’était la manière dont j’avais exécuter la pauvre bête, qui n’avait rien demandé à tout ça. Je m’étais même découvert pour un gout à ça, et j’ai caché mon visage qui arborait un sourire ineffaçable. J’étais content de moi-même, fier. J’ai fermé les yeux, et j’ai fait semblant de dormir. Semblant car, c’était évidemment impossible de dormir.
- Noir d'aniline :
- Le noir d'aniline est soluble dans les alcools, mais pas dans l'eau
C’est absolument fabuleux, fascinant, effrayant, tout ce que l’on peut trouver dans les profondeurs les plus obscurs des internets. Le fruit de ma vengeance, la force inarrêtable de ma rétribution.
C’était un soir, un jeudi soir, je m’en rappellerais toujours, bien évidemment, comme chaque traumatisme. A dire vrai, je ne pensai pas avoir le cran de le faire. Je veux dire, on a tous déjà imaginer faire mal à quelqu’un, entendre ses os craquer, le torturer, voir le tuer. Mais entre y penser et agir, il y’a un monde, n’est-ce pas ?
Eh bien, je ne pensais pas que ce monde était si petit pour moi. Qu’il me suffisait de quelques pas, un peu d’argent, pour réduire une vie à néant. De toute évidence, vous savez que je ne suis pas mort. Alors soit j’ai échoué ma tentative de suicide, soit ce n’était pas pour moi.
Mais si je ne vous l’ai pas déjà dit, maintenant c’est chose faite. Le suicide c’est pour les lâches. Et qu’on ne vienne pas me faire chier avec des sermons à deux balles. La suicide c’est pour les lâches, point.
Ce mec-là, je ne le connaissais que depuis peu, à dire vrai, c’était « l’ami » à une des filles que je convoitais. Et comme je m’entendais bien avec elle, je trainais donc aussi avec lui. Je l’aimais bien, c’était un fils de *, mais je l’aimais bien.
En même temps, quand le mec vous dis « Moi si ma copine me trompe un jour, je la traite comme une grosse p* » et que deux semaine après il vous annonce qu’il a lui-même trompé sa copine…
Vous pouvez imaginer à quel point j’ai rigolé intérieurement.
Non, le problème apparu quand il réussit à mes dépends à sortir avec elle (je vous passe l’histoire intermédiaire, ça importe peu). Vous ne pouvez imaginer la frustration et le manque qui s’en est découlé. Quand après 7 ans de tumulte sentimental (oui, sept années), elle m’a balayé et m’a jeté en pâture aux lions. Elle m’avait déjà brisé le cœur 3, 4, ou peut-être 5 fois. Mais là, c’était vraiment, vraiment, vraiment, vraiment, la fois de trop. Mais oui, j’aurais dû battre en retraite de cette relation poison de moi-même. L’espoir fait vivre non ? Oh. Vous avais-je dis que l’espoir est le premier pas vers la déception ?
A elle, je ne lui parlais plus, mais j’avais encore l’autre en contact, malheureusement pour lui. C’était de sa faute de toute manière, pourquoi la voulait-elle elle ? Et pourquoi l’avait-elle voulu lui ?! Il y’a 4 milliards de femme sur cette foutue planète, et il a fallu qu’il choisisse la même que moi. Tant pis pour lui.
Dans ce temps-là, j’habitais dans une maison en bordure de ville, presque en campagne du coup, avec jardin et tout ça. C’était un début d’été, alors ça n’a pas été compliqué de motiver les gens à venir faire un barbecue.
Mais je vous passe les futilités de la soirée, ses prémisses, et tout le déroulement habituel. On a bu quelques verres, et je me suis arrêté de boire avant même d’être éméché. Vers 1 heure du matin, lui était bien saoul, comme tout le monde d’ailleurs, excepté moi.
On était tranquillement, tous autour d’un feu, sur des transats, et quand il eut fini son verre, je lui en ai apporté un autre. Il ne sentirait pas le gout de toute manière. La seule chose que j’espérais, c’est qu’il ne fasse pas gouter son verre à tout le monde. D’une part, car je n’avais aucune idée de si la supercherie serait révélée, d’autre part, car les autres n’avaient rien fait. Mais dans cette éventualité, j’avais pris soin de n’inviter personne à qui je tienne. Même elle, n’était pas là. M’enfin, elle n’avait surement pas souhaité me voir.
Depuis, je ne l’ai plus vraiment revu, mon déménagement était prévu, et puis, sa « copine » ne souhaitais plus qu’il me fréquente. Vous savez, le bon vieux dicton « les putes avant les potes ». A une soirée près, elle l’aurait sauvé. Dommage.
Pour être honnête, à l’instant où j’écris ses mots, je n’ai pas idée de si mon plan à marcher, si le médicament à fait effet, si c’est permanant ou fut seulement temporaire. Mais de ce que j’ai lu sur diverses thèses de vétérinaires, la plus grande partie du temps, la castration chimique est permanente, pour une dose 30% inférieur à ce que je lui ai refilé.
Oui, j’ai rayé une dynastie de la surface de la terre.Cet instant de douceur s'efface de mon trajet
La douleur me pourchasse comme un chien enragé
J'ai craché sur des morts seul avec mes démons
Quelques maux quand la vie patiemment te démonte
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RP EN COURS
RP - 1 Avec Blanche de Morcerf :
Toi tu disais 'prend garde à toi, y'a des couteaux dans nos sourires'
Rp -2 Avec Roxanne Dupont :
Pas besoin d'un palace, ma place est ailleurs. Mon bonheur c'est ton crâne, coincé dans un broyeur.
RP Terminés
RP - 1 Avec Roxanne Dupont & Julie Lescomb Résumé en dernier message
Rp - 2 Avec Roxanne Dupont Résumé en dernier message
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