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    Pas besoin d'un palace, ma place est ailleurs. Mon bonheur c'est ton crâne, coincé dans un broyeur.

    Melion Erwin
    Melion Erwin 
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    Look. If you had one chance, one opportunity. To seize everything you ever wanted. Would you capture it ? Or just let it slip ?

    Ce soir à vingt heures… Il serait disponible ? Si il ne siestait pas en plein milieu de l’après-midi, cela devrait être possible non ? Il n’était, clairement pas prêt. La maison n’était pas prête, et Roxanne ne le serait surement pas non plus. Il ne cachait pas macchabé chez lui, mais même si il n’était pas tout noir, il était loin d’être tout blanc.

    Malheureusement pour lui, il n’avait pas la possibilité de se libérer avant pour faire un peu de rangement. Pire encore, il était curieux, curieux des réactions qu’elle aurait ; quitte à fuir à toute jambes. Il savait que le risque était omniprésent, mais il ne voyait pas l’intérêt de tout cacher non plus. Après tout, elle le découvrirait tôt ou tard, alors autant jouer franc jeu non ? D’autant plus que ce n’était pas chasse gardé.
    De toute manière, il ferrait avec.


    Mélion arriva en retard, 20h10, comme il lui avait annoncé plus tôt. De toute manière, il n’était quasiment jamais à l’heure. Il détestait ce genre de contrainte temporelle, quand bien même il avait pleine conscience de la puissance d’un tel outil.
    Qu’avait-elle pu voir à son arrivé ? Si elle ne s’était pas trompé de numéro, la façade laissait apercevoir une grande demeure avec un étage, ainsi qu’un grand garage. La pelouse n’était clairement pas entretenue, et il ne respectait visiblement pas les quelques brins d’herbes ou fleurs qui étaient présente.
    A son arrivé, le garage commença à s’ouvrir pour qu’il y range son véhicule à côté d’une moto, avant d’en sortir et de se diriger vers la petite femme. Un simple « re » suivit d’un petit sourire, un doux « désolé du retard » puis un signe de tête suivit d’un « Je te fais le tour du proprio ? » tout en se dirigeant vers la porte d’entrée.
    « bon, je te préviens, je fais du tir sportif et je suis chasseur, je suis ni terroriste ni meurtrier. » avant de sortir son porte-feuille pour lui montrer ses permis qu’elle pouvait observer tandis qu’il dévérouillait la porte.
    « J’ai pas non plus rangé, donc t’étonne pas troooop du bazar » dit-il afin de l’avertir pendant qu’il désactiver l’alarme en renseignant le code sur le panneau mural.

    Non, il n’avait pas rangé, et à peine le palier de la porte passé, on pouvait comprendre qu’il vivait seul. Le sol était étonnement propre, mais le mobilier était dans un bazar certain. Seul la partie cuisine de la cuisine américaine brillait de sa propreté et de l’ordre spartiate qui y régnait.
    Ce qui choquerait peut-être, les énormes drapeau qui recouvrait la totalité d’un des mur du salon : celui du japon impérial était aisé à reconnaitre, mais celui tout blanc aux fleurs de lys dorée l’était moins.
    Ce qui la choquerait surement, c’était les armes de ci de là. Outre la table principale dont on discernait la partie nourriture et paperasse, une autre table près d’un mur était à son tour correctement rangé. Des boites de munitions ouvertes et quelques douilles sur la table, juste à côté d’un fusil d’assaut.
    « Je mettrais tout mon matos dans une pièce » dit-il en s’approchant de la dite table pour prendre l’arme en main. Aucun chargeur engagé, il recula la culasse pour s’assurer que la chambre soit vide, puis mit l’arme en bandoulière sur son épaule avant d’attraper un revolver et de faire de même.

    Un calme sourire aux lèvres, il se tourna vers la jeune femme et lui tendit l’AK-47 en demandant « tu veux voir avant que je la range ? »

    Après tout, nul besoin de débuter la visite si elle abhorrait la simple vision d’une arme à feu. Test N°1.
    Roxanne Dupont
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    Les dernières paroles de Mélion avaient trotté dans son esprit toute l’après-midi. Il voulait lui en mettre plein les yeux, cela résonnait comme une promesse. Roxanne restait songeuse : comment était-elle censée l'interpréter ? Souhaitait-il sublimer son intérieur, quitte à aller trop loin en préparant un repas aux chandelles, ou voulait-il la surprendre différemment ? Avec le blond absolument tout était envisageable. C’est donc avec un mélange d’appréhension et d’impatience qu’elle se rendit sur le lieu du rendez-vous. Elle s’était arrangée pour finir un peu en avance pour passer d’abord par le camping. Ainsi, elle avait récupéré Jiji qu’elle avait mis dans son sac à bandoulière noir.

