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    P'tite plume qui tinte (Libre)

    Soizic Cloarec
    P'tite plume qui tinte (Libre) > Jeu 12 Oct - 1:12:18
    Soizic Cloarec 
    Totem du Saumon
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    Elle n'est pas ravie et elle le montre bien. Feignant de devoir rentrer chez elle, elle sort plein d'excuses : son chien qui n'a pas l'habitude d'être seul (bah voyons!) elle croit avoir laissé une marmite sur le feu (mais bien sûr) et puis elle doit se lever tôt demain, elle va pêcher, horaire précise, c'est son gagne-pain!

    "Arrête veux-tu! Il serait temps que tu sortes un peu...si tu voyais ta tête quand chui rentrée chez toi, bon sang Soizic, je croyais pas aux fantômes avant d'ouvrir la porte."

    Soizic lâche un grognement tandis que "Lila", la seule amie qu'elle ait jamais eue dans cette région, lui prenne la main et l'entraîne dans le bar. Lila est une fille aussi magnifique que la fleur qui lui a offert son nom. Rousse, souriante, détachée par les impératifs sérieux de la vie, elle est pourtant déjà mariée et mère d'un adorable enfant. Fou de le croire quand on la voit, elle paraît si insouciante, on ne s'imagine pas, pourtant elle assure à quiconque qu'être parent arrive aussi vite qu'un diplôme du BAC. On ne le passe pas tous, c'est vrai, certains quittent les rangs avant mais pour le reste...ça fait partie de la vie et ça nous change, même si on reste les mêmes. Lila est restée la même ; son éternelle amie d'enfance qu'elle avait croisée sur son bateau et qui lui avait tiré la langue en la traitant de "sauvage." Depuis, ses parents avaient raccroché leurs expéditions aux philippines, contrairement au père de Soizic. Leur vie était si différente et pourtant....pourtant elle adore Lila.
    Cette dernière la force à s’asseoir à une table déjà occupée par deux personnes. Le mari de Lila et puis un brun que Soizic n'avait jamais vu avant -bon, rien d'étonnant elle ne croisait pas trop le commun des...comment dire, citadins. L'homme lui adresse un sourire poli qu'elle lui renvoie maladroitement. Elle aimerait mieux ne pas se trouver ici. Trop de jeunes, pas un bar de son âge -elle se le persuade. Finalement Lila revient en pouffant tellement de rire qu'elle doit se tenir au dossier de sa chaise. Soizic la regarde sans comprendre.

    "Soizic, tu vas pas le croire! Je commande des boissons, et voilà que la serveuse au comptoir me demande si tu aurais ta carte d'identité...paraîtrait que tu fais trop jeune!" puis elle éclate à nouveau de rire, les larmes aux yeux, rapidement suivi de son mari, Fabio, qui envoie un clin d'oeil amusé à Soizic.

    "Faut que tu t'inscrives au guinness book des records ! Je dois te l'avouer, j'ai jamais connu une femme qui paraisse aussi jeune que toi." rajoute-t-elle et, malgré elle, Soizic sourit en hochant de la tête par pur dépit. Puis elle se lève tout en fouillant dans sa veste noire, ressortant sa carte d'identité qu'elle tend à Lila. Son regard tente d'ignorer celui du brun qui ne l'a pas trop quittée des yeux.
    Si ce n'était pas pour son amie, elle serait déjà partie d'ici en courant. Sans compter que Lila s'était mise en tête de lui "offrir" des boucles d"oreilles, en forme de plumes argentées, par pure motif d'un cadeau désintéressé. Mais Soizic savait, elle, que Lila la forçait surtout à se rendre un peu plus coquette. Elle était maligne Lila...même Soizic n'était pas assez ingrate pour rejeter un cadeau, alors elle les avait portées...
    Tandis que Lila retourne au bar, Soizic s'excuse un instant et s'éloigne. Elle espère se noyer dans sa combi bleue marine et disparaître, une sorte de pouvoir qui la remmènerait sur la plage, aux côtés des vagues, de son chien, du silence sincère et des vols de quelques animaux nocturnes. Loin de l'hypocrisie et des faux-semblants. Mais à l'instar elle s'assoit un instant, seule, sur un des tabourets du comptoir, dans le but de respirer, de retrouver un peu d'oxygène.
    Valrioss Housman
    Re: P'tite plume qui tinte (Libre) > Jeu 19 Oct - 16:17:19
    Valrioss Housman 
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    Sortir boire un verre... Voilà ce qui manquait à Housman ces derniers temps. Son travail officiel et officieux lui prenait beaucoup trop de temps ces derniers jours. Ces hommes de mains faisaient n'importe quoi au quatre coins du monde et qui devait tout arranger tout le temps ?... Lui biens sûr...
    C'est ce que j'appelle des boulet ce dit-il en son fort intérieur. C'est avec l'envie de se détendre mais les nerfs aux ventre qu'il entra dans ce bar à l'aspect British. L' Angleterre lui manquai, un beau pays, et ce bar lui avait été tout indiqué par sa fouine, son espèce de bras droit qui ne sait faire que la moitié des travaux demandés...

