Les vents ont étés bien capricieux ces derniers temps. Je les ai entendu murmurer à mes oreilles, aller et venir, souffleter par-ci, s’immiscer par là. Porteurs d'un nom qu'ils ne voulaient pas me communiquer. De vrais petits conspirateurs ! Mais je les aime ainsi, lorsqu'ils ne sont pas brutaux ni porteurs de maladies.
Finalement ils se sont mis à me tirailler, à me tirer me traîner. Que pouvais-je faire ?
Je les ai suivis bien évidemment ! Je les sentais si heureux de m'accompagner vers... je ne sais où. A mesure que nous avancions, je pouvais distinguer de mieux en mieux ce qu'ils disaient. Ils me parlaient d'une personne. Quelqu'un un peu spécial, un peu comme moi, mais plus jeune. Cette pensée me faisait rire. En quoi pouvais-je être plus vieux que quelqu'un ? Les vents riaient avec moi alors que nous traversions les paysages, mes pieds me portant toujours plus vite et plus loin. Mes semelles ne touchaient même pas le sol. J'aime cela. Je ne sais pas où je vais, je ne sais pas vraiment comment j'y vais, mais si les vents m'accompagnent et si les vents me le disent c'est que cela doit être bien.
Je m'arrête parfois, bois l'eau d'une rivière pas encore altérée par les usines, joue à 1,2,3 soleil avec des feuilles mortes. Bien souvent elles trichent !
Mon périple m'a fait longé la côte essentiellement et les embruns ne m'ont pas quittés de tout le trajet.
J'aime sentir leurs effluves et voir mes cheveux voler au rythme de leurs va-et-vients.
Ah tiens ? Les vents côtiers s'essoufflent. Je leur adresse une dernière caresse, ils me passent gentiment à leurs cousins des terres. Celle que je cherche ne se trouve pas près de la mer. Oui je sais maintenant que c'est une fille ou une femme. Ils me disent qu'elle est jeune, mais cela ne veut rien dire pour eux comparé à moi. Je le sais, et ils le savent, et cela nous amuse. Un dernier ricochet sur la surface brune de la Manche et me voilà reparti.
Qui que tu sois, "jeune" inconnue, je te retrouverai, les vents ne mentent jamais !
*****
Je ne sais pas bien combien de temps j'ai voyagé exactement, cela n'a aucune importance. C'est la première fois que je m'autorise à entrevoir l'avenir, et il me semble si radieux ! Je vais retrouver cette personne ! Je le sens ! Elle est de plus en plus proche, les courants s'agitent. Elle est si proche ! Mais impossible de savoir de qui il s'agit, je pense qu'il va falloir que j'attende qu'elle vienne à moi. Pourtant toujours plus en avant les vents me portent. Ils ne tiennent plus en place, je manque même de trébucher peu après avoir passé un panneau écrit "Maubeuge". Je leur fait un regard sévère mais je ne peux pas rester fâcher trop longtemps, ils sont si gentils dans le fond ! Oh, sapristi, il me semble que je ne sois plus qu'en la seule compagnie de mes amis éthérés. Et mes yeux, pour quiconque n'a pas l'habitude sont actuellement fixés sur une personne. Une femme ce me semble.
-"Oh, bonjour madame, enchanté de vous rencontrer. Veuillez me pardonner ce sombre regard, il ne vous était en rien adressé !"
Je lui adresse un sourire aimable et un rien contrit.
-"C'était aux vents que je m'adressais, ils sont si malicieux vous savez !"
Je ne sais comment elle va réagir et cela m'intrigue, mais mon esprit ne reste pas concentré bien longtemps, à mon oreille j'entends bruisser quelque chose. Mais à la fin, ne pouvez-vous faire un effort ? Qu'essayez-vous de me dire exactement ? Oui j'ai compris qu'elle était proche mais...