    Le matou avait l’habitude d’être trimballé dedans et y dormait paisiblement alors que la jeune femme patientait devant une charmante maison. Elle remarqua tout de suite qu’il y avait un étage et un grand garage. De nombreuses fois, elle se demanda si elle ne s’était pas trompée d’adresse. Si ce logement était bien le sien, il avait de la chance.

    Vingt heures et toujours pas de Mélion à l’horizon. Elle nota l’état de la pelouse et se dit que le temps devait lui manquer pour l’entretenir.

    Cela faisait maintenant cinq minutes de retard, son regard scrutait les alentours. Peut-être avait-il été retenu quelque part. Pour plus de confort, elle finit par s’adosser contre le mur en écoutant de la musique via son téléphone portable. Soudain, la porte du garage s’ouvrit. La rockeuse enleva les écouteurs de ses oreilles et les rangea avant de le saluer en souriant. Elle hocha la tête et répondit gentiment à ses propos.

    « Ce n'est pas grave et oui, s'il te plait. »


    Il la prévint faire du tir sportif, être un chasseur et assura n’être ni un terroriste ni un meurtrier. C’était sa façon de mettre à l’aise ses invités ? Maintenant qu’il avait amené les faits de cette manière, elle se sentait un rien tendue. Des têtes d’animaux allaient-elles trôner sur ses murs ? Faisait-il une collection d’armes en tout genre ? Y aurait-il des tas de photos de lui avec ses proies sur les murs ou des certificats ? La jeune femme s’attendait à tout, d’autant qu’il ajouta n’avoir pas rangé. L’avantage serait qu’elle verrait l’appartement tel qu’il serait si elle y emménageait. Avant d’entrer, elle lui rendit ses permis, preuve qu’il était bien légalement autorisé à avoir des armes pour les activités citées.

    Roxanne nota qu’il s’agissait d’une maison qui vivait. Il n’était pas trop maniaque et tant mieux : elle non plus. Cela pouvait être vite agaçant d’avoir quelqu’un qui perdait son sang froid au moindre objet mal agencé. Globalement, c’était propre. Il y avait des drapeaux : un du Japon impérial et un autre qu’elle aurait attribué à la royauté française. Elle savait que les rois de France utilisaient cet emblème mais elle n’était pas une spécialiste et n’aurait pas parié sur la véracité de ses pensées.

    Ses réflexions sur la décoration furent bien vite piétinés par la présence d’armes. Elle s’attendait bien à voir un fusil de chasseur mais pas à un fusil d’assaut. Ses yeux s’écarquillèrent bien qu’elle prenait sur elle pour contenir son étonnement. Elle se répéta mentalement qu’il faisait ça pour se détendre, qu’il n’était pas un criminel. Tout de même, avoir sous son toit autant d’armes était un rien anxiogène pour Roxanne.

    Mélion, lui, semblait à l’aise et mit l’arme sur son épaule avant de faire de même pour un petit pistolet. Il lui tendit alors un… Une mitraillette ? Un fusil d’assaut ? Elle n’en savait rien : les armes ne représentaient aucun intérêt pour elle. C’était vraiment stressant. Alors, lorsqu’il lui demanda si elle voulait voir ça avant qu’il la range, la jeune femme resta un instant muette. Elle ne voulait pas le vexer mais c’était bien la dernière chose qu’elle aurait souhaité. Plus vite il rangerait ça, l’air retrouverait sa place dans ses poumons. Si ça continuait comme ça elle allait faire un malaise. Son sourire forcé ne ferait pas long feu s’il insistait.

    « Non… Je… Ca ira. C’est pas trop mon truc. »

    Les bras croisés, le teint pâle, on pouvait deviner que la jeune femme était vraiment refroidie. Sa révulsion pour les armes lui semblerait sans doute surprenante. Bien sûr, il ne les utilisait pas pour attaquer autrui mais c’était juste dérangeant. Sans doute qu’une fois qu’elles seraient en dehors de sa vue, ça irait mieux.

    Heureusement que Jiji dormait toujours dans sagement dans son sac. Elle n’aurait pas voulu qu’il voie ça.

    « Tu me montres les autres pièces ? »

    Changer de sujet était la meilleure option à sa disposition.
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    Mélion était curieux de ses réactions, savourant l’appétit étincelant qu’elle avait eu en voyant la demeure, avant de s’éteindre en voyant l’arme. Tout ça pour si peu ? Il se moquait d’elle intérieurement, en fait, il n’aurait peut-être vraiment pas dû lui proposer une colocation. Que penserait-elle quand elle découvrirait le reste ? Que dirait-elle quand elle aura vu la cave et son contenu premier ?