    Arrivé au bar il commanda un verre de bourbon, le meilleur de préférence, histoire de débuter la soirée en douceur avait-il dit. Mais surtout histoire de pensé à autre chose qu'à ces obligations pour une fois.

    Alors qu'il était déjà à son troisième verres deux jeunes femmes viennent rejoindre deux hommes à une table. La plus jeune de visu ne semblait pas, mais pas du tout à l'aise en ce lieu, et encore moins en compagnie de ces hommes. Valrioss, en vu des événements, remarqua un point, très observateur, le jeune remarqua que si l'une semblait en couple avec un des deux hommes, l'autre quant à elle, semblait plutôt perdue, et fuyante. Plonger dans ces réflexions du pourquoi les gens cherchaient toujours à caser d'autres personnes entre elle, il ne remaquat pas tout de suite la jeune femme qui venait de s'asseoir à ces côté. Puis il redescendi sur terre et la regarda de plus près, jolie brain de femme, pas si jeune que ça à son avis.

    - Tenez sa vous fera oublier la connerie humaine quelques secondes.
    Il poussa son verre de bourbon devant la jeune femme avant de demander la même chose au barman.
    Soizic Cloarec
    Re: P'tite plume qui tinte (Libre) > Sam 21 Oct - 3:05:55
    Soizic Cloarec 
    Totem du Saumon
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    Plusieurs choses arrivent en même temps. Déjà, Lila revient avec un joli plateau de boissons. Depuis son tabouret, Soizic peut encore la voir. Elle semble demander quelque chose puis son regard suit la direction désignée par le doigt de son mari qui, étrangement, porte un sourire amusé. Et alors Lila forme une sorte de "Oh!" totalement ravi. Elle lève son pouce à l'adresse de Soizic, cette dernière fronçant des sourcils sans comprendre. Enfin...avant que son voisin ne lui tende son verre. Soizic le regarde, interdite, puis lance un bref appel à l'aide silencieux à Lila. Mais cette dernière la gratifie juste de son plus joyeux clin d'oeil et se rassoit. Les amis.... Il lui avait dit quelque chose, aussi, mais occupée à surveiller la table de Lila, sa phrase lui était complètement passée à côté -elle n'aurait jamais pensé qu'il s'adressait à elle! Elle inspire, semble chercher une excuse à formuler pour prendre congès, puis se ravise... Ca, ou devoir se retrouver en sandwich au milieu d'un autre inconnu à la table de Lila. Dans le lot, elle préférait encore rester là.