HRP : je te laisse reprendre à partir de là, tu peux être la dame sur laquelle Damien vient de tomber, mais tu peux aussi être quelqu'un d'autre sans le moindre problème. Je te tomberai dessus au prochain RP :p Si y'a quoi que ce soit hésites-pas à m'en faire part
Finalement ils se sont mis à me tirailler, à me tirer me traîner. Que pouvais-je faire ?
Je les ai suivis bien évidemment ! Je les sentais si heureux de m'accompagner vers... je ne sais où. A mesure que nous avancions, je pouvais distinguer de mieux en mieux ce qu'ils disaient. Ils me parlaient d'une personne. Quelqu'un un peu spécial, un peu comme moi, mais plus jeune. Cette pensée me faisait rire. En quoi pouvais-je être plus vieux que quelqu'un ? Les vents riaient avec moi alors que nous traversions les paysages, mes pieds me portant toujours plus vite et plus loin. Mes semelles ne touchaient même pas le sol. J'aime cela. Je ne sais pas où je vais, je ne sais pas vraiment comment j'y vais, mais si les vents m'accompagnent et si les vents me le disent c'est que cela doit être bien.
Je m'arrête parfois, bois l'eau d'une rivière pas encore altérée par les usines, joue à 1,2,3 soleil avec des feuilles mortes. Bien souvent elles trichent !
Mon périple m'a fait longé la côte essentiellement et les embruns ne m'ont pas quittés de tout le trajet.
J'aime sentir leurs effluves et voir mes cheveux voler au rythme de leurs va-et-vients.
Ah tiens ? Les vents côtiers s'essoufflent. Je leur adresse une dernière caresse, ils me passent gentiment à leurs cousins des terres. Celle que je cherche ne se trouve pas près de la mer. Oui je sais maintenant que c'est une fille ou une femme. Ils me disent qu'elle est jeune, mais cela ne veut rien dire pour eux comparé à moi. Je le sais, et ils le savent, et cela nous amuse. Un dernier ricochet sur la surface brune de la Manche et me voilà reparti.
Qui que tu sois, "jeune" inconnue, je te retrouverai, les vents ne mentent jamais !
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Je ne sais pas bien combien de temps j'ai voyagé exactement, cela n'a aucune importance. C'est la première fois que je m'autorise à entrevoir l'avenir, et il me semble si radieux ! Je vais retrouver cette personne ! Je le sens ! Elle est de plus en plus proche, les courants s'agitent. Elle est si proche ! Mais impossible de savoir de qui il s'agit, je pense qu'il va falloir que j'attende qu'elle vienne à moi. Pourtant toujours plus en avant les vents me portent. Ils ne tiennent plus en place, je manque même de trébucher peu après avoir passé un panneau écrit "Maubeuge". Je leur fait un regard sévère mais je ne peux pas rester fâcher trop longtemps, ils sont si gentils dans le fond ! Oh, sapristi, il me semble que je ne sois plus qu'en la seule compagnie de mes amis éthérés. Et mes yeux, pour quiconque n'a pas l'habitude sont actuellement fixés sur une personne. Une femme ce me semble.
-"Oh, bonjour madame, enchanté de vous rencontrer. Veuillez me pardonner ce sombre regard, il ne vous était en rien adressé !"
Je lui adresse un sourire aimable et un rien contrit.
-"C'était aux vents que je m'adressais, ils sont si malicieux vous savez !"
Je ne sais comment elle va réagir et cela m'intrigue, mais mon esprit ne reste pas concentré bien longtemps, à mon oreille j'entends bruisser quelque chose. Mais à la fin, ne pouvez-vous faire un effort ? Qu'essayez-vous de me dire exactement ? Oui j'ai compris qu'elle était proche mais...
HRP : je te laisse reprendre à partir de là, tu peux être la dame sur laquelle Damien vient de tomber, mais tu peux aussi être quelqu'un d'autre sans le moindre problème. Je te tomberai dessus au prochain RP :p Si y'a quoi que ce soit hésites-pas à m'en faire part