    Tandis qu’elle était presque en train de tomber à moitié dans les vapes à la vue de la Kalashnikov, Mélion lui tourna le dos en balançant
    « T’es sûre ? Elle est pas chargée hein, jte rassure. » tout en sachant pertinemment qu’elle ne pourrait pas ne serait-ce que l’empoigner. Le plus effrayant était tout de même le fusil de précision posé sur un des fauteuils, près du casque et de tout le matériel digne d’un soldat dernier cri, évidement aux motifs camouflage. Heureusement pour lui, elle ne connaissait rien en droit, car il avait de quoi partir au poste pour un simple détail.
    Il pénétra dans le couloir puis dans une pièce ressemblant à un bureau de travail, un ordinateur, et tout le tralala. « Alors, là j’ai un petit coin pour taffer si j’en ai besoin, mais généralement ça prend la poussière. » Tandis qu’il venait poser l’arme sur le rack mural visiblement fait pour, et qui contenait cette fois-ci, un ‘vrai’ fusil de chasse. A canon juxtaposé. La fenêtre quant à elle, donnait sur le jardin, qui possédait visiblement une piscine.

    Si tu veux mettre des trucs toi aussi, libre à toi, on peut aussi aménager si besoin.


    Mélion sortit de nouveau de la pièce, répondant « Alors, y’a trois pièce en bas, autre que ce que t’as vue mais en comptant celle-là. L’autre c’est la salle de jeux, jte montre. »
    Il ouvrit la porte juste en face puis s’écarta du chemin pour la laisser rentrer. Vidéoprojecteur, canapé, une console ainsi qu’un ordinateur digne de ce nom, mais surtout, un home cinéma. « Je m’en sers plus trop je dois avouer. Je passe trop de temps dehors. »

    L’ex viking sortit de nouveau de la chambre puis s’en alla au fond du couloir, passant devant une porte qui devait surement être sa chambre « Là c’est la salle de bain et les toilettes. Y’a la même à l’étage. D’ailleurs, pour ce qui est de l’étage, il n’y a pas grand-chose, y’a un débarras avec tout ce qui est affaire de ski, vélo, et tout et n’importe quoi, puis y’a une cave, ou je met le vin et tout les trophées de chasse. Si t’as un véhicule y’a une place dans le garage, faudra juste que je bouge ma moto dans le local du jardin. Et tu peux aller check la cuisine, en tant que femme tu seras plus experte que moi sur ce sujet. Tu peux aussi aller check le jardin, y'a une piscine, et une terrasse que je vais transformer en véranda avant l'été aussi. » dit-il en lui offrant un clin d’œil après sa remarque machiste.
    Roxanne Dupont
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    Mélion insistait pour l’arme. Elle aurait limite pu accepter si elle avait été certaine que ça le motive à la ranger plus rapidement, mais ça n’aurait pas été le cas. Il serait parti dans des descriptions inutiles à ses yeux et cela n’aurait pas que rallongé la torture. La jeune femme répondit d’un petit « Oui, vraiment. Je suis désolée mais ça me met mal à l’aise. ». Au moins les choses étaient claires et ne devrait-il pas insister encore et encore. Sans doute pensait-il partager sa passion. Chacun ses goûts…

    Heureusement, la visite se poursuivit. Ainsi Roxanne découvrit le bureau de Mélion. Il lui proposa d’aménager si besoin ou d’ajouter sa petite touche. C’était sympa de sa part mais elle avait encore besoin de découvrir le reste pour que son cerveau prennent ses marques ici. Vint le tour de la salle de jeu vidéos qui avait l’air de faire aussi salle de cinéma. Cette pièce lui déclencha un petit coup de coeur. Ca devait être vraiment sympa de pouvoir se faire un film sans avoir les voisins de derrière qui tapent dans le siège. Et puis, elle aimait assez les jeux vidéos même si elle n’avait pas eu beaucoup d’occasion d’y jouer. Une petite partie avec Mélion, de temps à autre, ça aurait pu être sympa.

    La rockeuse nota qu’il s’agissait de la seconde salle que le blond disait délaisser. Finalement, il avait une grande demeure mais n’en profitait pas tant que cela. La colocation prenait tout son sens.

    Ils finirent rapidement le tour du propriétaire par la présentation orale des pièces restantes. Le blond ne put se retenir de faire une connotation machiste, ce qui fit hausser le sourcil du petit bout de femme.