    "Merci"
    souffle-t-elle en le fixant. Elle a toujours détaillé les gens, aussi ne se rendait-elle pas compte de l'impolitesse que cela pouvait engendrer.  Mais il n'avait pas l'air de faire dans la finesse, lui non plus. Il arborait ce genre de style rebelle et je m'en foutiste, mais de celui qu'on arbore aussi pour emmerder les étiquettes -contrairement à Soizic qui se fichait de tout, y compris d'emmerder les gens. Buvant machinalement son verre, elle dessine une drôle de grimace. Elle n'a plus l'habitude de boire de l'alcool aussi fort. Cela lui rappelle les quelques soirées où les collègues de son père décompressaient tout en racontant leurs histoires favorites. Des passes-temps rares, où le bateau océanique était amarré pour quelques heures et où, sur le pont, ils refaisaient le monde. Des moments rares oui...et surtout passés. Un peu pensive, son regard continuait de survoler la silhouette de l'homme.
    Elle se demande quels événements l'avaient poussé à ressembler à l'homme qu'il était aujourd'hui, tout comme Soizic, d'ailleurs qui devait paraître un peu insolite au milieu de ce bar.
    Il y avait quelque chose en lui d' intriguant, qu'elle n'arrivait pas à s'expliquer. Un peu comme avec Brett, ou la blondinette en pétard du dojo.

    "Vous n'êtes pas d'ici." dit-elle soudain. Ce n'était pas une question. Il n'avait pas le style breton, et Soizic avait assez voyagé pour cerner ce côté étranger, un peu baroudeur. Une posture, une mimique, une manière de parler, tellement de petits détails... Il s'y trouvait autre chose aussi, de plus rude et dangereux. Soizic aurait dû s'en inquiéter, mais le sens de ses priorités n'était pas souvent fidèle au commun des mortels. Alors elle continue de l'observer tandis que le barman lui ramène son verre, un éclat étrangement serein dans ses prunelles.



    "
    Valrioss Housman
    Re: P'tite plume qui tinte (Libre) > Sam 21 Oct - 11:02:32
    Valrioss Housman 
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    - Ça se voit temps que ça ? Répondit Housman à la jeune femme une sourire aux lèvres.

    - Ça doit être le pull marin que je ne porte pas, ou encore les bottes que j'ai oublié à la maison qui vous fait dire ça... Housman ce mit à rire, un rire communicatif mais pas du tout moqueur. Il tentait aussi bien que mal de détendre la jeune femme. Mais l'affaire semblait rude. Puis tout bien réfléchi il se ravisa calmement.

    - Je suis désolé de m'être imposé à vous, vous préférez peut-être que je vous laisse afin de rejoindre vos amis. Excusez mon impolitesse.

    Housman avait remarqué que la jeune femme l'avait littéralement dévisager, mais il n'en fit pas une formalité, beaucoup de monde le regardait de la tête au pied depuis son arrivée ici. Disons qu'il devait sûrement dépareillé avec les marins du coin, il devait encore faire quelques peut touriste.

    - Au cas où vous restiez en ma compagnie je m'appelle Valrioss Housman, mais tout le monde m'appelle Housman enchanté d'avoir pu faire votre connaissance mademoiselle. Et j'espère ne pas vous avoir trop fait peur avec ma maladresse. Je vous offre un dernier verre de ce que vous voudrez avant de vous laissez vous enfouir si vous êtes d'accord ? Je dois vous avouez que je me sent quelques peut seul dans ce bar British et de la compagnie, d'aussi courte durée puisse-t-elle être faut beaucoup de bien.

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    Soizic Cloarec
    Re: P'tite plume qui tinte (Libre) > Ven 3 Nov - 14:29:43
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    Soizic est surprise. Elle est plutôt douée pour cerner les gens, mais cet homme est une réelle contradiction. Son aspect et son attitute sont autant de sonnette d'alarme pour la brune, mais son discours était poli, presque trop. Elle se faisait peut être des idées, mais elle le trouvait vraiment, vraiment étonnant -et c'était une chose qu'elle n'avait pas ressenti depuis longtemps.
    Silencieuse et calme, elle continue de le regarder. On eut dit que le monde s'était un peu éclipsé, l'espace d'un instant ...et elle ne ressent aucune gêne à ne pas lui répondre de suite.
    Il était préférable qu'elle retourne auprès de Lila. Après tout, elle n'était qu'une fille de la mer que l'embrun ne sied pas dans des verres d'alcool : le sel dénaturait tout. Elle était insaisissable aussi, et un peu bizarre, c'est vrai ; hormis son chien, et sa petite silhouette perchée sur le bord des falaises, à écouter le vent chanter, à se sentir plus proche des vagues que des gens, elle restait insaisissable. Et lui... il avait quelque chose de dangereux.
    Mais, étrangement, elle n'avait pas envie de fuir, pas cette fois.

