Enfer et damnation... Depuis quelques semaines déjà, je sentais que je préférais mourir plutôt que de continuer d'endurer ça. Mon précieux, si précieux sommeil... Il n'existe quasiment plus. Adieux délectable plongeon dans les abîmes du sommeil profond, jamais plus je ne me sentirais sombrer dans les si doux bras de Morphée. L'agonie terrible des nuits incertaines, des cauchemars et rêves sans queue ni tête. C'était maintenant chaque nuit la même angoisse. Ces rêves étaient si réels, et si perturbants. La forêts, cette tension, cette impression que je devais fuir, partir.. C'était insoutenable. Je me réveille en pleine nuit, en sueur et haletante, comme si je venais de faire un marathon. Bon, plutôt juste 200m en courant... Mal de tête, tremblement, je ne me reposais plus.
Ce jour là, je me levais péniblement de mon lit, comme d'habitude. Regardant l'heure sur mon téléphone, il est 4h du matin et c'est la 3e fois que je me réveille. J'étais plus que fatiguée, exténuée. Je jetais un coup d'œil sur ces minables pilules pour le sommeil, qui marchant à peine. J'arrive près du miroir, allume la lumière et contemple l'ombre de moi-même. Des cernes qu'on pourrait comparer a du maquillage pour fantôme, des yeux injectés de sang presque sans vie. Mon teint avait grandement pâlit, j'avais un peu maigris. Le fait de ne plus arriver à dormir affectait mon métabolisme. Je n'avais plus envie de manger tellement j'étais fatiguée et au bout de mes nerfs. J'étais nerveuse, de mauvaise humeur tout le temps, je n'arrive plus à réfléchir correctement. Une espèce d'état second me prenait, m'empêchant même de travailler. Depuis une semaine j'avais pris un congé pour me remettre, étant allé voir des médecins pour résoudre le problème. Rien à faire, aucun médicament ne marche, rien ne cloche au niveau de mon corps, pas de maladie ni de carence, rien. Mais pourquoi je ne dors pas alors ?
J'allais vers ma commode pour m'habiller. Quitte à ne pas dormir, autant aller marcher un peu près du parc. L'air n'était pas trop froid, et c'était mieux que de rester sur mon lit à pleurer sur le sort de mon pauvre sommeil. Si rien ne marche, que devais je faire ? Au point où j'en étais, j'étais prête à aller jusqu'au psychologue, ou un hypnotiseur. Une partie de mon esprit me poussait même à demander pitié à un hôpital pour qu'ils me mettent en coma artificiel, juste pour 1 mois ou 2 pour me requinquer. Je sortais de l'appart, mon sweat sur le dos et mes claquettes d'été aux pieds. Je commençais à remonter ma ruelle, allant vers le petit parc éclairé. Il n'y avait pas un chat, c'était un quartier tranquille de Paris. J'allais vers un banc et m'asseyais pour regarder la rue. Pourquoi.... pourquoi je n'arrive pas à dormir ? Ou plutôt, pourquoi tous ces rêves me hantent ? C'étaient des rêves trop réels pour être normaux, j'avais l'impression de réellement les vivre. Parfois c'étaient seulement des couleurs floues, vertes, brunes, couleur sable, noire, et des bruits de forêt tout autour. D'autres fois c'était comme si j'étais un animal, et que je courais dans une forêt. J'étais petite, mais agile, et j'allais vers un endroit de manière assurée mais sans savoir ce que c'était. Une autre fois c'est pour me perdre dans un immense désert, trébuchant sur des ruines, voyant des restes d'arbres secs, d'anciens immeubles modernes abandonnés comme dans un monde apocalyptique. J'arrive vers un grand arbre presque mort, avec une source d'eau croupie à sa base. En me penchant vers l'eau, car j'avais soif dans ce verre, j'eus d'étrange frisson en voyant que mon reflet était celui d'un chat !
Je soupirais, me massant les tempes. Ces rêves là étaient les plus récents, ceux dont je me rappelais le plus. Pour les autres, je n'avais pas d'images mais que des impressions, des sensations et des émotions. La peur, l'envie de fuir, la colère aussi, l'envie d'aller dans la forêt, dans un endroit précis. C'était vague, mais globalement la sensation que je ressentais c'était la peur et l'angoisse, comme si une menace pesait et qu'on appelait à l'aide. Mais qui, et pourquoi ? En quoi cela pouvait avoir une signification ? Car pour que cela me tourmente autant, il devait bien y avoir une raison, physique ou bien psychologique. Je me torturais les méninges ainsi, quand au loin j'entendis des bruits de sabots sur le pavé. Voilà que j'avais des hallucinations éveillée. Enfin, est ce que j'étais vraiment réveillée, et non pas encore dans cet état comateux ? J'étais sur le fil du rasoir, à bout de nerfs. Si c'est encore un de ces fou-furieux des rues qui vient me chercher des noises, il pouvait être certains qu'il allait rencontrer une furie à sa porte. On ne badine pas avec mon sommeil et ma patience...