    « Désolée de te décevoir mais je passe plus de temps à me balader en forêt que dans la cuisine. Mais si t’es sage je te ferai à manger pendant que tu sera scotché à ton ordinateur ou sur tes jeux. Puis je t’apporterai ta bière pendant que tu seras vautré sur le canapé, les pieds sur la table basse. »

    Dit-elle malicieusement. Elle aussi savait partir à fond sur les clichés. Elle rit doucement, se disant que le taquiner était toujours aussi drôle puis reprit un peu plus sérieusement :

    « Je n’ai pas de véhicule : je suis venue en train donc tu n’aurais pas à bouger ta moto. Je n’ai qu’un gros sac à dos, ma tente et Jiji. Si j’emménageais, cela te conviendrait que je range le débarras et m’y installe ? Ou tu avais prévu autre chose ? »

    Voir la piscine et la cuisine en détail n’était pas important à ses yeux. Il y avait ici tellement d’équipements. Un lit lui aurait largement suffi. Elle n’avait pas vraiment d’exigence. Par contre, il y avait un point important sur lequel discuter.

    « Par contre, il faut que tu me dises tes mensualités. Il serait normal de les diviser en deux. »


    Restait à savoir si elle aurait de quoi les payer. Ce n’était pas le logement bas de gamme. Roxanne était prête à accepter la location si tout était ok, laissant de côté son appréhension des armes. Dans tous les cas, il les rangerait. A côté de cela, elle éviterait d’aller dans la cave pour ne pas y voir les trophées de chasse.

    Jiji, venant de terminer sa sieste, bougea dans le sac et sortit sa petite tête pour scruter les alentours.
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    Mal à l’aise ? A ce point ? Il y avait là de quoi lui donner matière à faire un débat. Mais il n’avait pas assez bu, et ce n’était pas le moment de toute manière. Cependant il ne pouvait rebrousser chemin dans tous les cas ; car il avait encore des choses à rayer sur sa « to do list ». Et il ne comptait pas s’y dérober. Non pas pour lui, mais pour elle. Oui, Mélion était pas loin d’être le genre de personne qui pensent savoir ce qui est bon pour vous.

    Roxanne n’était pas plus fasciné ou autre que cela, à son plus grand étonnement. Des invités de Mélion, il n’en existe que deux catégories : ceux qui sont fasciné, ou les autres, proche du dégout. Et malheureusement, pas grand-chose de cette demeure ne lui tapait à l’œil.

    - Trop cool, j’ai hâte de confronter nos talents culinaires. Dit-il avec amusement

    Le débarras ? Quel débarras ? toute cette sordide maison était un débarras entier. Une sorte de dortoir personnel rempli de matos farfelue. Et puis, ce loyer, franchement… Bon, soit, pour lui faire plaisir.

    - Bah, ça dépend ou tu veux mettre ta chambre, laisse-toi le temps de trouver ça. Pour ce qui est des mensualités, j’hésite entre 200 et 300 alors je tranche à 250 balles. Et fais pas des grands yeux, c’est le prix du marché pour un bled pareil.

    Après tout, il n’était pas à un mensonge près, et ce n’était pas comme s’il était loin de la vérité. Mensonge par omission dirons-nous.

    - Laisse-toi-même le temps de voir si on notre colloque est faisable, je sais pas, viens ici 1 semaine et tu seras fixer. T’engage pas aussi vite.

    Tout allait si vite, beaucoup trop vite. D’un geste, il dégaina son smartphone de sa poche, annonçant un calme « Mais imagine… » tandis qu’il se connectait au système son de la maison, dont les enceinte était réparti dans la grande pièce faisant office de Salon et cuisine, et jusque dans la terrasse.
    Débutant la musique dont les résonnements faisait presque gronder les murs.
    Laisse toi vibrer ~ ♪

    - Imagine toi, bientôt, un soir d’été, allongé à moitié dans la piscine, ton film en gros plan sur le mur grâce au vidéoprojecteur, une petite bière à la main…

    Mélion ferma les yeux, s’imaginant parfaitement la scène quant à lui.

    - Tu passes la nuit ici ? Ou peut-être veux-tu juste diner ? ou simplement rentrer chez toi une fois que la visite sera fini ?
    Alors, que souhaitait la petite Roxanne ?

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    Les propositions de Mélion étaient décidément amusantes. Roxanne ne put contenir un rire franc à l’opportunité de confronter leurs talents culinaires. Allaient-ils faire un concours du style diner presque parfait ? Ca aurait pu être assez épique. En tout cas, s’il la mettait réellement au défi, il pouvait être sûr qu’elle ferait tout pour le surpasser. Cette idée lui plaisait tellement qu’elle ramènerait le sujet sur le tapis assez vite, s’ils se mettaient bel et bien en colocation.

    Le prix annoncé l’étonna. Bien sûr, elle avait fait les grands yeux, se disant qu’il devait lui faire une fleur pour qu’elle paie si peu cher. Cela dit, c’était sa décision. Si telle était son offre, c’est que cela lui conviendrait. Tous deux seraient donc gagnants. Le tarif était assez abordable pour que Roxanne puisse se le payer. Petit bonus, il n’avait pas l’air d’exiger deux ou trois mois de loyer d’avance, des garants ou ce genre de formalités qui rendaient vite la location d’un appartement impossible.