    "Je suis désolée que vous vous sentiez seul." dit-elle, sincère. La solitude était le quotidien de Soizic mais elle ne l'avait jamais ressentie comme une ennemie. Elle l’accueillait, tout comme elle accueillait les gens à vrai dire, parfois avec un petit poids, mais elle fermait peu souvent sa porte à clé.
    "Un jour, on te cambriolera Soizic", lui avait dit un jour le poissonnier venu chercher sa commande." Même chez nous, ça peut arriver". Mais elle haussait alors les épaules : "c'est que je devais être cambriolée" qu'elle répondait, laissant son interlocuteur surpris. Même si tout restait ouvert,  Soizic, elle, s'échappait. Parfois ici, parfois là bas, mais juste une image qu'on visite comme un tableau de musée qu'on connait, mais qu'on ne possède pas. Aujourd'hui, elle avait décidé de rester.

    "Non, je suis bien ici." ajoute-t-elle en lui souriant. Et son sourire n'appartient qu'à elle, un sourire impossible à imiter tant il est le reflet de sa nature si décalée.
    Elle n'a pas encore fini son premier verre qu'il veut déjà lui en offrir un second ! Ca promettait d'être marrant, surtout qu'elle n'était pas trop habituée à boire, plus maintenant. Elle rit, d'un rire léger, et sirote son breuvage.

    "Choisissez ce que vous voulez, quoique quelque chose de plus sucré me plairait bien." elle lui adresse une grimace d'excuse. Du bourbon ? Bon sang..ce n'était pas mauvais mais, vraiment...non, plus pour elle ce genre de choses. A côté d'elle, à deux tabourets de là, elle entend des hommes qui riaient trop fort. Ils devaient être bien entamés ... Mais elle n'y fait pas trop cas, enfin, jusqu'à ce qu'elle entende ce qu'un des deux venait de dire. Elle se fige un peu, son verre aux lèvres.

    "Tu crois qu'elle est quoi, indienne ?"

    et l'autre de répondre en gloussant.

    "Je sais pas, mais tu te rends compte, ils sont partout, même ici, à Totarnec!"

    Son visage se retourne de trois quart vers eux, et elle croise leur regard. Surpris, et un peu honteux, ils fuient les prunelles de la brune qui ne les a toujours pas quittés. Soizic ressemblait beaucoup à sa mère. Peu de gens imaginaient qu'elle soit à moitié bretonne, en réalité. C'était plus facile quand on était originaire d'un pays européen, que l'on soit italien, même espagnol... mais dans son cas, avec sa peau si foncée et ses yeux en amande, elle rappelait trop les archipels. Elle reporte son attention sur son verre, les sourcils un peu froncés.
    Même les inconnus pensaient qu'elle n'avait pas sa place ici... silencieuse, elle boit à nouveau, pour espérer ôter l'amertume dans sa bouche.
    Valrioss Housman
    Re: P'tite plume qui tinte (Libre) > Ven 3 Nov - 16:53:31
    Valrioss Housman 
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    - Hahaha!! Ca va j'ai compris, le bourbon n'est pas du goût de tout le monde, mais c'était un risque à prendre pour pouvoir vous parler.

    Valrioss lui adressa un sourire avant de commander une Pina Colada pour la jeune femme, mais au moment ou le braman revint avec la boisson, le sang de Valrioss ne fit qu'un tour.

    - Servez également une de vos pire piquette à ces deux hommes, à croire qu'ils ne savent rien faire d'autre que boir et s'ennivré. A si, aussi manquer de respect à la gente féminnine. Cette alcool de bas étage leurs mettra peut-être un peu de plombs dans la tête.

    Le jeune homme avait parler assez fort pour que les deux ivrognes l'entende très distinctement. Si il a bien une chose que Housman ne supportait pas, et n'avais jamais supporté d'ailleurs, c'était bien ce genre de personne. C'est tellement facile de critiquer les personnes quant on est alcoolisé. Et s'en prendre en plus à une jeune femme.... Patétique.

