La plage. Un endroit presque magique où les quatre éléments se livrent bataille. L'eau luttant contre la terre envahissante, le vent houleux et le feu éclatant du soleil. Un endroit où l'on se sent tout petit au milieu de cette nature hors norme. Un endroit où l'on peut se recentrer sur soi-même. Un endroit parfait pour les sentiments contradictoires qui s'agitaient tout au fond de Brett.
Alors oui, il aimait bien se retrouver là, au milieu du sable, hors de la ligne des marées. Les petits grains dégoulinaient à travers ses doigts de pieds, lui rappelant inlassablement son court séjour à Knoll Beach dans le Dorset. A ne surtout pas confondre avec Shell Bay... sauf si vous aimez vous baladez à poil devant tout le monde! Il avait eu l'impression d'être sur une île déserte, loin de toutes ces conneries de la vie.
Soupirant d'aise, il alluma sa clope d'une brindille qu'il pique de son feu de camps improvisé. Comme il avait l'intention de passer la nuit-là, il ne s'était pas gêné pour se construire un petit foyer en pierre ponce et en bois sec ramené des terres environnantes. Les bras posés sur ses genoux, il observait le ressac, laissant ses pensées divaguées.
L'ours et Natÿre l'avaient accepté comme l'un des leurs, lui demandant beaucoup et si peu à la fois. Peu pour les autres mais beaucoup pour lui. Faire confiance. Croire. Accepter. Un clan, une famille. C'était cela le pire. S'attacher à d'autres. Perdre sa liberté pour celle des autres. Pour des gens qu'il ne choisit même pas. Encore une fois, tout tournait autour de la confiance. Une vraie torture.
Ne trouvant pas de solution, il attira sa gratte sur ses genoux et joua quelques accords dans le vague, cherchant à se fixer sur l'air qui lui traverserait l'esprit. Sans savoir pourquoi il n'arrivait pas à se détacher du feu. Sans doute n'arrivait-il pas à se détacher du souvenir d'Odessa dans toute sa splendeur flamboyante. Alors ses notes se transformèrent lentement mais sûrement vers l'air de "Lake of Fire" de Nirvana... qu'il ne tarda pas à chanter de sa voix cassée.
Where do bad folks go when they die?
They don't go to heaven where the angels fly
They go to the lake of fire and fry
Won't see them again 'till the fourth of July
I knew a lady who came from Duluth
She got bit by a dog with a rabid tooth
She went to her grave just a little too soon
And she flew away howling on the yellow moon
Where do bad folks go when they die?
They don't go to heaven where the angels fly
They go down to the lake of fire and fry
Won't see them again 'till the fourth of July
Now the people cry and the people moan
And they look for a dry place to call their home
And try to find some place to rest their bones
While the angels and the devils try to make them their own
Where do bad folks go when they die?
They don't go to heaven where the angels fly
They go down to the lake of fire and fry
Won't see them again 'till the fourth of July
Alors oui, il aimait bien se retrouver là, au milieu du sable, hors de la ligne des marées. Les petits grains dégoulinaient à travers ses doigts de pieds, lui rappelant inlassablement son court séjour à Knoll Beach dans le Dorset. A ne surtout pas confondre avec Shell Bay... sauf si vous aimez vous baladez à poil devant tout le monde! Il avait eu l'impression d'être sur une île déserte, loin de toutes ces conneries de la vie.
Soupirant d'aise, il alluma sa clope d'une brindille qu'il pique de son feu de camps improvisé. Comme il avait l'intention de passer la nuit-là, il ne s'était pas gêné pour se construire un petit foyer en pierre ponce et en bois sec ramené des terres environnantes. Les bras posés sur ses genoux, il observait le ressac, laissant ses pensées divaguées.
L'ours et Natÿre l'avaient accepté comme l'un des leurs, lui demandant beaucoup et si peu à la fois. Peu pour les autres mais beaucoup pour lui. Faire confiance. Croire. Accepter. Un clan, une famille. C'était cela le pire. S'attacher à d'autres. Perdre sa liberté pour celle des autres. Pour des gens qu'il ne choisit même pas. Encore une fois, tout tournait autour de la confiance. Une vraie torture.
Ne trouvant pas de solution, il attira sa gratte sur ses genoux et joua quelques accords dans le vague, cherchant à se fixer sur l'air qui lui traverserait l'esprit. Sans savoir pourquoi il n'arrivait pas à se détacher du feu. Sans doute n'arrivait-il pas à se détacher du souvenir d'Odessa dans toute sa splendeur flamboyante. Alors ses notes se transformèrent lentement mais sûrement vers l'air de "Lake of Fire" de Nirvana... qu'il ne tarda pas à chanter de sa voix cassée.
Where do bad folks go when they die?
They don't go to heaven where the angels fly
They go to the lake of fire and fry
Won't see them again 'till the fourth of July
I knew a lady who came from Duluth
She got bit by a dog with a rabid tooth
She went to her grave just a little too soon
And she flew away howling on the yellow moon
Where do bad folks go when they die?
They don't go to heaven where the angels fly
They go down to the lake of fire and fry
Won't see them again 'till the fourth of July
Now the people cry and the people moan
And they look for a dry place to call their home
And try to find some place to rest their bones
While the angels and the devils try to make them their own
Where do bad folks go when they die?
They don't go to heaven where the angels fly
They go down to the lake of fire and fry
Won't see them again 'till the fourth of July