    « Le loyer ne posera pas de problème et j’aime bien l’idée de la semaine de test. Cela permettra à tous les deux de savoir si la cohabitation nous convient. »


    Il ne fallait pas oublier qu’elle n’était pas la seule à devoir bien vivre la situation. Si ça se trouvait, elle allait vite lui casser les pieds et il la mettrait dehors.

    Bien loin de cette vision, le blond l’invita à imaginer une soirée des plus agréables au bord de la piscine, en train de regarder un film une bière à la main. C’était tout de suite plus intéressant que l’optique d’être la cuisinière de service. Cette option était plaisante. Elle aimait bien se balader dans les bois mais ça pouvait être un option bien plus simple en cas de grosse fatigue. La jeune femme se dit qu’il allait vite regretter de lui avoir soufflé cela car elle risquait de vite en devenir une habituée. Pour avoir grandi dans le nord, on pouvait dire qu’elle ne regarderait pas la température de l’eau pour s’y baigner, tant qu’elle n’était pas gelée - il y a des limites à la tolérance du froid.

    Sans doute la jeune femme devenait-elle une habituée de la douce provocation envers Mélion, car elle ne put s’empêcher de parler d’un point de vue un rien différent.

    « C’est vrai que ça serait sympa et hors du commun. Je m’y vois très bien… Tout comme je nous vois très bien régler nos différents dans une belle bataille d’eau dans la piscine. »

    Imaginer ce genre de scénario lui plaisait bien. D’autant plus qu’elle n’avait jamais vraiment eu l’occasion de partager des moments de complicité avec autrui. Son anxiété s’étant totalement évaporée, le petit bout de femme l’aurait bien balancé à l’eau juste pour s’amuser. Elle savait bien nager et aimait assez barboter. Cette piscine serait souvent utilisée, ça, elle le pensait de plus en plus.

    Roxanne ne perdit pas le sourire et, à sa dernière question, elle répondit avec entrain :

    « Je veux bien dîner et rester pour la nuit. Par contre je n’ai ni pyjama ni change donc je retournerai en coup de vent chercher des affaires demain matin… On part là-dessus, si ça te convient ? »

    Elle le regarda un moment avec un air espiègle avant d’ajouter :

    « Tu comptes me montrer tes talents culinaires dès ce soir ou tu fais livrer ? »

    On voyait bien à son regard qu’elle le cherchait gentiment. Elle se positionna juste devant lui et se mit sur la pointe des pieds pour qu’il se sente un rien moins grand.

    Le voir cuisiner aurait été drôle et elle aurait bien aimé l'embêter juste pour le fun. Mince, elle avait aussi envie de l'embrasser. Heureusement qu'il n'était pas medium. Cela lui donnerait une chance de rester raisonnable, au moins pour ce soir.

    Jiji, lui, sortit du sac et commença à faire un petit tour dans la demeure sans rien demander à personne.
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    Une bataille d’eau dans la piscine… Pourquoi pas. L’idée le fit au moins sourire. Mélion fit le tour du comptoir situé au milieu de la cuisine américaine. Il y posa ses coudes et se pencha légèrement en avant, plongeant un regard toujours aussi intense alors qu’il tentait de farfouiller dans son âme tel un inquisiteur. Nul regard méchant haineux ou mesquin mais la tension était palpable et le silence ne fit qu’amplifier cela.

    Il força une respiration lente puis lui offrit un sourire tendre. Son regard se métamorphosa aussitôt qu’il pensait voir en elle l’absence d’une volonté de le nuire, et bien qu’il n’eut toujours pas cligné des yeux, son regard devint aussi tendre que son sourire. Bienveillant.
    - Non, je n’ai pas l’envie de cuisiner ce soir, ni de gouter tes talents. Sushi ça te va ? Toute façon t’as pas le choix » dit-il en lui offrant un clin d’œil
    Il racla sa gorge puis se redressa alors qu’elle s’approchait à petit pas pour venir se poster devant lui, le perturbant une fois encore. Que voulait-elle ?

    La remarquant se hisser sur la pointe des pieds, un sourire se dessina au coin de ses lèvres alors qu’il pensait comprendre ce qu’elle désirait. Pourquoi diable devait-elle être si petite ? pensa-t’il avant de pencher sa tête puis d’incliner le buste pour venir chercher ses lèvres. Ces lèvres… Le gout ne cessait de l’étonner. Ses bras se levèrent instinctivement et ses mains vinrent cramponner les biceps de la jeune femme sans une once d’hésitation.

