Sous-estimer les femmes… Non, il sous-estimait tout et tout le monde. Personne ne lui arrivait à la cheville, il en est intimement persuadé. On le disait extrême, audacieux, téméraire, fou. Mais la seule qui le différenciait vraiment, VRAIMENT, des autres, c’était sa volonté.
Une force démesuré presque inamovible. C’est pour lui sa marque de fabrique, le pouvoir de se dire « ça y est c’est décidé cette fois je le fais » et s’y tenir. Quitter la drogue, nuire à quelqu’un, soudoyer quelqu’un d’autres.
Il n’y a pas de barrière à franchir, tout ce qu’il a en commun avec l’incontrôlable et le démentiel, le vicieux et le diabolique. Toutes les mutilations qu’il a infligées et sa totale indifférence, il les a surpassés.
Elle narguait, et elle ne s’en cachait pas. Ce petit fragment de femme fragile lui laissait un arrière-gout dans la bouche. Un arrière-gout de revanchisme. Car même s’il était totalement d’accord avec elle, le simple fait qu’elle se dresse contre lui l’agaçait. Et il savait à quel point c’était un mal récurant, et qu’il en était victime perpétuellement. Même si la personne en face avait raison, il ne pouvait s’empêcher de se sentir victime d’une sorte d’injustice ou il ne savait quoi. Une sorte de pulsion dominatrice qu’il avait résumé aussi simplement :
Si je suis prêt à tout pour cette personne, qu’elle est prête à tout pour moi, pourquoi diable nous battons-nous ? Si elle me dit non, c’est qu’elle est contre moi.
Et malgré s’être prouvé et démontré le fait que cette affirmation était fausse, il n’avait jamais réussi à s’en défaire. Cela lui collait à la peau, tel le goudron et la plume.
Heureusement pour elle, il savait que c’était un jeu. Sinon il se serait montré intransigeant, catégorique, mais surtout, brutal.
Il n’était pas particulièrement pressé dans sa relation, mais son corps entier était en perpétuelle ébullition. A ses yeux, il ne brulait pas d’étapes, il n’allait pas trop vite, il allait à sa vitesse. Et visiblement, elle n’avait pas la même cinétique.
Le bruit fracassant l’extirpa de ses pensées, il n’avait pas eu le temps de répondre, enfin, il avait eu le temps, mais il ne l’avait pas pris. Répondre au tac o tac n’était pas Mélion, Mélion répondait après avoir fait 14 fois le tour de sa bouche, après s’être assuré que ses propos allaient être pris d’une manière bien précise. Presque tout était calculé, la prononciation, la gestuelle, l’intonation.
Il se leva jetant son téléphone dans le canapé avant de s’approcher de la scène de crime, observant le vandale et ses exactions avec une stupéfaction certaine. Le blondinet marqua un temps mort, visiblement choqué, il fixait la jarre en Jade brisé, et la poudre étalée sur le sol.
« Non… Non non non… T’avais pas le droit putain… » Dit-il sur un ton proche du désespoir, les yeux humides.
Il s’approcha doucement, terminant de faire fuir le chat qui avait été apeuré par le bruit fracassant de la jarre finissant en morceau au contact du sol avant de s’agenouiller et commençer à extraire les bris de la poudre.
« Tu peux récupérer ton chat le temps que je ramasse ? Je veux pas qu’il ne me fasse perdre des morceaux. »
Oui, il parlait bien de morceaux en parlant de la poudre.
Une force démesuré presque inamovible. C’est pour lui sa marque de fabrique, le pouvoir de se dire « ça y est c’est décidé cette fois je le fais » et s’y tenir. Quitter la drogue, nuire à quelqu’un, soudoyer quelqu’un d’autres.
Il n’y a pas de barrière à franchir, tout ce qu’il a en commun avec l’incontrôlable et le démentiel, le vicieux et le diabolique. Toutes les mutilations qu’il a infligées et sa totale indifférence, il les a surpassés.
Elle narguait, et elle ne s’en cachait pas. Ce petit fragment de femme fragile lui laissait un arrière-gout dans la bouche. Un arrière-gout de revanchisme. Car même s’il était totalement d’accord avec elle, le simple fait qu’elle se dresse contre lui l’agaçait. Et il savait à quel point c’était un mal récurant, et qu’il en était victime perpétuellement. Même si la personne en face avait raison, il ne pouvait s’empêcher de se sentir victime d’une sorte d’injustice ou il ne savait quoi. Une sorte de pulsion dominatrice qu’il avait résumé aussi simplement :
Si je suis prêt à tout pour cette personne, qu’elle est prête à tout pour moi, pourquoi diable nous battons-nous ? Si elle me dit non, c’est qu’elle est contre moi.
Et malgré s’être prouvé et démontré le fait que cette affirmation était fausse, il n’avait jamais réussi à s’en défaire. Cela lui collait à la peau, tel le goudron et la plume.
Heureusement pour elle, il savait que c’était un jeu. Sinon il se serait montré intransigeant, catégorique, mais surtout, brutal.
Il n’était pas particulièrement pressé dans sa relation, mais son corps entier était en perpétuelle ébullition. A ses yeux, il ne brulait pas d’étapes, il n’allait pas trop vite, il allait à sa vitesse. Et visiblement, elle n’avait pas la même cinétique.
Le bruit fracassant l’extirpa de ses pensées, il n’avait pas eu le temps de répondre, enfin, il avait eu le temps, mais il ne l’avait pas pris. Répondre au tac o tac n’était pas Mélion, Mélion répondait après avoir fait 14 fois le tour de sa bouche, après s’être assuré que ses propos allaient être pris d’une manière bien précise. Presque tout était calculé, la prononciation, la gestuelle, l’intonation.
Il se leva jetant son téléphone dans le canapé avant de s’approcher de la scène de crime, observant le vandale et ses exactions avec une stupéfaction certaine. Le blondinet marqua un temps mort, visiblement choqué, il fixait la jarre en Jade brisé, et la poudre étalée sur le sol.
« Non… Non non non… T’avais pas le droit putain… » Dit-il sur un ton proche du désespoir, les yeux humides.
Il s’approcha doucement, terminant de faire fuir le chat qui avait été apeuré par le bruit fracassant de la jarre finissant en morceau au contact du sol avant de s’agenouiller et commençer à extraire les bris de la poudre.
« Tu peux récupérer ton chat le temps que je ramasse ? Je veux pas qu’il ne me fasse perdre des morceaux. »
Oui, il parlait bien de morceaux en parlant de la poudre.