Suite du RP : L'Aventure Commence
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Je me réveillai, tout engourdi, sur le canapé. Je ne me souvenais pas trop de mon rêve, mais une chose était sûre, il ne devait pas être reposant vu comme je suis à fleur de peau. Je regardai l'heure. Dix-neuf heure vingt. J'ai eu chaud...
Je commence à remettre mes chaussures.
J'ai tellement peur d'y aller... Tellement... J'en ai la boule au ventre et les larmes aux yeux. Mais je suis perdu et elle est la seule qui peut me retrouver je crois... Aller, un peu de courage...
Puis si c'est vraiment une mythomane, elle ne va sans doute pas apprécier que je ne vienne pas... Aller...
J'enfile mon manteau et sort de l'appartement en fermant soigneusement la porte à clef. Je descends les escaliers. J'ai les mains assez moites.
J'entre dans le bistro en bas de l'immeuble, un peu tremblant. Il n'y a pas beaucoup de monde, ça va... Un mec assis dans une table du fond sirote sa bière et me regarde ainsi que le barman. Je me sens percé à coup de couteau, je me sens nu. Je veux partir. Mais c'est trop tard maintenant.
Je regarde un peu aux alentours. La femme n'est pas encore là. Je m'assoie à la table la plus éloignée du mec et des regards en général.
Quelqu'un me demande si je veux quelque chose à boire. Je lui réponds que j'attends quelqu'un. Il s'en va.
Ne sois pas trop en retard s'il te plaît.
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- Rêve Biscuit ! Rêve ! :
- Mélusine était partie. Depuis longtemps. Mais je fixai toujours la fenêtre, perché dans cet appartement qui n'est mien.
Tiens. Il commence à pleuvoir. Des ficelles d'eau noire coulent des nuages, des nuages si haut, si loin, que je n'arrive pas à les retrouver dans cette étendue bleue-grisâtre.
Tout ce qui m'entourait se fragmentait, se pixelisait, se détachait de l'espace et tourbillonnait lentement. Même le ciel se fragmentait en mosaïque bleues. Puis tout devint noir.
J'avais encore les pieds ancrés dans le sol, un parquet froid.
Une faible lumière tamisée s’entremêla faiblement dans les ténèbres. Il était là.
J'humai de douces couleurs brunes, flottant dans les airs. Elles s'insinuaient dans tout mon corps, dans ton mon être.
" Ça fait longtemps, en effet, répondis-je acidement "
Quelques particules jaunes, petites lucioles éthérées, dansèrent sur ma peau nue. Je vibrais. Mais pas mon cœur.
" Tu m'as caché beaucoup de choses on dirait, même que tu n'es peut-être pas juste sorti de mon imagination. Je t'avoue ne pas avoir encore compris. J'ai au moins compris que tu m'as menti. "
Chacun de mes mots étaient acérés. Une coulée rouge sang se glissa entre mes pieds et le sol. Je me sentais trahis, alors que je ne savais même s'il faisait partie de tout cela. Pas plus que tout cela existait. Mais mon visage ne pleurait pas. Il était trop facile de pleurer dans ces moments là.
" Qui es-tu au juste ? "
Je me retournai, sans bouger de place, comme une danseuse en pointe. Mes mouvements étaient graciles, lestes et d'une légèreté impossible. Je n'étais pas gauche, rouillé et pitoyable.
Je le fixai. J'imagine que sa forme change par rapport à notre conception visuelle de ce qu'il est.
Pour moi il représentait une étoile. Un point lumineux et inaccessible.
Des effluves vertes caressait chaque parcelle de mon corps.
" Tu ne peux pas me répondre ! C'est trop facile ! hurlais-je."
Une rivière de larme débordait de ma voix. J'étais désespérément en colère. Pourtant rien dans ma gestuelle ne laissait transparaître la moindre émotion à l'exception d'une sérénité totale.
Ma peau se teint en noir.
" Biscuit il en a marre ! Je ne suis qu'une de tes marionnettes cassées ! T'inquiète pas je comptais pas m'enfuir ! Moi je m'assume un minimum ! Je vais aller la voir cette femme ! Mais dégage ! Juste dégage ! "
Il hésita. Il s'approcha de moi un petit peu, comme pour me tendre la main.
" Dégage. "
Il se brisait. Comme un miroir. Puis il devient poussière. Elle se répandait dans la pièce puis s'éleva infiniment dans un noir plus profond encore qu'il ne l'était déjà.
Mon rêve commençait. J'étais sur une large scène, toujours dans ce noir impalpable entremêlé de lumière. En face de moi, des milliers de personnes étaient assises. Je ne les distinguais pas. Il faisait trop sombre.
Le temps se suspendu sans bruit, et commença alors, une simple danse de la nuit.
Je me réveillai, tout engourdi, sur le canapé. Je ne me souvenais pas trop de mon rêve, mais une chose était sûre, il ne devait pas être reposant vu comme je suis à fleur de peau. Je regardai l'heure. Dix-neuf heure vingt. J'ai eu chaud...
Je commence à remettre mes chaussures.
J'ai tellement peur d'y aller... Tellement... J'en ai la boule au ventre et les larmes aux yeux. Mais je suis perdu et elle est la seule qui peut me retrouver je crois... Aller, un peu de courage...
Puis si c'est vraiment une mythomane, elle ne va sans doute pas apprécier que je ne vienne pas... Aller...
J'enfile mon manteau et sort de l'appartement en fermant soigneusement la porte à clef. Je descends les escaliers. J'ai les mains assez moites.
J'entre dans le bistro en bas de l'immeuble, un peu tremblant. Il n'y a pas beaucoup de monde, ça va... Un mec assis dans une table du fond sirote sa bière et me regarde ainsi que le barman. Je me sens percé à coup de couteau, je me sens nu. Je veux partir. Mais c'est trop tard maintenant.
Je regarde un peu aux alentours. La femme n'est pas encore là. Je m'assoie à la table la plus éloignée du mec et des regards en général.
Quelqu'un me demande si je veux quelque chose à boire. Je lui réponds que j'attends quelqu'un. Il s'en va.
Ne sois pas trop en retard s'il te plaît.