    Il n’éternisa pas le baiser, ne voulant rendre le moment gênant ou lui faire croire qu’il ne proposait tout cela seulement pour l’attirer dans ses draps.
    Non, plongeant un regard complice dans le sien, il s’imaginait désormais toute les choses qu’ils allaient faire, ou du moins, qu’ils pourraient faire. Qu’il voudrait faire avec elle, en tout cas.
    Les idées n’étaient pas ce qui manquaient, surtout s’il se mettait à lire sa fameuse liste qu’il avait rangé quelque part.

    - Je te déposerais demain matin, et le soir on viendra remballer ton matos et le mettre au garage ?

    Au moins, il avait l’honnêteté de ne pas cacher son jeu ! Ou de manière assez médiocre alors.


    Et c’est d’un œil amusé qu’il fixa la petite tête sortir du sac, lui allait pour sa part être un élément chronophage et encombrant. Devrait-il s’en débarrasser sournoisement ? La question lui effleura l’esprit.
    - Oh, tu as ramené ton chat ? Tu veux lui faire visiter ?
    Peut-être aura-t’il une crise cardiaque en posant les pattes par terre. Non ? Dommage.
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    Manger des sushis ? Mais quelle merveilleuse idée ! Heureusement que sa proposition lui convenait car Mélion la lui imposait. Rien que pour l’embêter, elle lui aurait bien dit qu’elle était allergique mais l’envie de sushi était plus forte. D’autres occasions de le taquiner se profileraient par la suite, elle n’en doutait pas.  

    « Parfait. »
    Dit-elle tout sourire alors qu’il lui adressa un clin d’oeil.

    Sur la pointe des pieds, Roxanne ne le lâchait pas du regard et s’aperçut que le blond était un expert de traduction des regards. Etait-ce un talent, un hasard ou bien en avait-il eu envie et pensait le lui imposait ? Peu importe puisque ça allait dans son sens. Un peu moins intimidée, la rockeuse savoura ce baiser comme il se doit bien qu’il fut assez bref. Elle devait bien avouer qu’il savait y faire et il y avait comme une envie de reviens-y très rapidement. Pourtant, Mélion resta un parfait gentleman : il ne s’était pas jeté sur elle comme certains pervers aux intentions lubriques. L’ex viking lui faisait vraiment bonne impression si elle oubliait sa passion pour la chasse et les armes.

    Tous deux se perdaient dans le regard de l’autre. Le courant passait bien entre eux et Roxanne n’avait qu’une hâte : voir ce que l’avenir leur réservait. Elle doutait que leur colocation tourne mal. La seule chose qui aurait pu tout détruire fut qu’il s’en prenne à Jiji. Mais pourquoi ferait-il cela ? Il n’était pas un psychopathe et avait bien vu que ce chat était comme son bébé.

    Son géant blond lui proposa de la déposer le lendemain matin et lui proposa de transférer ses affaires au garage. Elle hocha la tête avant de lui dire :

    « Super ! Tu es vraiment sympa. »

    Elle s’attendait à ce qu’il dise une fois de plus que ce n’était rien, qu’elle remerciait trop facilement les autres mais tant pis. Si elle voulait exprimer ses pensées, elle le ferait qu’il soit d’accord ou non.

    Jiji s’étant fait remarquer, la jeune femme rit de bon coeur et dit un rien gêné.

    « Oui, désolée. Je tiens à voir sa manière d’appréhender les lieux. Il faut qu’il puisse être heureux lui aussi. C’est vraiment important, je ne pourrai pas me séparer de lui. Mais non, il va se débrouiller. S’il veut voir un endroit particulier qui est fermé, il miaulera. Il sait bien se faire comprendre. »

    Le matou n’avait pas l’air d’adorer ni de détester l’endroit. Il semblait juste curieux, regardait les choses ci et là. De temps à autre il revenait entre les jambes de la jeune femme et repartait en exploration mais jamais bien loin.

    Roxanne fixa un moment Mélion et lui demanda avec malice :

    « On les mange où ces sushis ? Dans le canapé ou tu es du genre ultra maniaque et tu as peur qu’un grain de riz vienne détruire ton salon ? Est-ce qu’on se regarde un film en même temps ou tu préfères qu’on papote de toi ? Peut-être que tu pourrais m’en dire un peu plus. Comme de ta passion pour le Japon ou les rois de France ? »

    Peut-être se plantait-elle sur la dernière partie mais tant pis. Elle tentait le coup. Pour la question du canapé, cela lui permettrait de juger un peu les règles de la maison. S’il refusait de manger dans le salon, elle pouvait sans doute oublier les éventuelles batailles de farine dans la cuisine. Pourquoi une bataille de farine ? Elle avait vu des gens faire et ça semblait sympa. Mélion n’était peut-être pas très joueur ? Ben, elle verrait bien. La semaine d’essai serait utilisée à bon escient, pour sûr.
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    Ô Jamais je ne lèverais la main sur toi mais mon cœur cogne.