    Alors que me barman déposait la bouteille devant les deux hommes un sourire satisfait aux lèvres ces derniers commençaient à parler à voix base tout en regardant de temps en temps Valrioss de travers. Ce dernier eue un sourir carnacier qui se dessinna sur les lèvres, content de son effets il se concentrat de nouveau sur la jeune femme qui l'accompagnait depuis peu.

    - Ca va? Ne t'occupe pas de ces deux andouilles, il ne savent même pas de quoi ils parlent et je suis sur qu'ils sont encore moins bretons que toi et moi, ce qui est assez compliquer il faut l'admettre.

    Le beau brin lui fit un sourir qui avait pour but de la soulager un peu avant de remonter que ces grand chevaux, lasser par la connerie humaine. Les deux hommes au lieux de se calmer et passer à autr chose continuait des les toiser du regard, de moins en moins discret.

    - Excusez-moi mesieurts, ce n'est pas pour vous déranger, mais par politesse j'aimerais que si vous avez quelques chose à dire à propos de ma compagne, ou moi même, vous ayez, désolé du tèrme, les couilles, si dieux vous en a procuré, de venir nous dire les choses en face. De plus je ne pense pas que le dos de mon amie puisse vous répondre quoi que se soit.

    Housman c'était levé durent son élocution et c'était mit entre la jeune femme et les deux nigots, à quelques centimètre d'eux il attendait une réaction de leurs parts qui ne se fit pas attendre très longtemps, le plus alcoolisé des deux jugea que le temps de la discution était terminé et tenta de mettre son poinds dans la figure de Housman qui l'évitat très facilement en vue de son état d'ébriété.

    - Hey chef! Je crois que ces deux personnes cherche la sortie. Lança-t-il en direction du barman tout en montrant les deux hommes d'un coup de tête, mais celui au sang plus que chaud revint à l'attaque, Housman ne s'y attandant pas reçu ce second coup de plain fouet dans la visage lui fisant saigner la lêvre. Il touchat sa blèssure et releva les yeux passant de sa mains ensanglanter aux yeux de la jeune femme, les siens avait pris une couleure de noirceur.

    - Excusez-moi quelques minutes si vous le voulez bien, je règle un petit soucis et je suis de nouveau à vous après ça. Lui dit-il le plus calmement du monde puis il se retournat vers les deux hommes tout fière d'avoir agit ainssi.

    Housman prit alors le plus alcooliser par la col et sans sourciller lui flanquat un upercut bien placé, l'hoome s'étalat en beauté sur le contoire avant de se refaire attraper par les cheveux. Sans comprendre ce qu'il se passait, il se retrouvat au sol après que sa tête est percuter violement le bar. Valrioss, toujours calme, se tournat ensuite vers le second homme.

    - Je te conceillerais de ramacé ton ami et de quitter les lieux au plus vite avant que j'en vienne à m'énnervé réellement. Profitez-en pour adresser vos excuse à la dame par la même occasion, ça ne sera pas de trop.

    Housman prit un mouchoir de sa poche et essuya le sang qui coullait de sa lèvre puis selui sur ces mains, avant de repllier le mouchoir comme il faut et le remettre dans sa poche, il reprit calmement sa place pendant que l'homme bredouillait des excuses à son accompagnatrice et se sauvait au plus vite.

