L'arbre m'a signalé un nouvel élève. Sauf que j'ai la flemme de l'attendre aux ruines antiques.
Du coup, je suis à l'orée de la forêt, tranquillement installée sur un tabouret, je suis assez prêt des chemins tracés pour entendre quelqu'un passer. Et assez loin pour ne pas être dérangée. Une branche de bouleau entre les mains, et un petit tas d'autres fagots à côtés de moi, je sculpte.
J'aime ça, me poser dans la forêt, écouter ses bruits au travers se son silence, entendre le chuchotement malicieux de ces petits écureuils qui virevoltent autour de moi. Le chuintement doucereux de cette couleuvre qui se glisse dans les fougères derrière moi. J'aime ça. Et je sculpte leurs formes et leurs joies afin que le bois conserve leur souvenir.
Et puis crotte ! J'ai bien besoin d'un truc qui me calme et me coince dans une sorte de concentration sinon je vais sauter partout et effrayer le nouvel éveillé ! C'est déjà arrivé, je n'ai pas compris mais Janus m'a fait remarqué qu'il fallait vraiment que je me calme ! Je soupire. Qu'est-ce que ça m'agace de devoir rester statique alors que j'ai envie de courir à sa rencontre ! Raaaaahhh !
Je saute sur mes pieds, laisse tomber mon canif et monte à l'arbre le plus proche jusqu'à la cime. De là, je contemple la forêt. J'vois personne. La barbe ! J'ai hâte qu'il arrive. Je redescends en sautant de branches en branches. L'herbe et le tapis d'humus touchent de nouveau la plante de mes pieds. Je me rassois sur le tabouret. C'est nul la patience. J'ai pas envie de patienter. Sauf quand je cause avec les animaux. Mais c'est différent. Tiens. Peut-être que Jamy va revenir me tourmenter. Ce fichu renard que j'adore. Ce serait sympa. Je l'aime bien. Ah ! J’entends du bruit !
Il a été long à venir ! Est-ce que je lui saute dessus ? Non, j'entends la voix de Mélusine et son soupir. Tant pis, je reste là, à gratter et creuser mon bois. Il a la forme d'un hérisson.
Du coup, je suis à l'orée de la forêt, tranquillement installée sur un tabouret, je suis assez prêt des chemins tracés pour entendre quelqu'un passer. Et assez loin pour ne pas être dérangée. Une branche de bouleau entre les mains, et un petit tas d'autres fagots à côtés de moi, je sculpte.
J'aime ça, me poser dans la forêt, écouter ses bruits au travers se son silence, entendre le chuchotement malicieux de ces petits écureuils qui virevoltent autour de moi. Le chuintement doucereux de cette couleuvre qui se glisse dans les fougères derrière moi. J'aime ça. Et je sculpte leurs formes et leurs joies afin que le bois conserve leur souvenir.
Et puis crotte ! J'ai bien besoin d'un truc qui me calme et me coince dans une sorte de concentration sinon je vais sauter partout et effrayer le nouvel éveillé ! C'est déjà arrivé, je n'ai pas compris mais Janus m'a fait remarqué qu'il fallait vraiment que je me calme ! Je soupire. Qu'est-ce que ça m'agace de devoir rester statique alors que j'ai envie de courir à sa rencontre ! Raaaaahhh !
Je saute sur mes pieds, laisse tomber mon canif et monte à l'arbre le plus proche jusqu'à la cime. De là, je contemple la forêt. J'vois personne. La barbe ! J'ai hâte qu'il arrive. Je redescends en sautant de branches en branches. L'herbe et le tapis d'humus touchent de nouveau la plante de mes pieds. Je me rassois sur le tabouret. C'est nul la patience. J'ai pas envie de patienter. Sauf quand je cause avec les animaux. Mais c'est différent. Tiens. Peut-être que Jamy va revenir me tourmenter. Ce fichu renard que j'adore. Ce serait sympa. Je l'aime bien. Ah ! J’entends du bruit !
Il a été long à venir ! Est-ce que je lui saute dessus ? Non, j'entends la voix de Mélusine et son soupir. Tant pis, je reste là, à gratter et creuser mon bois. Il a la forme d'un hérisson.