Ce jour là, je me levais péniblement de mon lit, comme d'habitude. Regardant l'heure sur mon téléphone, il est 4h du matin et c'est la 3e fois que je me réveille. J'étais plus que fatiguée, exténuée. Je jetais un coup d'œil sur ces minables pilules pour le sommeil, qui marchant à peine. J'arrive près du miroir, allume la lumière et contemple l'ombre de moi-même. Des cernes qu'on pourrait comparer a du maquillage pour fantôme, des yeux injectés de sang presque sans vie. Mon teint avait grandement pâlit, j'avais un peu maigris. Le fait de ne plus arriver à dormir affectait mon métabolisme. Je n'avais plus envie de manger tellement j'étais fatiguée et au bout de mes nerfs. J'étais nerveuse, de mauvaise humeur tout le temps, je n'arrive plus à réfléchir correctement. Une espèce d'état second me prenait, m'empêchant même de travailler. Depuis une semaine j'avais pris un congé pour me remettre, étant allé voir des médecins pour résoudre le problème. Rien à faire, aucun médicament ne marche, rien ne cloche au niveau de mon corps, pas de maladie ni de carence, rien. Mais pourquoi je ne dors pas alors ?
J'allais vers ma commode pour m'habiller. Quitte à ne pas dormir, autant aller marcher un peu près du parc. L'air n'était pas trop froid, et c'était mieux que de rester sur mon lit à pleurer sur le sort de mon pauvre sommeil. Si rien ne marche, que devais je faire ? Au point où j'en étais, j'étais prête à aller jusqu'au psychologue, ou un hypnotiseur. Une partie de mon esprit me poussait même à demander pitié à un hôpital pour qu'ils me mettent en coma artificiel, juste pour 1 mois ou 2 pour me requinquer. Je sortais de l'appart, mon sweat sur le dos et mes claquettes d'été aux pieds. Je commençais à remonter ma ruelle, allant vers le petit parc éclairé. Il n'y avait pas un chat, c'était un quartier tranquille de Paris. J'allais vers un banc et m'asseyais pour regarder la rue. Pourquoi.... pourquoi je n'arrive pas à dormir ? Ou plutôt, pourquoi tous ces rêves me hantent ? C'étaient des rêves trop réels pour être normaux, j'avais l'impression de réellement les vivre. Parfois c'étaient seulement des couleurs floues, vertes, brunes, couleur sable, noire, et des bruits de forêt tout autour. D'autres fois c'était comme si j'étais un animal, et que je courais dans une forêt. J'étais petite, mais agile, et j'allais vers un endroit de manière assurée mais sans savoir ce que c'était. Une autre fois c'est pour me perdre dans un immense désert, trébuchant sur des ruines, voyant des restes d'arbres secs, d'anciens immeubles modernes abandonnés comme dans un monde apocalyptique. J'arrive vers un grand arbre presque mort, avec une source d'eau croupie à sa base. En me penchant vers l'eau, car j'avais soif dans ce verre, j'eus d'étrange frisson en voyant que mon reflet était celui d'un chat !
Je soupirais, me massant les tempes. Ces rêves là étaient les plus récents, ceux dont je me rappelais le plus. Pour les autres, je n'avais pas d'images mais que des impressions, des sensations et des émotions. La peur, l'envie de fuir, la colère aussi, l'envie d'aller dans la forêt, dans un endroit précis. C'était vague, mais globalement la sensation que je ressentais c'était la peur et l'angoisse, comme si une menace pesait et qu'on appelait à l'aide. Mais qui, et pourquoi ? En quoi cela pouvait avoir une signification ? Car pour que cela me tourmente autant, il devait bien y avoir une raison, physique ou bien psychologique. Je me torturais les méninges ainsi, quand au loin j'entendis des bruits de sabots sur le pavé. Voilà que j'avais des hallucinations éveillée. Enfin, est ce que j'étais vraiment réveillée, et non pas encore dans cet état comateux ? J'étais sur le fil du rasoir, à bout de nerfs. Si c'est encore un de ces fou-furieux des rues qui vient me chercher des noises, il pouvait être certains qu'il allait rencontrer une furie à sa porte. On ne badine pas avec mon sommeil et ma patience...