    - Je suis désoler pour ce dérangement, j'espère ne pas vous avoir trop déplu ou fait peur.
    Soizic Cloarec
    Re: P'tite plume qui tinte (Libre) > Ven 3 Nov - 19:15:42
    Soizic Cloarec 
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    Ah oui, les choses avaient, comme qui dirait, escaladé très vite... C'est le problème avec l'alcool, les bars, et Soizic aussi, à croire qu'elle attirait les déconvenues. Mais elle ne s'attendait pas à ça. Que le type prenne sa défense ? Eh bien, plus encore, qu'il se soit énervé. Ses yeux s'ecarquillent. Elle n'a même pas conscience qu'elle tient encore son verre devant ses lèvres. Le voisin d'à côté vient de le frapper. Et Soizic lâche son verre qui roule sur le bar, déversant son contenu.
    Lila porte son attention vers le tumulte en même temps qu'un peu tous les autres dans le bar, en fait. Un femme glapit quand l'un des fauteurs de trouble s'affale sur le comptoir. Et Soizic sursaute, incrédule.  Elle s’aprête à se lever pour le forcer à se calmer, mais voilà que le second s'enfuit et que ce houssman se rassoit alors sur son tabouret, comme si de rien n'était, le plus naturellement du monde. Un étrange silence est tombé sur l'endroit. Le barman, fébrile, attrape le gars affalé sur le comptoir et l’emmène dans un coin où il pourra coincer sa bulle pour la soirée.  Petit à petit les personnes parlent, un peu, d'autres rient ... le niveau sonore essaie de revenir à la normale avec timidité. Soizic envoie un regard surpris à l'homme.

    "Ce dérangement..." souffle-t-elle, éberluée par sa vision des choses. Elle ne s'était pas trompée, oh bon sang, il était vraiment une contradiction vivante! Doucement, une drôle d'hilarité l'agite. Les sourcils froncés, elle est prise d'un véritable fou rire . Hochant de la tête, elle attrape son bras pour le forcer à se lever et l'entraîne vers les toilettes du bar sans même lui laisser le temps de réagir. Elle était forte, Soizic, mince mais forte, mine de rien : voguer sur des mers déchaînées rendaient les muscles aussi noueux que les cordes d'amarrage. Les sourcils toujours froncés, elle arrache un bout de mouchoir et ouvre le robinet, le poussant à se caller contre le meuble du lavabo. Il est un peu plus grand qu'elle, alors elle s'assoit sur le rebord du lavabo, perchée à la manière d'une fille habituée des hauteurs.

    "Il ne faut pas faire ça, plus jamais" le murmure-t-elle, ravalant son rire, même si elle paraît également un peu tracassée. Elle se penche vers lui et tamponne la lèvre de l'homme avec le mouchoir imbibé d'eau froide.

    "Ils n'en valent pas la peine... c'est comme frapper du vent, ce dernier s'envole mais toi tu restes là, sur terre, tu comprends ?"

    Elle finit par le tutoyer...normalement elle tutoyait la plupart des gens dès la première rencontre. Sauf lui, elle l'avait d'abord vouvoyé. Elle ne sait pas  pourquoi. Elle plie le mouchoir et attrape sa main pour qu'il le tienne.

    "Garde-le sur ta lèvre, ne l'enlève pas. Essuyer ne sert à rien, il faut appuyer dessus, donner du temps ...à ton corps."

    "Donner du temps à ton corps, bah voyons Soizic". Pas très explicite tout ça. Bien qu'elle sache très bien parler français, sa syntaxe déraillait quand elle espérait se faire comprendre au mieux. Pas certain qu'il comprenne davantage si elle se mettait à parler dans sa langue natale...non, mieux valait éviter.

    Soudain la porte s'ouvre. Lila apparaît de l'autre côté, paniquée. Son mari est juste derrière, en alerte tel un coq, comme si d'autrs gusses risquaient de rappliquer et de provoquer une bagarre générale. La scène a quelque chose de profondement  hilarant

    "Soizic, ca va ?"

    Elle descend de son perchoir et se force à ne pas encore éclater de rire.

    "Moi ca va."


    "C'était fou..." laisse-t-elle échapper en jetant un coup d'oeil timide au dénommé Houssman. Apparement, il semble l'intimider.

    "Il va bien ?" dit-elle de façon évasive, alors qu'il est juste en face d'elle. Soizic ne dit rien, elle laisse le soin à l'homme de répondre. Elle préfère se diriger vers un des lavabos pour rincer ses mains sur lesquelles quelques gouttes de sang s'étaient accrochées. Puis elle entend Lila s'épancher un peu précipitamment sur le fait qu'ils allaient rentrer. Elle lui adresse un sourire amène en acquiesçant de la tête.