    SYMPA. SYMPA. Sérieusement… Entendre ce genre de truc était toujours aussi… démoralisant. Sympa, c’est ce qu’on dit à un inconnu ! Debout, ses mains qui étaient toujours cramponner sur les biceps de sa partenaire se mirent à remonter lentement, caressant son épiderme jusqu’à son visage qu’il attrapa en coupe. Ses doigts eux, s’enfoncent partiellement dans les cheveux de Roxanne, ces petites mèches bleu qu’il apprécie tant. Everybody know that it’s know or never
    « Je. Surkiff. Tes cheveux. » Dit-il simplement en omettant de répondre aux autres questions qu’il aura le temps de satisfaire plus tard.
    Soudainement, il pâlit, attends… il fallait trouver une activité en fait. Genre, pour les occuper tout les deux. Parce que si elle mangeait ici, qu’elle dormait ici, il n’allait pas l’abandonner à elle-même, pas là, pas le premier jour, pas la première fois. Et il était bien trop tôt pour qu’elle découvre Mélion tout d’un coup, elle n’encaisserait pas. Comme une grenouille. On fait chauffer l’eau petit à petit, on ne plonge pas l’animal dans l’eau bouillante. Sinon, elle fuit. Everybody know that you’re in trouble

    Son plan de bataille à lui, était clairement établit. Il lui ferait perdre du terrain jusqu’à avoir pris possession de la capital, au cœur même de son royaume. Ainsi, il n’aura plus qu’a mater les quelques rebelles. Les quelques « mais je suis pas sur que… ». Si il y’avait bien un trait pour définir Mélion, c’était bien soit compétiteur, soit conquérant. Everybody know the fight was fixed

    - Moi maniaque ? J’ai des robots pour faire le ménage, alors bon… Non on peut manger n’importe où, jm’en tamponne le cul par terre. Jpense pas mater un film non plus, jfinirais par te sauter dessus. Parler de nous, ouais pourquoi pas. Mais tu risque de prendre peur.

    Il pouffe de rire, embrassant son front avant de se reculer d’un pas, offrant un clin d’œil à Roxanne avant de pivoter en se dirigeant vers le canapa sur lequel il posera son fessier

    - Le Japon impériale, celui de la 2nd Guerre. Et t’es pas loin, le drapeaux de la marine impériale sous Napoléon 1er. Mais je suis un fana d’histoire, et surtout des guerres. M’enfin, t’as du remarquer rien qu’à l’arsenal que je possède.

    D’un geste, il dégaine son smartphone en prenant ses aises, ôtant ses chaussures tandis qu’il commandait, avec la folle envie de snobber son avis juste pour l’enquiquiner. Mais on ne plaisante pas avec la bouffe.

    - Je prends la totale, maki sushi en tout genre. Ça te va ?


    Diable, elle allait encore lui casser les pieds pour savoir qui paye. Ils savaient pourtant tout deux comment ça allait se finir :
    - Soit elle se braquerait et finirait par refuser des activités en commun avec Mélion car elle refuserait catégoriquement qu’il lui paye quoi que ce soit étant donné qu’elle était à des années lumières de son pouvoir d’achat
    - Soit elle anticipait qu’ils allaient finir l’un avec l’autre, et qu’il allait payer plus qu’elle, étant donné qu’il gagnait plus qu’elle. Et puis, elle le rembourserait… autrement. Malinx le lynx.

    Levant son nez de son écran, il afficha un sourire malin en fixant désormais la jeune fille, balançant pour la narguer :

    - D’ailleurs, on va commencer la discussion maintenant. Là, tout de suite. Genre, c’est super cool que tu fasse du chichi pour payer ta part. Mais t’es hors catégorie petite femme. T’as pas les reins assez solide pour me supporter.

    Juste un clin d’œil narquois, il voulait qu’elle comprenne son allusion, tout en reprenant

    - Je veux dire, tu auras dépensé touuuuut ton salaire que je pourrais encore commander des sushi. Alors ok, je sais, tu vas te sentir mal, et je sais que tu voudras mettre la main à la patte. Alors jte propose qu’on fasse un truc équitable. On calculera combien je gagne par rapport à toi, et si je gagne 4 fois plus tu paiera donc 1 cinquième à chaque fois. Enfin, jparle des trucs commun. Je penses qu’on a besoin de personne pour s’offrir mutuellement un verre, hein. Ni un…

    Il tend la main vers elle, relevant légèrement le menton avant de susurrer

    - Ni un... Baiser.

