C’est d’un coup de folie que Mélion décida d’aller faire du camping. Habituellement, il ne campait que dans les parties nocturnes, mais tandis qu’il rentrait chez lui un jour, il ne put manquer les magnifiques ruines, vestige d’une infrastructure.
Ce qui devait être une maison suivit d’un moulin étaient complètement éventré. Un spectacle particulièrement sublime ; là où la nature a repris le dessus sur l’homme, là où le temps à fait son œuvre.
C’est un vendredi en fin de soirée qu’il était venu, équipé de son barda d’une vingtaine de kilos, après s’être arrêté sur un parking en bord de ville et d’avoir marché une dizaine de kilomètres.
Mélion était vêtu en civil lambda, un pantalon d’été, et un T-shirt assez léger à manche longue, essayant de ne pas se vêtir chaudement tout en se protégeant des quelconques insectes et cloporte qui pourrait attenter à la tranquillité de son séjour. Nulle envie de reproduire le cas de l’Angleterre ou à son réveil, une limace était posée au centre de son coussin, dans la plus grande sérénité.
Le jeune ingénieur avait commencé à monter le camp aux alentours de 22h pendant le crépuscule. Il avait déjà amassé du bois, des brindilles, et de quoi allumer un feu des plus aisément, sans compter qu’il avait emporté des allume-feu.
Mélion s’était posté au premier étage pour faire son feu, tout en s’étant assuré d’avoir plus d’une sortie rapidement utilisable si le feu venait à affaiblir les fondations et faire s’écrouler un bout de la bâtisse. De l’inconscience pure et dure, mais cette idée l’attirait tel un aimant.
Par la grâce des dieux, le bâtiment ne s’effondra pas dans la nuit, et Mélion se réveilla comme un petit prince peu après l’aube, et s’extirpa de son sac de couchage avant de commencer la matinée par un petit déjeuner spartiate, rien.
Ayant une autre idée en tête, il laissa en partie son matériel, extirpant une mallette de son sac à dos avant d’assembler son fusil de chasse à canon juxtaposé.
Attrapant quelques munitions, il se rendit canon cassé (mettre image) jusqu’à la rivière la plus proche, sans aucun gilet de signalétique, n’ayant visiblement aucune intention de se faire remarquer.
Ce n’est qu’a quelques pas du courant aqueux qu’il prit en main deux cartouches de grenaille d’acier avant de les enfoncer dans chaque orifice et de relever sa crosse pour fermer l’arme qu’il pointait vers le sol. Levant le nez, il balaya son regard à droite à gauche avant de se stopper. Qui diable avait prévue de venir ici, aujourd’hui, et à cette heure-là ?
Peut-être avait-il découvert un lieu de chasse singulier peu connu, ou bien il venait de tomber sur un garde-chasse, après tout, quel était la probabilité qu’une bande de jeune vienne se baigner à cette heure ?
Il cassa son arme à nouveau, empêchant tout coup de partir même après une chute ou une fausse manipulation, et s’approcha de ce qui sembler être une jeune femme, pourquoi diable avoir laisser ses jumelles au camp…
Par précaution, il retira le silencieux au sommet de son canon après avoir retiré les cartouches de leurs chambres, et ranger le tout dans ses poches avant de terminer son approche, se faisant remarquer d’un calme
- Bonjour, belle journée n’est-ce pas ?
Il n’avait pas plus bateau que cela, mais il n’avait nulle envie de paraitre mal intentionné, ou de faire comme si de rien n’était et utiliser une arme à feu aussi prêt d’elle. Peut-être aurait-il du s’en aller et ne pas se faire remarquer ?
Stupide curiosité.
« D'une certaine façon je suis voué au malheur, parce que mes moindres désirs sont si passionnés que je suis affreusement blessé quand je ne puis les contenter, et affreusement déçu quand je les contente. »
Ce qui devait être une maison suivit d’un moulin étaient complètement éventré. Un spectacle particulièrement sublime ; là où la nature a repris le dessus sur l’homme, là où le temps à fait son œuvre.
C’est un vendredi en fin de soirée qu’il était venu, équipé de son barda d’une vingtaine de kilos, après s’être arrêté sur un parking en bord de ville et d’avoir marché une dizaine de kilomètres.
Mélion était vêtu en civil lambda, un pantalon d’été, et un T-shirt assez léger à manche longue, essayant de ne pas se vêtir chaudement tout en se protégeant des quelconques insectes et cloporte qui pourrait attenter à la tranquillité de son séjour. Nulle envie de reproduire le cas de l’Angleterre ou à son réveil, une limace était posée au centre de son coussin, dans la plus grande sérénité.
Le jeune ingénieur avait commencé à monter le camp aux alentours de 22h pendant le crépuscule. Il avait déjà amassé du bois, des brindilles, et de quoi allumer un feu des plus aisément, sans compter qu’il avait emporté des allume-feu.
Mélion s’était posté au premier étage pour faire son feu, tout en s’étant assuré d’avoir plus d’une sortie rapidement utilisable si le feu venait à affaiblir les fondations et faire s’écrouler un bout de la bâtisse. De l’inconscience pure et dure, mais cette idée l’attirait tel un aimant.
Par la grâce des dieux, le bâtiment ne s’effondra pas dans la nuit, et Mélion se réveilla comme un petit prince peu après l’aube, et s’extirpa de son sac de couchage avant de commencer la matinée par un petit déjeuner spartiate, rien.
Ayant une autre idée en tête, il laissa en partie son matériel, extirpant une mallette de son sac à dos avant d’assembler son fusil de chasse à canon juxtaposé.
Attrapant quelques munitions, il se rendit canon cassé (mettre image) jusqu’à la rivière la plus proche, sans aucun gilet de signalétique, n’ayant visiblement aucune intention de se faire remarquer.
Ce n’est qu’a quelques pas du courant aqueux qu’il prit en main deux cartouches de grenaille d’acier avant de les enfoncer dans chaque orifice et de relever sa crosse pour fermer l’arme qu’il pointait vers le sol. Levant le nez, il balaya son regard à droite à gauche avant de se stopper. Qui diable avait prévue de venir ici, aujourd’hui, et à cette heure-là ?
Peut-être avait-il découvert un lieu de chasse singulier peu connu, ou bien il venait de tomber sur un garde-chasse, après tout, quel était la probabilité qu’une bande de jeune vienne se baigner à cette heure ?
Il cassa son arme à nouveau, empêchant tout coup de partir même après une chute ou une fausse manipulation, et s’approcha de ce qui sembler être une jeune femme, pourquoi diable avoir laisser ses jumelles au camp…
Par précaution, il retira le silencieux au sommet de son canon après avoir retiré les cartouches de leurs chambres, et ranger le tout dans ses poches avant de terminer son approche, se faisant remarquer d’un calme
- Bonjour, belle journée n’est-ce pas ?
Il n’avait pas plus bateau que cela, mais il n’avait nulle envie de paraitre mal intentionné, ou de faire comme si de rien n’était et utiliser une arme à feu aussi prêt d’elle. Peut-être aurait-il du s’en aller et ne pas se faire remarquer ?
Stupide curiosité.
« D'une certaine façon je suis voué au malheur, parce que mes moindres désirs sont si passionnés que je suis affreusement blessé quand je ne puis les contenter, et affreusement déçu quand je les contente. »