    "Allez y. Je t'appelle demain."
    Pour toute réponse cette dernière se précipite vers elle et la serre dans ses bras, ses yeux un peu humides. Elle avait toujours été très mélodrame... Amusée, Soizic la regarde disparaître derrière le battant refermé de la porte. Puis elle attrape un autre morceau de papier pour se sécher les mains.

    "C'était Lila" dit-elle. Comme on dirait : c'était la pluie, New york, le ciel. C'était Lila...sa véritable amie dans ce lieu trop éloigné de son éducation, aussi rousse qu'un soleil levant, franche comme un rayon qui se dépose sur le monde, aveuglant, mais qui réchauffe quand même.

    Elle jette le papier à la poubelle et soupire en l'observant à nouveau.

    "Tu parles avec tes poings."
    lâche-t-elle, ses yeux toujours aussi sereins. Ce n'était pas une question, encore une fois, elle le sentait... Mais peut être qu'elle se trompait, peut être que l'alcool aidant, et le fait qu'ils aient porté le premier coup, l'avait forcé à répondre. Mais...c'était plus sa manière de se battre. Ses gestes avaient été sûrs, comme répétés, appris le long d'une vie, tout comme elle ; bien que beaucoup s'en étonnent à la voyant si aérienne et atypique, on n'imaginait pas Soizic capable de rester assez longtemps pour frapper. Mais Soizic, elle frappait plus avec un bout de bois,  fauchait vos jambes, ou vous donnait un coup douloureux à l'arrière du crâne : il y avait des prises plus efficaces que d'autres, son grand-père lui avait appris ça. Mais ca faisait du bien...de frapper, se défouler, rabattre sa haine sur quelqu'un qui soit là, qui existe.

    Elle reste devant lui et l'observe, encore un peu pensive. Le silence n'a jamais été un problème pour elle, mais tout le monde n'était pas Soizic, et elle oubliait qu'elle n'était pas seule ici ...
    Valrioss Housman
    Re: P'tite plume qui tinte (Libre) > Ven 3 Nov - 22:09:00
    Valrioss Housman 
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    Prise d'un fou rire la jeune femme tirat Housman dans les toilettes. Ce dernier aurait très bien put la retenir mais quitter un peu l'agitation et le regard désaprobateur de certain ne le dérangeait pas. Et puis elle avait une sacret force pour un si petit bout de femme. Il la laissa soignée bruèvement sa lèvre coupée tout en la dévisageant, ces yeux rivé dans les siens. Jamais une telle situation ne lui était encore arrivée, en générale quant il se battait pour une femme, soit elles s'énervait puis se sauvait en courant, soit elles lui sautait dessus tombant sous le charme, mais pas elle. Ca ne le destabilisa pas pour autant au contraire, c'était appréciable. Il l'écoutat lui faire gentiment la morale, si on pouvait dire ça comme ça et lui répondit sur le ton de l'humour.

    - Promi maman, la prochaine fois je les tuent, comme ça, ça en vaudra la peine peiut-être. Ou aloçrs je me laisse mal traiter pour qu'une ravisante jeune femme prenne soin de moi par la suite.

    Avant qu'il ne puisse réellement la remercier une femme, ou plutôt une furie entrât également dans les toilettes, cette dernière était accompagner de sont garde du corps, et s'adressat à la jeune femme avant de demander des nouvelle de Valrioss.

    - Oui il va bien, merci.
    Répondit-il le sourire aux lêvres.

    La rousse repartie après avoir échanger deux mots avec son accompagnatrice, Lila... C'était son nom... ça ne changeait pas grand chose de le connaitre pour Valrioss en réalité, et vu la façon de l'annoncer, la jeune femme semblait le savoir.

    - J'ai dut apprendre à survivre, rien de plus. Il mentait tout en disant tout de même une par de vérité, si il n'avait pas appris à se battre il serait mort depuis longtemps.

    - Merci. Lança-t-il dans le vent tout en redonnant le mouchoir à la jeune femme. Il était proche d'elle, trop proche, instinctivement il reculat, géné, pour la première fois de sa vie...

