La journée avait été si chaude et le couvert des arbres offrait une fraîcheur si contrastante que je ne pus retenir d'exprimer mon soulagement dans un long soupir. Ah, comme la journée avait été merveilleuse ! J'aimais l'été ! C'est une saison où je tombe peu malade, ce qui est une première bonne chose, mais c'est également un moment où les gens sont plus ouverts, plus libérés, il y a des fêtes, de l'animation, la bonne humeur se trouve partout. Cela me réchauffe le cœur !
Je marchais d'un pas léger maintenant que la chaleur s'était dissipée au profit de la relative fraîcheur du sous-bois. Dans mes mains l'objet métallique ne pesait pas bien lourd. J'avais grand hâte de l'essayer. C'était la fête de la musique n'est-ce pas ? Pourquoi est-ce que les arbres n'y auraient-ils pas droit eux aussi ?
Je ne mets pas longtemps à trouver ce que je cherche, un espace un peu dégagé, avec un grand arbre au milieu. Dans cet arbre je n'ai aucune peine à dénicher un emplacement adéquat. J'y dépose la source de mon excitation et bidouille le boitier. Ah. Comment il avait fait déjà ? Ah oui. J'appuies là. Ensuite sur la flèche, après le petit plus. Ah ?
Des enceintes portables que je viens de mettre en marche s'élève la mélopée entraînante d'un morceau populaire. Un sourire s'étale sur mon visage. J'entends des oiseaux fuir les lieux en râlant et en pestant. Cela me fait sourire encore d'avantage. Ce qu'ils peuvent être grincheux par moment ! Et sectaires !
Un peu de nouveau ça ne va pas leur faire de mal ! Je laisse l'air de la musique m'envahir, les vents descendent jusqu'à moi entre les frondaisons, je les entends murmurer certains sont d'accords, d'autres plus grincheux disent que je ne suis qu'un perturbateur.
-"Oh allez, vieux barbus, dansez avec moi !""
Sans les attendre je m'exécute et laisse mon corps se mouvoir au gré de mes pensées sur la musique je tourne sur moi-même, je vais, je viens, l'Air se prend au jeu, les vents tourbillonent avec moi, feuilles et brindilles volent en tout sens tandis que je me perds dans l'air, la danse et le son.
Et puis finalement je sens une présence non loin. Je cesse mes farandoles et baisse le son de la musique.
-"Bonjour Odessa, comment allez-vous ? Je ne vous avais pas entendue."
Je prononce ces mots en me tournant vers les arbres où je sais qu'elle se trouve même si je ne la vois pas encore.
Je marchais d'un pas léger maintenant que la chaleur s'était dissipée au profit de la relative fraîcheur du sous-bois. Dans mes mains l'objet métallique ne pesait pas bien lourd. J'avais grand hâte de l'essayer. C'était la fête de la musique n'est-ce pas ? Pourquoi est-ce que les arbres n'y auraient-ils pas droit eux aussi ?
Je ne mets pas longtemps à trouver ce que je cherche, un espace un peu dégagé, avec un grand arbre au milieu. Dans cet arbre je n'ai aucune peine à dénicher un emplacement adéquat. J'y dépose la source de mon excitation et bidouille le boitier. Ah. Comment il avait fait déjà ? Ah oui. J'appuies là. Ensuite sur la flèche, après le petit plus. Ah ?
Des enceintes portables que je viens de mettre en marche s'élève la mélopée entraînante d'un morceau populaire. Un sourire s'étale sur mon visage. J'entends des oiseaux fuir les lieux en râlant et en pestant. Cela me fait sourire encore d'avantage. Ce qu'ils peuvent être grincheux par moment ! Et sectaires !
Un peu de nouveau ça ne va pas leur faire de mal ! Je laisse l'air de la musique m'envahir, les vents descendent jusqu'à moi entre les frondaisons, je les entends murmurer certains sont d'accords, d'autres plus grincheux disent que je ne suis qu'un perturbateur.
-"Oh allez, vieux barbus, dansez avec moi !""
Sans les attendre je m'exécute et laisse mon corps se mouvoir au gré de mes pensées sur la musique je tourne sur moi-même, je vais, je viens, l'Air se prend au jeu, les vents tourbillonent avec moi, feuilles et brindilles volent en tout sens tandis que je me perds dans l'air, la danse et le son.
Et puis finalement je sens une présence non loin. Je cesse mes farandoles et baisse le son de la musique.
-"Bonjour Odessa, comment allez-vous ? Je ne vous avais pas entendue."
Je prononce ces mots en me tournant vers les arbres où je sais qu'elle se trouve même si je ne la vois pas encore.