    Non, il n’allait pas se passer de ces lèvres charnues. Impossible. Everybody know the war is over.
    Roxanne Dupont
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    S’il continuait d’agir avec elle de cette manière, ils allaient vite avoir du mal à ne pas déraper. Que s’était-elle dit déjà ? Qu’elle le ferait languir ? La bonne blague ! Ne venait-elle pas de le supplier du regard de l’embrasser avant ? Pauvre petite, totalement perturbée par cet afflux de nouveautés.

    Voilà qu’il passait ses doigts dans son cuir chevelu. Un doux frisson la parcourut alors qu’il lui dit surkiffer ses cheveux. Ce n’était pas la phrase en elle-même qui la mit dans tous ses états mais plutôt sa façon de lui dire, ses gestes. Si elle lui redemandait maintenant s’il n’y avait aucun sous-entendu derrière ses paroles, il aurait sans doute eu du mal à le démentir. Cela se sentait qu’elle lui plaisait.

    A la place de lui adresser un autre geste tendre, Mélion changea brusquement d’expression et de sujet.  L’avait-elle mis mal à l’aise ? Elle se le demandait vraiment. La rockeuse était bien contente de savoir qu’il n’était pas maniaque mais il y avait bien eu une petit gêne. Ca l’embêtait de ne pas en savoir la cause. Elle finirait par le découvrir.

    C'est avec un naturel déconcertant qu'il lui avoua que s’ils regardaient un film il finirait par lui sauter dessus. Il n’avait pas l’air de blaguer. Alors comme ça, il ne savait pas se tenir le temps d’un film ? Il aurait été déçu car la jeune femme était très concentrée lorsqu’elle en regardait un. Le nombre de fois où elle avait envoyé valser Jiji pour être tranquille dans ces moments-là… Ça n’aurait pas été aussi simple avec Mélion car il pesait son poids et était plus grand mais elle se serait faite comprendre.

    A l'entendre, il semblait évident qu’ils ne regarderaient pas de film ni ne parleraient trop d’eux. Ils allaient vite arriver à cours d’activité. Roxanne s’assit à ses côtés en notant mentalement qu’il était passionné d’histoire et des guerres. Si elle devait lui faire un cadeau, cette information l’y aiderait.

    Elle hocha la tête à la proposition de la grande formule. Le blond commençait à lire en elle comme dans un livre ouvert ! Il parla du paiement avant qu’elle en ait eu l’occasion. Il la nargua en lui disant qu’elle n’avait pas les reins assez solides pour la supporter. Un clin d’oeil lui fit comprendre l’allusion, elle fronça les sourcils. Mouais ! S’il voulait jouer aux provocateurs, ils n’étaient pas sortis. Elle comptait bien se défendre. Petite femme ! Ts ! La rockeuse s’approcha de lui d’un air faussement contrarié. Mais cette pipelette reprit pour lui expliquer qu’au jeu du plus riche, il serait toujours le grand vainqueur. A la place, il proposait de fixer un pourcentage en fonction de ce qu’ils gagnaient pour les choses communes. Mouais, pourquoi pas mais elle conservait sa petite moue par principe.

    Mélion en revint au baiser. Maintenant qu'elle y pensait, il ne cessait d'y faire référence entre quelques petites piques. Elle aussi pouvait le faire. Roxanne lui prit la main et lui dit malicieusement :

    « Monsieur le géant, il va falloir que tu arrêtes de sous-estimer les petites femmes. On peut être comme les petits chiens : hargneux et mordant si on nous cherche vraiment. »


    Elle lui adressa un clin d’oeil et poursuivit avec un air suggestif :

    « Je sens bien que tu meures d’envie que je te morde le cou, c’était bien tenté mais je compte être sage encore un lonnnnnnng moment. Et tu vas devoir attendre ton prochain baiser, il aura d’autant plus de saveur. »

    Quelque chose lui disait qu’il allait faire la tête. Il aimait obtenir ce qu’il voulait et il avait si bien tendu la perche. La frustration le guettait. Roxanne, elle, souriait fière de le provoquer. D’un sens, elle pensait ce qu’elle avait dit : s’ils sautaient dessus trop vite ils risquaient de vite se lasser. C’était une façon de faire durer le plaisir, ça et elle n’avait pas envie que les choses se précipitent.

    Jiji semblait du même avis, consciemment ou non. Il venait de monter sur un meuble et avait fait tomber quelque chose par terre. Vu le bruit, la chose était cassée. La jeune femme tourna un regard gêné vers le blond avant de se lever précipitamment vers le lieu du "crime".

    « Jiji, qu’est-ce que tu as fait ?! »


    Il n’y avait plus qu’à espérer que ce n’était pas trop grave...