    - D'ailleur je ne connais toujours pas votre prénom alors que vous savez le miens, c'est injuste.
    Il tentait de reprendre prestance, retrouvant son allure de gentlemen et son humour.
    Soizic Cloarec
    Re: P'tite plume qui tinte (Libre) > Dim 5 Nov - 20:24:16
    Soizic Cloarec 
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    Elle est amusée qu'il lui rende le mouchoir en papier. Elle le regarde, interloquée, puis se met à rire encore, et son rire sonne comme un carillon. Aérienne, elle jette le mouchoir dans la corbeille en plastique et hoche la tête, les plumes de ses boucles d'oreille teintant sous couvert de quelques éclats d'argent.

    "Tu peux me tutoyer. Je pense qu'on est loin d'être des inconnus, plus maintenant."

    "Soizic, je m'appelle Soizic" ajoute-t-elle juste après. Elle paraît un peu interloquée par son comportement très gentleman. Il était.....comme un morceau de verre qu'on essaie de tailler. Il suffisait de tourner ce dernier devant la lumière pour voir les couleurs sur les faces changer ; et l'on avait beau lisser la surface, encore et toujours, une fois éclairé, le verre redevenait changeant. La porte se rouvre et un inconnu entre.. Soizic fait signe à Housman de la suivre tandis qu'elle quitte la salle d'eau. Dans le bar, rien n'avait vraiment changé. Quelques gens trop saouls, des jeunes surtout, parlaient un peu trop fort. Mais il y avait déjà moins de monde que tout à l'heure. Soizic n'avait pas de téléphone portable, et elle ne portait pas de montre non plus. Normalement elle s'aidait du soleil ou de la lune pour connaître l'heure, sauf quand le ciel était couvert ...c'était aussi ça, le charme du temps.

    De bonne humeur, elle se retourne vers lui.

    "Tu es venu à pied ? Tu habites loin ? Je peux te conduire chez toi si tu veux." dit-elle, très sérieuse. Puis de se rappeler que, contrairement à elle, les gens n'avaient pas tous cette insupportable manie de bouger tout le temps. Elle écarquille les yeux, consciente de sa bêtise.

    "Mais peut être que tu veux rester." souffle-t-elle.

    Pour sa part, elle allait rentrer, elle le savait. Elle ne restait jamais bien longtemps dans un lieu ; même sur l'eau, elle finissait par rentrer, changeant entre temps d'endroit sur la vaste étendue salée.
    Valrioss Housman
    Re: P'tite plume qui tinte (Libre) > Dim 5 Nov - 21:35:36
    Valrioss Housman 
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    La jeune fille avait retrouver tout son calme et même une certaine joie de vivre que Housman n'avait pas encore remarquer chez elle. Il se surprit à la trouver belle. Aérienne. Presque inhumaine. Il avait bien besoin de ça après les derniers événement de la semaine. Soizic, c'était son prénom, totalement breton, Françoise en Français si les souvenir du jeune homme ne lui faisait pas défauts. Il la suivit, mais pourquoi la suivait-elle? C'était pas du tout son genre, en général c'était lui qui menait la danse... Mais là ça ne le dérangeait pas, il appréciait même ça étrangement. Pourtant il ne voulait pas qu'elle aille chez lui et cherchait une excuses toute trouver.

    - Ho... Je suis ici depuis peut. Je loge encore dans des hôtel ici et là. Ils font chambres d'hôte ici, c'est un peu vétuste mais ça me suffi pour une nuit.

    Il s'arrêta et se surprit encore tout seul de son comportement. Généralement il étalait sa richesse sans problèmes, mais là, non. Il avait comme peur de la faire fuir.

    - Mais on peut se revoir? Demain? Un resto, ou un ciné. Enfin si tu veux. A moins que tu préfère une sortie plus.... dynamique? Je fais pas mal de sport, un balade à vélo ou sur l'eau, du kayak. Tu choisi ce qu'il te plait. Je te donne ma carte. Appel moi.

    Housman lui remis sa carte de visite en ayant totalement oublier que son adresse était dessus. Décidément cette fille lui faisait tournée la tête...
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