Ça y est, après une semaine de ballade dans cette ville charmante et quelque peu dépeuplée, je tombe sur le joyaux brut qu'il me fallait. J'étais tombée amoureuse. Amoureuse oui, mais d'un lieu.. A ma gauche se tenait trois camions, un pour mes affaires, et les autres pour de tout nouveaux meubles. Jamais je n'aurais eu besoins de deux camions pour les maigres biens que je possédais dans mon appartement de Bordeaux..
Mais là c'était différent, j'allais m'accorder le luxe que je n'avais jamais eu envie d'avoir, et décidais d'assumer ce côté un peu extravagant de ma personnalité. Enfin pour mon habitat, parce que pour mon apparence j'avais craqué bien avant. Aujourd'hui j'étais en robe longue épaisse. Un dos nu, du blanc partout. J'allais pas bouger d'un pouce et laisser tout le monde faire à ma place, aujourd'hui je ne me salis pas, m'étais-je dis avant de commencer la journée. Mon nouveau majordome m'attendait, un calepin à la main et faisant suivre ses ordres et les miens à la lettre. J'avais pris une journée pour le faire recruter, et les chasseurs de tête de mon groupe avaient fait du bon boulot il fallait croire. Sébastien, un mètre quatre-vingt-dix, une stature impressionnante, un style chic et un posé digne d'un film hollywoodien. Il aurait pu faire craquer qui il voudrait, il avait juste l'air trop sérieux et peut être un peu vieux pour ça.
Nous nous tenions devant Mon nouveau Manoir. Un jardin extraordinaire, avec une battisse vieillotte mais spacieuse. Un peu moche à voir comme ça mais elle sera vite rénovée. Huit chambres, six salles de bains, deux cuisines et de quoi loger les domestiques. Parce que oui, je vais avoir des domestiques. Je ne compte pas les toilettes. Plusieurs salles libres et salons, une grande piscine couverte. Bref une vie de château m'attendait là.
-Mademoiselle? Ah bah voilà, tu vois Grégor, c'est pas si dur. Je plaisante, j’espère que ce vieil homme va bien..
-Oui, Sébastien?
-Pourriez vous vous déplacer de quelques mètres, J'ai l'impression que ces déménageurs sont.. incommodés par votre présence.. Cela entrave leurs capacités et ils risqueraient d'abîmer vos possessions.
Oh, bien formulé. Bien que "incommodé" c'est bof quand même, je schlingue aussi pendant que tu y est.. Bon quelques pas en arrière. Regardons ce joli travail.
Mais là c'était différent, j'allais m'accorder le luxe que je n'avais jamais eu envie d'avoir, et décidais d'assumer ce côté un peu extravagant de ma personnalité. Enfin pour mon habitat, parce que pour mon apparence j'avais craqué bien avant. Aujourd'hui j'étais en robe longue épaisse. Un dos nu, du blanc partout. J'allais pas bouger d'un pouce et laisser tout le monde faire à ma place, aujourd'hui je ne me salis pas, m'étais-je dis avant de commencer la journée. Mon nouveau majordome m'attendait, un calepin à la main et faisant suivre ses ordres et les miens à la lettre. J'avais pris une journée pour le faire recruter, et les chasseurs de tête de mon groupe avaient fait du bon boulot il fallait croire. Sébastien, un mètre quatre-vingt-dix, une stature impressionnante, un style chic et un posé digne d'un film hollywoodien. Il aurait pu faire craquer qui il voudrait, il avait juste l'air trop sérieux et peut être un peu vieux pour ça.
Nous nous tenions devant Mon nouveau Manoir. Un jardin extraordinaire, avec une battisse vieillotte mais spacieuse. Un peu moche à voir comme ça mais elle sera vite rénovée. Huit chambres, six salles de bains, deux cuisines et de quoi loger les domestiques. Parce que oui, je vais avoir des domestiques. Je ne compte pas les toilettes. Plusieurs salles libres et salons, une grande piscine couverte. Bref une vie de château m'attendait là.
-Mademoiselle? Ah bah voilà, tu vois Grégor, c'est pas si dur. Je plaisante, j’espère que ce vieil homme va bien..
-Oui, Sébastien?
-Pourriez vous vous déplacer de quelques mètres, J'ai l'impression que ces déménageurs sont.. incommodés par votre présence.. Cela entrave leurs capacités et ils risqueraient d'abîmer vos possessions.
Oh, bien formulé. Bien que "incommodé" c'est bof quand même, je schlingue aussi pendant que tu y est.. Bon quelques pas en arrière. Regardons ce joli travail.