Cela faisait un mois que l’ex roubaisienne avait rejoint la Bretagne. Avoir enfin le droit d’agir comme elle le voulait avait du bon. Elle organisait ses journées comme elle le souhaitait sans se prendre de réflexion. L’ère du conflit était terminée. La rockeuse décidait de ce qu’elle mangeait, bien que pour le moment elle en soit réduite à manger des sandwichs peu chers. C’était une question de budget et de côté pratique car elle n’avait pas de cuisine à disposition dans le camping. La liberté a du bon mais ses débuts sont souvent complexes. Qu’importe, elle ne se laisserait pas démontée pour autant. Elle s’attardait sur le positif, et il y en avait. Ce qui était génial, c’était de pouvoir profiter de l’air de la forêt quand elle le voulait avec son matou adoré. Souvent, elle faisait des promenades nocturnes. Ce n’était peut-être pas conseillé mais que craignait-elle ? Franchement, ce n’était pas comme si des tarés l’attendaient dans les bois. Et, si ça avait été le cas, elle savait viser les parties sensibles facilement avant de s’enfuir sans être attrapée vue sa petite taille. Comme quoi, être courte sur pattes avait son côté pratique.
Si la nature apaisait toujours Roxanne, après une longue semaine à avoir entendu biper les articles scannés à sa caisse, elle avait envie de se défouler plutôt que d’arpenter les bois. Ce qu’il lui fallait c’était un bon concert ou, à défaut, une soirée en boite de nuit. Elle pourrait danser et sautiller comme une petite hystérique sans qu’on lui dise rien : ce serait parfait. Mais avant tout cela, elle devait passer au camping nourrir Jiji et le prévenir qu’elle rentrerait tard ou tôt - cela dépend comment on voit les choses.
Le minou accueillit sa meilleure amie avec des ronrons et des léchouilles attendrissantes. Elle ne put s’empêcher de lui faire plein de papouilles avant de le nourrir et de lui expliquer qu’elle sortirait juste après s’être changée.
« Je t’aurai bien emmené mais je ne sais pas quelles personnes fréquentent ce genre d’endroit. Si tu restes ici, je ne m’en ferai pas pour toi. »
Le chat miaula, bien qu’il n’avait sans doute pas compris un traitre mot de ce qu’elle avait dit. Mais sa participation faisait chaud au coeur. Elle sourit et le caressa avant de le laisser. La jeune femme avait sorti une tenue classique mais efficace : un débardeur noir du groupe Muse, un jean près du corps de la même couleur, une ceinture cloutée et des converses. Tout ceci mettait en valeur son petit corps bien proportionné et sa petite poitrine. Détrompez-vous, elle n’allait pas en boîte pour draguer. Par contre, se faire payer des verres par des gars qui ne pensaient qu’avec leurs parties génitales était largement envisageable. Pourquoi avoir du scrupule envers des individus à la conduite aussi abjecte ? Chacun tentait sa chance, c’est juste que Roxanne gagnerait ce soir. Bien sûr, elle ferait bien attention que la bouteille soit ouverte devant elle pour ne pas être droguée, pas folle la guêpe !
Elle rangea son portefeuille dans la poche à glissière droite de son pantalon. Enfin, elle entra dans “la Harde” et plus précisément dans la boîte se nommant le Cernunnos. Il y avait de l’ambiance : aussi, elle alla de suite se déhancher et sauter sur la piste de danse. Ne connaître personne ne la l'empêcherait pas de profiter de ce moment : elle était là pour se défouler avant tout. Après une bonne demi-heure et quelques regards échangés avec quelques gars mignons, elle alla se poser sur une chaise haute au bar. Elle pouvait se payer la première boisson mais comptait bien s’en faire offrir par la suite. D’ailleurs, c’était bizarre mais elle avait l’impression qu’on la regardait. Elle tourna ses yeux bleus pour en avoir le coeur net.
Si la nature apaisait toujours Roxanne, après une longue semaine à avoir entendu biper les articles scannés à sa caisse, elle avait envie de se défouler plutôt que d’arpenter les bois. Ce qu’il lui fallait c’était un bon concert ou, à défaut, une soirée en boite de nuit. Elle pourrait danser et sautiller comme une petite hystérique sans qu’on lui dise rien : ce serait parfait. Mais avant tout cela, elle devait passer au camping nourrir Jiji et le prévenir qu’elle rentrerait tard ou tôt - cela dépend comment on voit les choses.
Le minou accueillit sa meilleure amie avec des ronrons et des léchouilles attendrissantes. Elle ne put s’empêcher de lui faire plein de papouilles avant de le nourrir et de lui expliquer qu’elle sortirait juste après s’être changée.
« Je t’aurai bien emmené mais je ne sais pas quelles personnes fréquentent ce genre d’endroit. Si tu restes ici, je ne m’en ferai pas pour toi. »
Le chat miaula, bien qu’il n’avait sans doute pas compris un traitre mot de ce qu’elle avait dit. Mais sa participation faisait chaud au coeur. Elle sourit et le caressa avant de le laisser. La jeune femme avait sorti une tenue classique mais efficace : un débardeur noir du groupe Muse, un jean près du corps de la même couleur, une ceinture cloutée et des converses. Tout ceci mettait en valeur son petit corps bien proportionné et sa petite poitrine. Détrompez-vous, elle n’allait pas en boîte pour draguer. Par contre, se faire payer des verres par des gars qui ne pensaient qu’avec leurs parties génitales était largement envisageable. Pourquoi avoir du scrupule envers des individus à la conduite aussi abjecte ? Chacun tentait sa chance, c’est juste que Roxanne gagnerait ce soir. Bien sûr, elle ferait bien attention que la bouteille soit ouverte devant elle pour ne pas être droguée, pas folle la guêpe !
Elle rangea son portefeuille dans la poche à glissière droite de son pantalon. Enfin, elle entra dans “la Harde” et plus précisément dans la boîte se nommant le Cernunnos. Il y avait de l’ambiance : aussi, elle alla de suite se déhancher et sauter sur la piste de danse. Ne connaître personne ne la l'empêcherait pas de profiter de ce moment : elle était là pour se défouler avant tout. Après une bonne demi-heure et quelques regards échangés avec quelques gars mignons, elle alla se poser sur une chaise haute au bar. Elle pouvait se payer la première boisson mais comptait bien s’en faire offrir par la suite. D’ailleurs, c’était bizarre mais elle avait l’impression qu’on la regardait. Elle tourna ses yeux bleus pour en avoir le coeur net.